"Le président du conseil régional a convoqué une séance plénière pour ce 16 juin.
Cette réunion présente deux anomalies graves.
La première est qu’elle intervient après plus de six mois de « vacances » depuis la dernière réunion du 19 décembre 2016. Or la loi, reprise dans le code général des collectivités territoriales, fait obligation au président de convoquer une assemblée plénière au moins une fois par trimestre. Le premier constat est ainsi celui d’un responsable d’une grande collectivité territoriale qui ne respecte pas la loi.
Mais au-delà de la loi il y a une négligence plus que coupable non seulement par rapport à l’exercice normal des compétences importantes et sensibles de la région (économie, formation, éducation, transports, environnement…), mais surtout au regard des graves problèmes que connait la Réunion. Quel crédit peut-on accorder à une majorité qui se met ainsi en vacances quand le territoire est aux prises avec des dossiers aussi lourds que le chômage, la précarité, les retards en matière d’éducation et de formation ?…
Les Réunionnais accepteront de moins en moins le spectacle d’élus qu’on voit plus en voyage qu’au travail dans les instances où les décisions les plus importantes doivent être prises.
Il y a dans cette affaire une seconde anomalie, c’est la fixation de la date de la session deux jours avant le second tour des élections législatives. Une réunion qui sera bien sûr accompagnée d’une communication sur l’action de la région et de sa majorité de droite et qui est voulue comme un coup de pouce aux candidats que présente cette dernière. Si les dossiers sont plus durs à traiter au point de trainer six mois, en matière électorale on ne néglige rien !
En ma qualité de conseiller régional je suis assidu aux réunions, notamment de la commission dont je fais partie et c’est la moindre des choses pour un élu ayant reçu cette mission de la population. Je ne participerai cependant pas à une réunion organisée dans les conditions qu’on vient de voir, refusant de cautionner de telles pratiques".
Joé BEDIER
Conseiller régional
Cette réunion présente deux anomalies graves.
La première est qu’elle intervient après plus de six mois de « vacances » depuis la dernière réunion du 19 décembre 2016. Or la loi, reprise dans le code général des collectivités territoriales, fait obligation au président de convoquer une assemblée plénière au moins une fois par trimestre. Le premier constat est ainsi celui d’un responsable d’une grande collectivité territoriale qui ne respecte pas la loi.
Mais au-delà de la loi il y a une négligence plus que coupable non seulement par rapport à l’exercice normal des compétences importantes et sensibles de la région (économie, formation, éducation, transports, environnement…), mais surtout au regard des graves problèmes que connait la Réunion. Quel crédit peut-on accorder à une majorité qui se met ainsi en vacances quand le territoire est aux prises avec des dossiers aussi lourds que le chômage, la précarité, les retards en matière d’éducation et de formation ?…
Les Réunionnais accepteront de moins en moins le spectacle d’élus qu’on voit plus en voyage qu’au travail dans les instances où les décisions les plus importantes doivent être prises.
Il y a dans cette affaire une seconde anomalie, c’est la fixation de la date de la session deux jours avant le second tour des élections législatives. Une réunion qui sera bien sûr accompagnée d’une communication sur l’action de la région et de sa majorité de droite et qui est voulue comme un coup de pouce aux candidats que présente cette dernière. Si les dossiers sont plus durs à traiter au point de trainer six mois, en matière électorale on ne néglige rien !
En ma qualité de conseiller régional je suis assidu aux réunions, notamment de la commission dont je fais partie et c’est la moindre des choses pour un élu ayant reçu cette mission de la population. Je ne participerai cependant pas à une réunion organisée dans les conditions qu’on vient de voir, refusant de cautionner de telles pratiques".
Joé BEDIER
Conseiller régional