
Après plusieurs semaines de mobilisation, le gouvernement a gagné sur le terrain de la légalité "mais nous avons gagné sur le terrain de la légitimité", estime l'intersyndicale. Le représentant de la CFE/CGC a ajouté que si "le gouvernement pense avoir gagné, le malaise social qui a été révélé par cette réforme est bien présent".
Si, "le moyen d'action qu'est la manifestation se referme aujourd'hui'', estime Jean-Pierre Técher de la CFDT, l'heure n'est pour autant pas à la résignation. Dans très peu de temps, une fois la fin de l'année achevée, l'intersyndicale compte bien revenir au front, munie de propositions concrètes. Alors, ce sera aux élus et au patronat de tendre l'oreille…
"Il nous faut relancer le débat sur une situation plus globale", insiste Paul Junot, représentant syndical de la CFTC, qui est parti du "cas d'école" de l'Arast pour montrer que si des solutions n'ont pu être trouvées à ce niveau, il sera bien difficile de gérer une situation plus vaste. "Nos théories économiques sont trop fragiles et doivent être réétudiées", a-t-il assuré.
Les licenciements économiques se poursuivent dans le BTP
La mobilisation a mis en lumière une situation criante des salariés. "La tâche qui nous attend, dans les mois à venir, est de proposer un projet social pour la Réunion", souhaite Jean-Pierre Técher. D'autant que les uns et les autres ne sont pas franchement optimistes pour l'année 2011. A entendre un représentant de la CGTR BTP, cette semaine encore, des licenciements économiques vont être prononcés dans plusieurs entreprises, et l'année prochaine ne promet pas de meilleures retombées. En aparté, il a été rappelé que le secteur attend impatiemment la mise en place d'un guichet unique pour le BTP, dont une réunion de travail avec un représentant du Préfet devrait ouvrir de réelles perspectives cette semaine.
La question de la fin des droits des 10.000 licenciés a également été posée. "Ils étaient jusque là indemnisés mais quand ils vont arriver en fin de droit, que va-t-il se passer. Il est aussi de notre responsabilité d'anticiper cette sortie de droits et de faire des propositions", a exprimé Jean-Pierre Técher.
76% de la population attend un mouvement social
Pour Max Banon de la CGTR, "cette conférence de presse qui s'inscrit dans la journée nationale d'actions, permet de rappeler que selon un sondage Sofres, 76% de la population réunionnaise attend un mouvement social avec comme cause principale, l'emploi". Des réunions de travail de l'intersyndicale ont démarré sur différentes thématiques : emploi, travail, souffrance en milieu professionnel… "Mais c'est aussi à la population de montrer son mécontentement. La venue de la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, en début de semaine prochaine, est l'occasion de faire entendre sa voix…", a-t-il déclaré.
Cécile Chèze de la Saiper a porté le message de l'Education nationale : "Nous sommes sensibles aux difficultés rencontrées actuellement dans tous les secteurs. Au niveau de l'Education nationale, on ressent une baisse de budget au sein des établissements", explique la représentante syndicale. Effectif moyen par classe en hausse, baisse de l'effectif du personnel, mauvaises conditions de travail, suppression de la formation IUFM… Les grands points noirs ont été rappelés.
Enfin, la parole aux jeunes. Camille Maillot de l'UNEF a salué l'ampleur du mouvement social de ces dernières semaines avant de rappeler toutefois que d'autres combats sont attendus, notamment sur le budget : "la rentrée 2011 s'annonce encore plus difficile".
Si, "le moyen d'action qu'est la manifestation se referme aujourd'hui'', estime Jean-Pierre Técher de la CFDT, l'heure n'est pour autant pas à la résignation. Dans très peu de temps, une fois la fin de l'année achevée, l'intersyndicale compte bien revenir au front, munie de propositions concrètes. Alors, ce sera aux élus et au patronat de tendre l'oreille…
"Il nous faut relancer le débat sur une situation plus globale", insiste Paul Junot, représentant syndical de la CFTC, qui est parti du "cas d'école" de l'Arast pour montrer que si des solutions n'ont pu être trouvées à ce niveau, il sera bien difficile de gérer une situation plus vaste. "Nos théories économiques sont trop fragiles et doivent être réétudiées", a-t-il assuré.
Les licenciements économiques se poursuivent dans le BTP
La mobilisation a mis en lumière une situation criante des salariés. "La tâche qui nous attend, dans les mois à venir, est de proposer un projet social pour la Réunion", souhaite Jean-Pierre Técher. D'autant que les uns et les autres ne sont pas franchement optimistes pour l'année 2011. A entendre un représentant de la CGTR BTP, cette semaine encore, des licenciements économiques vont être prononcés dans plusieurs entreprises, et l'année prochaine ne promet pas de meilleures retombées. En aparté, il a été rappelé que le secteur attend impatiemment la mise en place d'un guichet unique pour le BTP, dont une réunion de travail avec un représentant du Préfet devrait ouvrir de réelles perspectives cette semaine.
La question de la fin des droits des 10.000 licenciés a également été posée. "Ils étaient jusque là indemnisés mais quand ils vont arriver en fin de droit, que va-t-il se passer. Il est aussi de notre responsabilité d'anticiper cette sortie de droits et de faire des propositions", a exprimé Jean-Pierre Técher.
76% de la population attend un mouvement social
Pour Max Banon de la CGTR, "cette conférence de presse qui s'inscrit dans la journée nationale d'actions, permet de rappeler que selon un sondage Sofres, 76% de la population réunionnaise attend un mouvement social avec comme cause principale, l'emploi". Des réunions de travail de l'intersyndicale ont démarré sur différentes thématiques : emploi, travail, souffrance en milieu professionnel… "Mais c'est aussi à la population de montrer son mécontentement. La venue de la ministre de l'Outre-mer, Marie-Luce Penchard, en début de semaine prochaine, est l'occasion de faire entendre sa voix…", a-t-il déclaré.
Cécile Chèze de la Saiper a porté le message de l'Education nationale : "Nous sommes sensibles aux difficultés rencontrées actuellement dans tous les secteurs. Au niveau de l'Education nationale, on ressent une baisse de budget au sein des établissements", explique la représentante syndicale. Effectif moyen par classe en hausse, baisse de l'effectif du personnel, mauvaises conditions de travail, suppression de la formation IUFM… Les grands points noirs ont été rappelés.
Enfin, la parole aux jeunes. Camille Maillot de l'UNEF a salué l'ampleur du mouvement social de ces dernières semaines avant de rappeler toutefois que d'autres combats sont attendus, notamment sur le budget : "la rentrée 2011 s'annonce encore plus difficile".