
Jocelyn de Lavergne (2e en partant de la gauche) n'aura tenu que 5 mois au sein de la majorité
Un nouveau conseiller municipal - le 3e en l'espace de deux semaines - quitte l'équipe de Vanessa Miranville. Une info du Quotidien de ce jour.
La déclaration d'amour (voir le document plus bas) entre Jocelyn de Lavergne et celle qui n'était alors que candidate à la mairie est à ranger dans la longue série des miracles de la campagne électorale qui ne durent pas.
Homme de droite comme il le répètera à deux reprises au cours de l'échange, Jocelyn de Lavergne dit "retrouver sa liberté de parole" après "s'être fait marcher dessus".
En début de semaine, il a demandé à ce que ses délégations lui soient retirées. Il demeure conseiller municipal. A l'entendre, c'est l'embauche de la directrice générale des services qui a mis fin à ses désirs de gouverner en équipe autour de l'écologiste Vanessa Miranville.
"Jamais il n'a été question durant la campagne de prendre quelqu'un d'extérieur à La Réunion. Je ne dis pas un zoreil vivant ici, mais bien quelqu'un d'extérieur", reproche aujourd'hui l'ancien président de la Chambre de Métiers et fondateur de la CAPEB.
Pour lui, la candidature de l'actuelle DGS était "magouillée dès le départ". Une histoire qui risque de laisser des traces selon lui. "La population i dit i remplace pas caf par zoreil".
Après avoir été surpris de voir la future DGS en salle du conseil il y a quelques mois, Jocelyn De Lavergne raconte avoir affirmé à Elise Cadren : "Vous venez prendre la place d'un Réunionnais !".
Jocelyn de Lavergne concède "qu'il ne fallait pas conserver le DGS Doris Carassou, qui était trop détesté de la population, mais là on perd de l'argent en payant Carassou et en faisant venir quelqu'un de l'extérieur", ajoute l'ancien candidat de droite des municipales 2001.
"Durant la campagne, Vanessa Miranville ne cessait de dire qu'il y a avait ici un potentiel énorme. Qu'il fallait nous libérer du joug de Roland Robert, et aujourd'hui on est en train d'installer un joug zoreil. Les élus n'ont rien à dire sauf deux ou trois autour d'elle. Pourtant, je suis heureux du changement, mais elle prend aujourd'hui les traits d'un dictateur", ose-t-il comme comparaison. Une affirmation qu'il dit détenir des nombreux témoignages d'employés municipaux pourtant communistes qui ont voté pour elle.
"A quoi vous servez M. De Lavergne ?"
L'élu de la liste La Possession en Action regrette notamment la prise de distance de la 1ère magistrate avec ses conseillers. Les seuls contacts qu'il dit avoir eu avec le maire se faisaient par Internet. "C'est pas comme ça que ça fonctionne...!" ne peut-il que désapprouver.
Le cabinet du maire confirme avoir très peu vu Jocelyn de Lavergne, mais impute cet état de fait aux absences de ce dernier : "il ne venait pas...". La municipalité met notamment en avant les réunions hebdomadaires des adjoints auxquelles l'élu en rupture n'est venu qu'à deux reprises. Des réunions à laquelle l'adjoint de secteur était évidemment convié.
Jocelyn de Lavergne estime avoir été utilisé durant la campagne même s'il revendique encore haut et fort : "je représente la droite, ni dans la ligne des partisans de Roland Robert, ni du PLR", mais insiste sur le fait qu'il voulait servir. "Je ne suis pas venu à la mairie pour 900 euros d'indemnités". Mais certains agissements ont eu vite fait de le décevoir sur le secteur de Dos D'Ane notamment, dont il était pourtant en charge.
"Je n'étais pas au courant des embauches de contrats qu'il y a eu à Dos D'Ane. Je les ai appris avec la population même qui me disait au final mais : à quoi vous servez M. De Lavergne ? Je ne pouvais qu'être d'accord avec eux."
Le retrait de délégation de Jocelyn De Lavergne fait suite à ceux de l'adjoint à la Culture et Animations, Laurent Brennus, et de Anaïs Heron, conseillère en charge de la Petite Enfance, intervenus courant du mois d'août.
