Le début de la conférence de presse a d'abord été marquée par une surprise : la présence de Mémona Hintermann Affejee, la Réunionnaise ancienne grand reporter sur France 2 et France 3. Celle qui a longtemps été membre du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel (CSA) a expliqué sa présence : "Je n'ai jamais fait ce que je vais faire. Je n'ai jamais de ma vie pris partie pour quelqu'un politiquement. Je suis très méfiante. Mais je suis fière d'être ici aujourd'hui pour soutenir Didier Robert car il fait ce qu'il dit. Et en plus il le dit doucement. Et je serai fière d'être invitée à assister à un de vos conseils municipaux une fois que vous serez élus".
Mais avant, chacune des co-listières a pris la parole, pour des témoignages souvent très touchants.
Après que Yasmine Auber a appelé toutes les Réunionnaises à être des "femmes deboute", que Sophie Repiquet a mis en exergue la chance qu'ont les femmes vivant ici d'être à la fois françaises, réunionnaises et européennes, une chance dont elle avait pris conscience en voyageant, ou que Faouzia Vitry a révélé son parcours qui lui a permis, aujourd'hui, de participer à la construction de la société réunionnaise, c'est Linda Poudroux qui a été la première à faire couler les larmes dans l'assistance.
L'ancienne Gilet jaune de la Montagne a révélé comment elle avait été harcelée à l'école, ce qui ne l'avait pas empêché de finir sa scolarité avec 19 de moyenne. Après un parcours difficile, elle a fini au SDIS où elle a été victime de discrimination sous la présidence de Nassimah Dindar, ce qui l'a amenée à déposer plusieurs plaintes. La voix cassée, elle a affirmé :"Je n'ai pas envie qu'aucune d'entre nous ne subisse ce que j'ai vécu. Plus jamais". D'où le sens de son engagement sur la liste de Didier Robert.
C'est ensuite au tour d'Anicha Lebeau de prendre la parole. La conseillère régionale, qui reconnait elle-même avoir "une grande gueule", est apparue sous un tout autre jour. Elle a osé raconter comment son ex-compagnon l'avait battue régulièrement, avant un soir de la mettre dehors avec ses deux enfants, parce qu'elle avait osé lui reprocher ses infidélités. Après avoir vécu deux mois au foyer des Jonquilles, elle avoue avoir été sauvée grâce notamment à Jean-René Dreinaza qui lui a offert deux gants de boxe et qui l'a incitée à se mettre à la boxe française. Devenue championne, elle a trouvé la force de reprendre ses études et se dit fière de voir ce que sont devenus ses deux fils aujourd'hui. Pour autant, elle affirme ne pas stigmatiser les hommes puisqu'elle est aujourd'hui remariée et qu'un petit garçon est né de cette nouvelle union. Enfin, elle a adopté la fille d'une amie gravement malade, une petite malgache, dont elle se dit très fière. "Ce matin, j'ai osé mettre une robe et me maquiller pour vous les femmes", a-t-elle avoué, après avoir révélé qu'elle ne mettait que des jeans et des vêtements à manches longues pour cacher les cicatrices laissées par les coups de couteau portés par son premier compagnon.
Beaucoup de personnes présentes, là aussi, ont eu beaucoup de mal à retenir leurs larmes.
Dans sa conclusion, Didier Robert s'est dit fier d'être entouré de co-listières d'une telle qualité et aussi courageuses. Et il s'est fixé deux priorités : Bien sûr, tout mettre en oeuvre pour lutter contre les violences intra-familiales, mais il a insisté sur la nécessité de porter une attention particulière aux grossesses précoces qui peuvent gâcher la vie de bien des femmes quand elles ne sont pas désirées.
L'autre axe consistera à mettre en avant des femmes réunionnaises qui nous ont quittés et qui ont marqué l'Histoire de La Réunion. Et de citer par exemple Valérie Bénard et Danièle Lenormand, deux conseillères régionales décédées en cours de mandat, mais aussi Denise Nillayenom au Tampon, une des premières femmes engagées en politique. Avec une attention particulière pour Marie Caze, une Française dont le mariage avec le Malgache Jean Mousse a donné naissance le 14 avril 1668 à Anne Mousse, la première enfant née à La Réunion. Marie Caze et Jean Mousse ont contribué à bâtir à leur image la société réunionnaise d'aujourd'hui, dans la mixité qui fait notre force et notre fierté.
