
"J’ai rarement vu ça", avait lâché la procureure de la République le 15 décembre dernier pour évoquer l’affaire qui amène Paul* et Véronica* devant la justice. Le père de famille était convoqué pour des actes de violence sur sa fille, mais surtout le premier enfant de sa femme. Des faits, non évoqués, qui ont valu au garçon de 11 ans 15 jours d’ITT.
La mère était jugée de son côté pour non-dénonciation de mauvais traitements. Les deux étaient également poursuivis pour privation de soins ou d’aliments envers les enfants. Le tribunal avait alors renvoyé l’affaire au 19 janvier, le temps de réaliser une expertise psychiatrique des prévenus. Néanmoins, cette expertise n’a pas pu être réalisée à temps et le procès devait donc être de nouveau renvoyé.
Cependant, de nouveaux faits ont changé la donne. Le 15 décembre, le tribunal avait décidé de laisser partir le couple sous contrôle judiciaire renforcé. À peine 4 jours plus tard, Paul agresse violemment Véronica et commet des sévices graves sur le chien du couple. Il est donc envoyé en détention jusqu’au procès qui contient à présent deux chefs d’inculpation supplémentaires.
L’audience de ce mercredi a donc porté sur le maintien en détention du prévenu et du contrôle judiciaire de la mère de famille.
Protéger la mère et les enfants
Me Mélanie Thieffry représente l’Association réunionnaise pour l’aide juridique aux familles et victimes (ARAJUFA), qui s’est portée partie civile pour les enfants. Elle demande le maintien en détention de Paul et de l’interdiction d’approcher les victimes pour les deux. "Les enfants sont bien dans leur famille d’accueil. Ils ne demandent pas à voir leurs parents", indique-t-elle.
Me Delphine Savigny, qui défend Véronica, demande également le maintien en détention de Paul. En effet, sa cliente a annoncé un peu plus tôt à son mari qu’elle engageait une procédure de divorce. "Son intention est de prendre ses distances rapidement et à terme de retrouver ses enfants", explique la robe noire.
La procureure de la République va également demander son maintien en détention, notamment en raison de la rupture. "Cela génère beaucoup de fragilité. La nouvelle qu’il a apprise est de nature à causer une réitération des faits", souligne la parquetière.
Paul a donc été renvoyé en détention jusqu’au procès qui se déroulera le 23 février prochain. La gravité des faits ne sera connue qu’à ce moment-là.
*Prénoms d'emprunts
La mère était jugée de son côté pour non-dénonciation de mauvais traitements. Les deux étaient également poursuivis pour privation de soins ou d’aliments envers les enfants. Le tribunal avait alors renvoyé l’affaire au 19 janvier, le temps de réaliser une expertise psychiatrique des prévenus. Néanmoins, cette expertise n’a pas pu être réalisée à temps et le procès devait donc être de nouveau renvoyé.
Cependant, de nouveaux faits ont changé la donne. Le 15 décembre, le tribunal avait décidé de laisser partir le couple sous contrôle judiciaire renforcé. À peine 4 jours plus tard, Paul agresse violemment Véronica et commet des sévices graves sur le chien du couple. Il est donc envoyé en détention jusqu’au procès qui contient à présent deux chefs d’inculpation supplémentaires.
L’audience de ce mercredi a donc porté sur le maintien en détention du prévenu et du contrôle judiciaire de la mère de famille.
Protéger la mère et les enfants
Me Mélanie Thieffry représente l’Association réunionnaise pour l’aide juridique aux familles et victimes (ARAJUFA), qui s’est portée partie civile pour les enfants. Elle demande le maintien en détention de Paul et de l’interdiction d’approcher les victimes pour les deux. "Les enfants sont bien dans leur famille d’accueil. Ils ne demandent pas à voir leurs parents", indique-t-elle.
Me Delphine Savigny, qui défend Véronica, demande également le maintien en détention de Paul. En effet, sa cliente a annoncé un peu plus tôt à son mari qu’elle engageait une procédure de divorce. "Son intention est de prendre ses distances rapidement et à terme de retrouver ses enfants", explique la robe noire.
La procureure de la République va également demander son maintien en détention, notamment en raison de la rupture. "Cela génère beaucoup de fragilité. La nouvelle qu’il a apprise est de nature à causer une réitération des faits", souligne la parquetière.
Paul a donc été renvoyé en détention jusqu’au procès qui se déroulera le 23 février prochain. La gravité des faits ne sera connue qu’à ce moment-là.
*Prénoms d'emprunts