
Tous les indicateurs vitaux ont dépassé leurs limites Depuis les années 1970 avec le rapport Meadows, scientifiques, personnalités publiques, politiques, religieuses, chef.fes d’entreprise, journalistes, citoyen.ne.s de toute condition font le même constat : tous les indicateurs vitaux ont dépassé leurs limites. Le dérèglement des saisons, l’augmentation des températures, les pollutions, l’acidification des océans, les sécheresses, l’érosion constante de la biodiversité, la progression de la faim et la croissance de la pauvreté démontrent jour après jour que l’Humanité court aveuglement vers la mort, comme le rappelle Antonio Gutteres, secrétaire général des Nations unies.
Vu l’urgence, l’heure n’est plus à la transition, mais bien à la transformation écologique de notre société et de notre territoire. La technologie ne sera pas suffisante pour relever ce défi. Sur notre territoire de nombreuses initiatives portées par des citoyen.ne.s engagé.e.s pour la défense des biens communs et du monde vivant se développent. Elles sont l’expression d’une vitalité et d’une ingéniosité sans limite. Néanmoins ces initiatives très locales ne sont pas suffisantes pour radicalement emprunter la voie de la transformation.
Pour la Voix citoyenne - La Réunion, la transformation écologique de l’île doit s’appuyer sur 4 grands axes simples, compris et partagés par tous :
1/ Se loger et vivre mieux o Résorber l’habitat insalubre en faisant preuve de sobriété foncière ; o Réaliser un grand plan de rénovation énergétique des bâtiments, pourvoyeur d’emploi non délocalisable.
2/ Se nourrir mieux en faisant la révolution agricole réunionnaise :
o Développer l’agriculture agroécologique locale et la diversification agricole pour sortir de la dépendance extérieure ;
o Encourager de nouveaux modèles alimentaires fondés sur les légumineuses (haricots, pois, zantac…) et le végétal.
3/ Travailler et produire mieux
o Encourager la sobriété énergétique dans tous les secteurs d’activité ;
o Développer massivement les énergies renouvelables (solaire, vent et océan) ;
o Créer un secteur touristique plus durable et plus authentique ; o Développer l’économie circulaire qui valorise des déchets et crée de l’emploi sur le territoire.
4/ Se déplacer mieux
o Construire des infrastructures pour du transport en commun de masse et valoriser les autres formes de mobi lité active plus respectueuses de la planète et bonnes pour la santé (marche, vélo…) ;
o Mener une politique dissuasive contre l’utilisation quotidienne de la voiture individuelle ;
o Adapter les ports et les aéroports au changement climatique et à la contrainte carbone.
Pour y parvenir, les citoyen.nes des entreprises, des collectivités locales et de l’administration centrale doivent mutuellement se faire confiance, développer dans leur organisation le travail en transversalité et générer de l’intelligence collective. Nou lé kakap, nou lé pré, nou lé déterminé et nou lé zoyeu de participer au combat collectif du siècle, le combat pour le monde Vivant !
Giovanni PAYET pour la Voix citoyenne - La Réunion
Vu l’urgence, l’heure n’est plus à la transition, mais bien à la transformation écologique de notre société et de notre territoire. La technologie ne sera pas suffisante pour relever ce défi. Sur notre territoire de nombreuses initiatives portées par des citoyen.ne.s engagé.e.s pour la défense des biens communs et du monde vivant se développent. Elles sont l’expression d’une vitalité et d’une ingéniosité sans limite. Néanmoins ces initiatives très locales ne sont pas suffisantes pour radicalement emprunter la voie de la transformation.
Pour la Voix citoyenne - La Réunion, la transformation écologique de l’île doit s’appuyer sur 4 grands axes simples, compris et partagés par tous :
1/ Se loger et vivre mieux o Résorber l’habitat insalubre en faisant preuve de sobriété foncière ; o Réaliser un grand plan de rénovation énergétique des bâtiments, pourvoyeur d’emploi non délocalisable.
2/ Se nourrir mieux en faisant la révolution agricole réunionnaise :
o Développer l’agriculture agroécologique locale et la diversification agricole pour sortir de la dépendance extérieure ;
o Encourager de nouveaux modèles alimentaires fondés sur les légumineuses (haricots, pois, zantac…) et le végétal.
3/ Travailler et produire mieux
o Encourager la sobriété énergétique dans tous les secteurs d’activité ;
o Développer massivement les énergies renouvelables (solaire, vent et océan) ;
o Créer un secteur touristique plus durable et plus authentique ; o Développer l’économie circulaire qui valorise des déchets et crée de l’emploi sur le territoire.
4/ Se déplacer mieux
o Construire des infrastructures pour du transport en commun de masse et valoriser les autres formes de mobi lité active plus respectueuses de la planète et bonnes pour la santé (marche, vélo…) ;
o Mener une politique dissuasive contre l’utilisation quotidienne de la voiture individuelle ;
o Adapter les ports et les aéroports au changement climatique et à la contrainte carbone.
Pour y parvenir, les citoyen.nes des entreprises, des collectivités locales et de l’administration centrale doivent mutuellement se faire confiance, développer dans leur organisation le travail en transversalité et générer de l’intelligence collective. Nou lé kakap, nou lé pré, nou lé déterminé et nou lé zoyeu de participer au combat collectif du siècle, le combat pour le monde Vivant !
Giovanni PAYET pour la Voix citoyenne - La Réunion