La question est posée aux Maires-Peï, au Fisc-Peï, aux Préfets-Peï, etc…
Depuis leur présentation au « Salon de la maison » d’Avril 2014, le moins qu’on puisse dire c’est que les médias ne les oublient pas, les drones, ces petites machines qui font le grand écart entre engin de mort et joujou pour Noël ; avec, entre les deux, les utilisations les plus surprenantes ; et ce n’est pas fini !
Moi, tout m’intéresse de ce qui se dit d’eux entre crainte et ravissement. Je « creuse » : et pourquoi pas une exploitation « morale » de ces bijoux, au service de la collectivité ?
Il y a quelques mois, prise de pitié pour nos Maires-Pleureurs, privés de sous pour « kabarer » à tout va, je suis partie en chasse de « moyens » sur Google. Et là, MIRACLE !!
À l’opposé des pléthores d’articles et dossiers de presse nous gavant d’infos sur les fraudes fiscales françaises, tombent sous mes yeux incrédules ces titres incroyables : « Le drone qui lutte contre la fraude fiscale », « Des drones espions contre la fraude fiscale », « Les drones : nouvelle arme du Fisc argentin » – Ah, bon ? (C’est sans doute parce que l’Argentine a touché le fond du fond qu’elle trouve des idées ; c’est pas encore le cas pour La Réunion…)
Il est donc vital pour l’Argentine de trouver des sous. Où ça?? – Mais là où ils sont, chez les vrais riches, qui non contents d’être riches s’adonnent à la fraude fiscale via… LA CONSTRUCTION ILLÉGALE !!! – de luxueux ensembles immobiliers, des petits palaces…
Qui va s’occuper de la récupération ? Mais le Fisc, bien sûr, c’est son boulot, non ? (Le Fisc-Peï préfère, lui, pourchasser les petits contribuables…)
Et comment trouver à coup sûr les fraudeurs ? Mais avec un drone, voyons ! – (Il ne coûte que 40 000 dollars (Même pas le prix d’un Kabar…), survole sans problème le paysage, détecte les immeubles et piscines non fiscalisés, les livre tout crus aux Services fiscaux. (N’est-ce-pas Victoria/Annette et autres « Dix-pour-cent » ?) Tout ce qu’il faut pour remplir les caisses de l’État, oui ?
De Février à Septembre 2014, le système anti-fraude argentin « Mesi » a recensé, rien qu’à Buenos Aires, 120 000 fraudeurs et engrangé 2 millions de dollars, sans compter les amendes…
Ce qui me surprend le plus dans cette affaire c’est que je sois la seule que ça intéresse, ICI, à La Réunion, où cette information est passée totalement au bleu par nos Médias-Peï. Pourtant, à partir des 40% de constructions illégales de La Réunion (dont les piscines ciblées par Gilbert Annette en décembre 2008…), non fiscalisées depuis 10, 20 ans ou plus, imaginez la manne, imaginez !! – (http://corruption97400.eklablog.com)
Juliette Caranta-Pavard
