Tous les ans, des millions de malades en phase terminale éprouvent des douleurs et une détresse inutiles, car ils ne connaissent pas les soins dont ils ont besoin ou parce qu’ils ne peuvent pas y accéder. La journée mondiale des soins palliatifs est une journée unitaire d’action qui permet de promouvoir et de soutenir les soins palliatifs dans le monde entier.
Qu’appelle-t-on soins palliatifs? Tous les soins actifs délivrés dans une approche globale de la personne atteinte d’une maladie grave, évolutive ou terminale. L’objectif de ces soins et de soulager les douleurs physiques et les autres symptômes, mais aussi de prendre en compte la souffrance psychologique, sociale et spirituelle.
Ce jour, au GHER (Groupe Hospitalier Est Réunion), des médecins, infirmiers, psychologues, assistantes sociales… ont tenté de faire reculer les clichés qui circulent (coût, mise en place des soins, accompagnement,…). Cette journée est l’occasion pour les professionnels de santé de rappeler que les malades sont des personnes vivantes à part entière et non des patients en sursis ou des mourants.
Les soins et l’accompagnement sont interdisciplinaires. Ceux qui dispensent des soins palliatifs se refusent à provoquer intentionnellement la mort, s’efforcent de préserver la meilleure qualité de vie possible jusqu’au décès et proposent un soutien aux proches en deuil.
Il existe trois types de structures pour accueillir les patients en institution: les Unités de Soins Palliatifs (accueil pour une durée limitée), les équipes mobiles de soins palliatifs (aide, soutien, écoute active, conseils aux patients dans divers services), lits identifiés en soins palliatifs (connexion entre le domicile et les établissements).