Réuni à Paris le 7 février dernier, le Conseil national des Barreaux a voté à l'unanimité et pour une durée illimitée le mouvement de grève initié il y a déjà plusieurs semaines. Le barreau dionysien, solidaire de ce mouvement, donne quelques explications par l'intermédiaire de Me Guillaume de Gery, Bâtonnier de Saint-Denis :
"Le barreau de St-Denis demeure dans une situation de grève des audiences, à durée illimitée. Il est rappelé que ce mouvement est motivé par une exaspération et un désespoir face à la situation d’une justice délaissée au fil des ans, criblée de réformes de procédure sans que les moyens soient revalorisés.
Au cours de l’assemblée générale du Conseil national des barreaux qui s’est tenue vendredi 7 février 2019, il a été souligné que les propositions faites à la suite de la rencontre avec le PM restent floues et minces En substance il maintient le principe de disparition du régime autonome de retraite des avocats ce qui implique pour ceux-ci un doublement du taux de cotisation retraite et la baisse d’un tiers du montant de la retraite.
La seule proposition du PM vise à procéder à un abattement de la CSG. Or la fixation du taux et de l’assiette sont renvoyés à des textes ultérieurs de sorte qu’aucune garantie n’est donnée. Mais bien plus: à la Réunion et pour compenser un montant d’aide juridictionnelle très faible eu égard au coût de la vie, les avocats se voient appliquer actuellement un abattement qui risque d’être absorbé par l’abattement proposé par le PM. Le résultat serait catastrophique.
Que faire ?
Demeurer mobiliser dans un mouvement de protestation dont les formes peuvent soit rester la même (grève) soit évoluer ou se diversifier Une décision sera prise en AG cette semaine, du Barreau de St-Denis. Étant précisé que le mouvement actuel est très lourd à supporter financièrement surtout par ceux des avocats qui ont une forte activité de défense pénale d’urgence, défense des mineurs, hospitalisation d’office."
"Le barreau de St-Denis demeure dans une situation de grève des audiences, à durée illimitée. Il est rappelé que ce mouvement est motivé par une exaspération et un désespoir face à la situation d’une justice délaissée au fil des ans, criblée de réformes de procédure sans que les moyens soient revalorisés.
Au cours de l’assemblée générale du Conseil national des barreaux qui s’est tenue vendredi 7 février 2019, il a été souligné que les propositions faites à la suite de la rencontre avec le PM restent floues et minces En substance il maintient le principe de disparition du régime autonome de retraite des avocats ce qui implique pour ceux-ci un doublement du taux de cotisation retraite et la baisse d’un tiers du montant de la retraite.
La seule proposition du PM vise à procéder à un abattement de la CSG. Or la fixation du taux et de l’assiette sont renvoyés à des textes ultérieurs de sorte qu’aucune garantie n’est donnée. Mais bien plus: à la Réunion et pour compenser un montant d’aide juridictionnelle très faible eu égard au coût de la vie, les avocats se voient appliquer actuellement un abattement qui risque d’être absorbé par l’abattement proposé par le PM. Le résultat serait catastrophique.
Que faire ?
Demeurer mobiliser dans un mouvement de protestation dont les formes peuvent soit rester la même (grève) soit évoluer ou se diversifier Une décision sera prise en AG cette semaine, du Barreau de St-Denis. Étant précisé que le mouvement actuel est très lourd à supporter financièrement surtout par ceux des avocats qui ont une forte activité de défense pénale d’urgence, défense des mineurs, hospitalisation d’office."