Mais avant, chacune des co-listières a pris la parole, pour des témoignages souvent très touchants.
Après que Yasmine Auber a appelé toutes les Réunionnaises à être des "femmes deboute", que Sophie Repiquet a mis en exergue la chance qu'ont les femmes vivant ici d'être à la fois françaises, réunionnaises et européennes, une chance dont elle avait pris conscience en voyageant, ou que Faouzia Vitry a révélé son parcours qui lui a permis, aujourd'hui, de participer à la construction de la société réunionnaise, c'est Linda Poudroux qui a été la première à faire couler les larmes dans l'assistance.
L'ancienne Gilet jaune de la Montagne a révélé comment elle avait été harcelée à l'école, ce qui ne l'avait pas empêché de finir sa scolarité avec 19 de moyenne. Après un parcours difficile, elle a fini au SDIS où elle a été victime de discrimination sous la présidence de Nassimah Dindar, ce qui l'a amenée à déposer plusieurs plaintes. La voix cassée, elle a affirmé :"Je n'ai pas envie qu'aucune d'entre nous ne subisse ce que j'ai vécu. Plus jamais". D'où le sens de son engagement sur la liste de Didier Robert.
C'est ensuite au tour d'Anicha Lebeau de prendre la parole. La conseillère régionale, qui reconnait elle-même avoir "une grande gueule", est apparue sous un tout autre jour. Elle a osé raconter comment son ex-compagnon l'avait battue régulièrement, avant un soir de la mettre dehors avec ses deux enfants, parce qu'elle avait osé lui reprocher ses infidélités. Après avoir vécu deux mois au foyer des Jonquilles, elle avoue avoir été sauvée grâce notamment à Jean-René Dreinaza qui lui a offert deux gants de boxe et qui l'a incitée à se mettre à la boxe française. Devenue championne, elle a trouvé la force de reprendre ses études et se dit fière de voir ce que sont devenus ses deux fils aujourd'hui. Pour autant, elle affirme ne pas stigmatiser les hommes puisqu'elle est aujourd'hui remariée et qu'un petit garçon est né de cette nouvelle union. Enfin, elle a adopté la fille d'une amie gravement malade, une petite malgache, dont elle se dit très fière. "Ce matin, j'ai osé mettre une robe et me maquiller pour vous les femmes", a-t-elle avoué, après avoir révélé qu'elle ne mettait que des jeans et des vêtements à manches longues pour cacher les cicatrices laissées par les coups de couteau portés par son premier compagnon.
Beaucoup de personnes présentes, là aussi, ont eu beaucoup de mal à retenir leurs larmes.
Dans sa conclusion, Didier Robert s'est dit fier d'être entouré de co-listières d'une telle qualité et aussi courageuses. Et il s'est fixé deux priorités : Bien sûr, tout mettre en oeuvre pour lutter contre les violences intra-familiales, mais il a insisté sur la nécessité de porter une attention particulière aux grossesses précoces qui peuvent gâcher la vie de bien des femmes quand elles ne sont pas désirées.
L'autre axe consistera à mettre en avant des femmes réunionnaises qui nous ont quittés et qui ont marqué l'Histoire de La Réunion. Et de citer par exemple Valérie Bénard et Danièle Lenormand, deux conseillères régionales décédées en cours de mandat, mais aussi Denise Nillayenom au Tampon, une des premières femmes engagées en politique. Avec une attention particulière pour Marie Caze, une Française dont le mariage avec le Malgache Jean Mousse a donné naissance le 14 avril 1668 à Anne Mousse, la première enfant née à La Réunion. Marie Caze et Jean Mousse ont contribué à bâtir à leur image la société réunionnaise d'aujourd'hui, dans la mixité qui fait notre force et notre fierté.