« Faire en sorte que Sainte-Suzanne soit imbriquée dans La Réunion de demain ». C’est l’objectif que Johny Adekalom porte pour la commune à l’occasion de ces municipales dans la commune. Le candidat du PACTE (Proposer Agir Construire Tous Ensemble), soutenu par l’UDI pour ce scrutin, a dévoilé ce mercredi les grandes lignes de son programme, très axé sur le social et un nouveau mode de gouvernance.
On ne le reprendra pas à deux fois. Johny Adekalom, dont le mouvement PACTE avait fait alliance avec Maurice Gironcel au 2e tour 2012 et dès le premier tour du scrutin de 2014, compte bien faire cavalier seul pour ces élections 2020. « On s’est engagé avec le PACTE en 2014 avec Maurice Gironcel qui avait même signé une convention. Mais dès 2014, j’ai observé par son comportement qu’il a fait un virage à 180° en ne respectant pas ses engagements. Il s’est bafoué et a manqué à sa parole donnée vis-à-vis de notre équipe », dénonce Johny Adekalom, qui assure qu’il ne fera « aucun accord avec celui qui a menti à la population ». « Qu’il aille seul à ces élections je ne serai pas à ses côtés. Aujourd’hui ma candidature s’inscrit dans le ‘tout sauf Gironcel’, il a triché avec nous et trichera de nouveau », poursuit-il. Les discussions avec les autres candidats sont-elles « toujours en cours ».
Parmi les grands axes de son programme en cas de victoire : le social, l’emploi, les transports et le sport. Sur le premier point, Johny Adekalom souhaite la création d’un hôpital de jour « pour nos aînés » afin de les accompagner et recréer du lien social entre eux et les plus jeunes. Pour les jeunes, des actions seront mises en place à travers le Comité Jeunes de Sainte-Suzanne, en partenariat avec l’équipe administrative municipale notamment dans les volets culturels et sportifs. « Pour nos enfants, on va proposer un plan d’éducation beaucoup plus fort, qui passera notamment par la réhabilitation des écoles pour offrir aux enfants des locaux appropriés », explique-t-il. Sur la cantine scolaire, Johny Adekalom et son équipe proposent de la rendre gratuite, à condition de trouver tout d’abord les financements pour la rendre possible. « Nous n’annonçons pas pour faire rêver » se justifie-t-il.
Johny Adekalom s’engage aussi à mener une politique de transparence lors de mandature 2020-2026 et compte consulter la population aussi bien sur les projets portés par son équipe que sur les subventions allouées aux associations. « Nous ferons un audit en cas de victoire. Moi aux commandes, les deniers publics seront bien investis », assure-t-il.
Le candidat du PACTE compte également donner un « nouveau cap » dans le domaine de l’emploi et s’engage sur la prochaine mandature à faire baisser le chômage de cinq points. Cela passera par un travail « poussé » avec le monde économique et les acteurs institutionnels comme le Pôle emploi, les Missions locales, la Région ou le Département, mais aussi par la mise en place de cellule pour l’accompagnement des jeunes. « Il faut redonner de l’espoir à une jeunesse en perdition. Ce sera mon propre bilan personnel parce que c’est mon métier primaire », martèle Johny Adekalom
Dans le domaine social, il propose la création d’un CAS (comité action sociale) pour remédier aux lourdeurs administratives du CCAS et qui palliera les plus gros problèmes de la vie rencontrés par les administrés, mais aussi d’un espace ressources handicap (ERH) pour faciliter les rencontres entre la population et les professionnels. Le sport sera également un des grands projets de Johny Adekalom, qui veut sur le territoire de Sainte-Suzanne la construction d’un grand Stadium multisports avec piscine chauffée, salles de danse, mais aussi un octogone dédié au MMA. « Nous avons la chance à Sainte-Suzanne d’avoir des champions en sport de combat comme Mathieu Boucher, Gaëtan Adekalom, Ludovic Atchapin ou encore Wilfrid Sellaye (colistier de Johny Adekalom, ndlr). Ce Stadium sera l’opportunité pour eux de s’exprimer et montrer que Sainte-Suzanne est une ville de champions ».
Concernant l’aménagement du territoire, Johny Adekalom milite pour une extension du tram vers la commune et appelle aussi bien la Région (avec son Run Rail) et la Cinor (TAO) à s’entendre pour une mutualisation des moyens, mais surtout « de ne pas oublier Sainte-Suzanne ».