Ce mardi, un policier saura s’il est renvoyé ou non devant la cour d’Assises. La cour d’appel rend son délibéré dans l’affaire de Steve, le jeune éborgné lors des émeutes du Port en 2014.
Les faits remontent à février 2014 dans la nuit du 1er au 2. Des émeutes ont éclaté dans plusieurs communes de l’île, dont le Port, suite à des débats sur le prix des carburants. Les policiers sont sur place pour calmer les tensions. Alors que Steve, 16 ans à l’époque, se trouve avenue Rico-Carpaye, - en tant que spectateur, selon lui – des jeunes jetent des galets en direction des forces de l’ordre. Steve est alors touché à l’œil par un projectile. Il s’agit d’un lanceur de balles de défenses.
Si quatre policiers de la BAC sont d’abord mis en examen, trois pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation et un pour non-assistance à personne en danger et modification de la scène du crime, un seul d’entre eux est mis en examen.
C’est alors que le parquet de Saint-Denis requiert un renvoi devant la cour d’Assises pour des violences involontaires ayant entraîné une infirmité permanente commises avec arme et par un dépositaire de l’autorité publique – deux circonstances aggravantes. Le juge d’instruction suit les réquisitions et notifie l’ordonnance de renvoi. Un renvoi confirmé par la chambre d’instruction. Mais la défense s'est pourvue en cassation; la cour d’appel a donc réexaminé le dossier. Le délibéré sera rendu ce mardi.
Les faits remontent à février 2014 dans la nuit du 1er au 2. Des émeutes ont éclaté dans plusieurs communes de l’île, dont le Port, suite à des débats sur le prix des carburants. Les policiers sont sur place pour calmer les tensions. Alors que Steve, 16 ans à l’époque, se trouve avenue Rico-Carpaye, - en tant que spectateur, selon lui – des jeunes jetent des galets en direction des forces de l’ordre. Steve est alors touché à l’œil par un projectile. Il s’agit d’un lanceur de balles de défenses.
Si quatre policiers de la BAC sont d’abord mis en examen, trois pour violences volontaires ayant entraîné une mutilation et un pour non-assistance à personne en danger et modification de la scène du crime, un seul d’entre eux est mis en examen.
C’est alors que le parquet de Saint-Denis requiert un renvoi devant la cour d’Assises pour des violences involontaires ayant entraîné une infirmité permanente commises avec arme et par un dépositaire de l’autorité publique – deux circonstances aggravantes. Le juge d’instruction suit les réquisitions et notifie l’ordonnance de renvoi. Un renvoi confirmé par la chambre d’instruction. Mais la défense s'est pourvue en cassation; la cour d’appel a donc réexaminé le dossier. Le délibéré sera rendu ce mardi.