Il était recherché depuis 6 mois, mis en cause dans des affaires de violences avec armes. Gaël, 37 ans, interpellé vendredi, a finalement été jugé ce lundi sur le mode de la comparution immédiate pour trois épisodes de violence. La procédure, en cours d’investigation, s’est accélérée le 28 juin dernier alors qu’il est suspecté d’avoir tiré en direction d’un bar à la Ravine des Cabris.
Le trentenaire, passionné de lapins géants de compagnie qu’il élève à Cilaos, mais aussi d’armes confie-t-il, s’emporte facilement et dégaine couteau à cran d’arrêt, matraque ou encore fusil à pompe.
Le 2 décembre 2018 à St-Pierre, le conflit de voisinage a dégénéré d’abord entre femmes pour une vague histoire de chiens. Si le voisin entreprend de s’interposer pour les séparer, Gaël ressort de son domicile avec un fusil à pompe et tire en l’air. A l’arrivée de la police, le trentenaire a déjà pris la fuite. Selon les parties civiles, le prévenu "se prend pour un caïd dans le quartier" et "fait vivre un véritable enfer" à cette famille qui a dû déménager.
Alors qu’un avis de recherche est lancé à son encontre, Gaël refait surface en janvier 2019. Le 28 janvier, il crève les pneus d’une voiture qui gênait sa sortie du parking de Carrefour. Quelques jours plus tard, il menace avec un couteau et une matraque télescopique un homme qui avait demandé à la femme du prévenu d’éteindre le moteur de leur véhicule devant le dépôt de Mr Bricolage Canabady. "On n’habite pas au Far West"
Le trentenaire, passionné de lapins géants de compagnie qu’il élève à Cilaos, mais aussi d’armes confie-t-il, s’emporte facilement et dégaine couteau à cran d’arrêt, matraque ou encore fusil à pompe.
Le 2 décembre 2018 à St-Pierre, le conflit de voisinage a dégénéré d’abord entre femmes pour une vague histoire de chiens. Si le voisin entreprend de s’interposer pour les séparer, Gaël ressort de son domicile avec un fusil à pompe et tire en l’air. A l’arrivée de la police, le trentenaire a déjà pris la fuite. Selon les parties civiles, le prévenu "se prend pour un caïd dans le quartier" et "fait vivre un véritable enfer" à cette famille qui a dû déménager.
Alors qu’un avis de recherche est lancé à son encontre, Gaël refait surface en janvier 2019. Le 28 janvier, il crève les pneus d’une voiture qui gênait sa sortie du parking de Carrefour. Quelques jours plus tard, il menace avec un couteau et une matraque télescopique un homme qui avait demandé à la femme du prévenu d’éteindre le moteur de leur véhicule devant le dépôt de Mr Bricolage Canabady.
A la barre, Gaël reconnaît une partie des faits et exprime des regrets. "Je sais que ce n’est pas bien, que ce n’est pas un comportement à avoir". Des pieds de zamal ont été découverts chez lui, mais Gaël avoue également consommer régulièrement de la chimique. Aucune procédure n’a pour le moment été lancée à son encontre concernant son implication dans un trafic de tabac chimique.
"Il dit qu’il a besoin d’une arme mais on n’habite pas au Far West", a lancé le parquet qui souligne son implication dans d’autres procédures. "Il peut se montrer violent et avoir des réactions disproportionnées". 15 mentions notamment pour violences avec arme figurent à son casier.
Pour sa défense, son conseil a plaidé l’absence de certificats médicaux et de jours d’incapacité totale de travail au dossier. Mais surtout, malgré son casier chargé, "une dernière chance à donner" à ce père de deux enfants dont la mère est décédée le 29 juin dernier, retrouvée sans vie par leur fils de 11 ans.
Gaël a finalement été relaxé des violences sur la femme de son ex-voisin et des agents de sécurité de l’enseigne de bricolage. En revanche, il a été condamné à 12 mois de prison dont 4 avec sursis et 2 ans de mise à l’épreuve pour l’altercation avec son voisin, celle sur le dépôt de Mr Bricolage et les pneus crevés. Son maintien en détention, l’obligation de travailler, de suivre des soins et d’indemniser les victimes ont également été prononcés. L’amateur d’arme a interdiction d’en porter durant 5 ans.
"Il dit qu’il a besoin d’une arme mais on n’habite pas au Far West", a lancé le parquet qui souligne son implication dans d’autres procédures. "Il peut se montrer violent et avoir des réactions disproportionnées". 15 mentions notamment pour violences avec arme figurent à son casier.
Pour sa défense, son conseil a plaidé l’absence de certificats médicaux et de jours d’incapacité totale de travail au dossier. Mais surtout, malgré son casier chargé, "une dernière chance à donner" à ce père de deux enfants dont la mère est décédée le 29 juin dernier, retrouvée sans vie par leur fils de 11 ans.
Gaël a finalement été relaxé des violences sur la femme de son ex-voisin et des agents de sécurité de l’enseigne de bricolage. En revanche, il a été condamné à 12 mois de prison dont 4 avec sursis et 2 ans de mise à l’épreuve pour l’altercation avec son voisin, celle sur le dépôt de Mr Bricolage et les pneus crevés. Son maintien en détention, l’obligation de travailler, de suivre des soins et d’indemniser les victimes ont également été prononcés. L’amateur d’arme a interdiction d’en porter durant 5 ans.