A l’occasion du 4 janvier, "Journée mondiale du Braille", le comité Valentin Haüy (AVH) de La Réunion a décidé d’ouvrir ses portes lors d’une matinée de démonstration dans son local, à Saint-Pierre. Tablette à papier puis machine Perkins et plus récemment des tablettes numériques qui permettent de se connecter à son smartphone... Le braille, inventé au 19e siècle et perfectionné par Louis Braille, est un outil indispensable pour les aveugles et les malvoyants.
Jean-Philippe Sévagamy, qui anime des ateliers au sein de l’association, a perdu la vue en 1996. En l’espace d’un mois il a appris le braille. "C’était plus ou moins facile parce que dans ma tête j’avais accepté l’handicap". Un outil qui l’aide au quotidien et qu’il ne faut pas oublier au détriment du numérique et de l’audio.
Un avis que partage Aleksin Cuvelier membre du bureau du comité AVH. Le comité qui oeuvre depuis 10 ans à La Réunion entend développer le braille sous toutes ses formes. Si des efforts restent à faire en terme d’accessibilité dans les administrations ou les commerces, Aleksin Cuvelier relève que "la synthèse vocale sur les tablettes ou les ordinateurs n’apporte pas l’orthographe". Ces progrès technologiques ont un coût. "L’instauration et la célébration de cette Journée mondiale permet ainsi de faire entendre à tous y compris aux constructeurs qu’il est nécessaire de baisser les prix de ces technologiques pour les rendre plus accessibles". La transcription de la littérature réunionnaise fait également partie des actions que mène le comité: cette année, "Voulvoul" de Mari Sizay devrait être transcrit en braille.
L’enjeu se situe aussi dans les liens à tisser entre les voyants et les malvoyants. Ce lundi matin, Morgane, 17 ans, a participé à l’atelier proposé par l’association et tenté d’apprendre le braille. Un apprentissage qui demande du temps et de la patience et évidemment de se laisser guider par son sens du toucher.
Jean-Philippe Sévagamy, qui anime des ateliers au sein de l’association, a perdu la vue en 1996. En l’espace d’un mois il a appris le braille. "C’était plus ou moins facile parce que dans ma tête j’avais accepté l’handicap". Un outil qui l’aide au quotidien et qu’il ne faut pas oublier au détriment du numérique et de l’audio.
Un avis que partage Aleksin Cuvelier membre du bureau du comité AVH. Le comité qui oeuvre depuis 10 ans à La Réunion entend développer le braille sous toutes ses formes. Si des efforts restent à faire en terme d’accessibilité dans les administrations ou les commerces, Aleksin Cuvelier relève que "la synthèse vocale sur les tablettes ou les ordinateurs n’apporte pas l’orthographe". Ces progrès technologiques ont un coût. "L’instauration et la célébration de cette Journée mondiale permet ainsi de faire entendre à tous y compris aux constructeurs qu’il est nécessaire de baisser les prix de ces technologiques pour les rendre plus accessibles". La transcription de la littérature réunionnaise fait également partie des actions que mène le comité: cette année, "Voulvoul" de Mari Sizay devrait être transcrit en braille.
L’enjeu se situe aussi dans les liens à tisser entre les voyants et les malvoyants. Ce lundi matin, Morgane, 17 ans, a participé à l’atelier proposé par l’association et tenté d’apprendre le braille. Un apprentissage qui demande du temps et de la patience et évidemment de se laisser guider par son sens du toucher.