La déclaration d'amour (voir le document plus bas) entre Jocelyn de Lavergne et celle qui n'était alors que candidate à la mairie est à ranger dans la longue série des miracles de la campagne électorale qui ne durent pas.
Homme de droite comme il le répètera à deux reprises au cours de l'échange, Jocelyn de Lavergne dit "retrouver sa liberté de parole" après "s'être fait marcher dessus".
En début de semaine, il a demandé à ce que ses délégations lui soient retirées. Il demeure conseiller municipal. A l'entendre, c'est l'embauche de la directrice générale des services qui a mis fin à ses désirs de gouverner en équipe autour de l'écologiste Vanessa Miranville.
"Jamais il n'a été question durant la campagne de prendre quelqu'un d'extérieur à La Réunion. Je ne dis pas un zoreil vivant ici, mais bien quelqu'un d'extérieur", reproche aujourd'hui l'ancien président de la Chambre de Métiers et fondateur de la CAPEB.
Pour lui, la candidature de l'actuelle DGS était "magouillée dès le départ". Une histoire qui risque de laisser des traces selon lui. "La population i dit i remplace pas caf par zoreil".
Après avoir été surpris de voir la future DGS en salle du conseil il y a quelques mois, Jocelyn De Lavergne raconte avoir affirmé à Elise Cadren : "Vous venez prendre la place d'un Réunionnais !".
Jocelyn de Lavergne concède "qu'il ne fallait pas conserver le DGS Doris Carassou, qui était trop détesté de la population, mais là on perd de l'argent en payant Carassou et en faisant venir quelqu'un de l'extérieur", ajoute l'ancien candidat de droite des municipales 2001.
"Durant la campagne, Vanessa Miranville ne cessait de dire qu'il y a avait ici un potentiel énorme. Qu'il fallait nous libérer du joug de Roland Robert, et aujourd'hui on est en train d'installer un joug zoreil. Les élus n'ont rien à dire sauf deux ou trois autour d'elle. Pourtant, je suis heureux du changement, mais elle prend aujourd'hui les traits d'un dictateur", ose-t-il comme comparaison. Une affirmation qu'il dit détenir des nombreux témoignages d'employés municipaux pourtant communistes qui ont voté pour elle.
"A quoi vous servez M. De Lavergne ?"
L'élu de la liste La Possession en Action regrette notamment la prise de distance de la 1ère magistrate avec ses conseillers. Les seuls contacts qu'il dit avoir eu avec le maire se faisaient par Internet. "C'est pas comme ça que ça fonctionne...!" ne peut-il que désapprouver.
Le cabinet du maire confirme avoir très peu vu Jocelyn de Lavergne, mais impute cet état de fait aux absences de ce dernier : "il ne venait pas...". La municipalité met notamment en avant les réunions hebdomadaires des adjoints auxquelles l'élu en rupture n'est venu qu'à deux reprises. Des réunions à laquelle l'adjoint de secteur était évidemment convié.
Jocelyn de Lavergne estime avoir été utilisé durant la campagne même s'il revendique encore haut et fort : "je représente la droite, ni dans la ligne des partisans de Roland Robert, ni du PLR", mais insiste sur le fait qu'il voulait servir. "Je ne suis pas venu à la mairie pour 900 euros d'indemnités". Mais certains agissements ont eu vite fait de le décevoir sur le secteur de Dos D'Ane notamment, dont il était pourtant en charge.
"Je n'étais pas au courant des embauches de contrats qu'il y a eu à Dos D'Ane. Je les ai appris avec la population même qui me disait au final mais : à quoi vous servez M. De Lavergne ? Je ne pouvais qu'être d'accord avec eux."
Le retrait de délégation de Jocelyn De Lavergne fait suite à ceux de l'adjoint à la Culture et Animations, Laurent Brennus, et de Anaïs Heron, conseillère en charge de la Petite Enfance, intervenus courant du mois d'août.

Communiqué de Jocelyn de Lavergne le 24 février dernier