JEAN-MARIE VIRAPOULLE MAUVAIS PERDANT
Jean-Marie Virapoullé a annoncé qu’il forme un recours, pour des motifs de pure forme, contre mon élection en qualité de maire de Saint-André par le conseil municipal réuni le 4 juillet dernier, ainsi que contre celle des treize adjoints.
C’est son droit, mais sa démarche dénote un comportement que précisément la population de Saint-André a sanctionné le 28 juin.
Visiblement les Virapoullé père et fils n’acceptent pas d’être « dépossédés » de ce qu’ils considèrent comme un « bien familial » et cherchent à déconsidérer une élection obtenue démocratiquement. Ils se sont encore illustrés, en pure perte, lors de la mise en place de l’exécutif de la Cirest.
Jean-Marie Virapoullé conteste des délibérations pour lesquelles il a brillé, lui et ses colistiers élus de l’opposition, par leur absence. C’est ce qu’il appelle sans doute faire de « la résistance » mais il manque visiblement le courage. Là encore la famille a du mal à se faire à l’esprit et au processus de la démocratie, parlant de résistance comme si mon élection était un coup d’Etat !…
Et les Virapoullé sont les derniers à pouvoir donner des leçons en matière de respect de la loi, eux qui pendant l’état d’urgence sanitaire se sont assis précisément sur la loi qui prescrivait d’informer les conseillers municipaux des décisions prises dans le cadre de délégations du conseil municipal. Conseil que le maire n’a jamais réuni par ailleurs.
Dois-je rappeler que c’est pour infraction grave à la loi que l’ancien maire Jean-Paul Virapoullé a été traduit devant le tribunal correctionnel le 3 juillet dernier ?
Les combats d’arrière-garde d’aujourd’hui, qui sont toujours le fait de mauvais perdants, ne changeront rien à la réalité, la seule qui vaille en démocratie : le verdict rendu par les urnes le 28 juin !
Joé Bédier
Maire de Saint-André