
CGTR Educ'Action, Saiper Pass 974, CFTC Education, SNE FGAF, Fnec FP FO, Action démocratie et Sud Education se mobilisent, en intersyndicale, contre le projet de loi Peillon pour la refondation de l'école, ainsi que le décret sur les rythmes scolaires. Jeudi matin, une partie du personnel de l'Education nationale se retrouvera devant les grilles du Rectorat à Saint-Denis pour montrer sa désapprobation. Le mouvement pourrait trouver un large écho et il n'est pas impossible que certaines écoles soient fermées du fait de cette grève.
En conférence de presse ce lundi matin, les représentants de l'intersyndicale ont expliqué être pour le retrait de la loi Peillon. "Cette loi manque d'ambitions et peut même s'avérer dangereuse pour le service public national d'éducation", prévient Patrick Corré de la CGTR Educ'Action. "Elle ne rompt pas assez avec la précédente loi d'orientation Fillon en 2005. Dans le 1er degré, l'indispensable reconstruction des RASED est absente, la direction d'école n'est qu'à peine abordée, l'avenir de l'éducation prioritaire est très flou. Dans le second degré et pour la voie professionnelle, la réforme des lycées conduite par Fillon ou encore la réforme du bac pro 3 ans ne sont pas remises en cause", résume-t-il.
Pour ce qui est de l'aménagement du temps scolaire, l'intersyndicale estime que le décret de Vincent Peillon, le ministre de l'Education Nationale, ne règle en rien le problème du rythme de l'enfant, voire même pourrait dégrader les conditions de travail dans les écoles.
Quatre heures d'enseignement sur neuf demi-journées, des journées ne pouvant excéder plus de 5h30, une pause méridienne minimum de 1h30… Pour les syndicats, cet aménagement ne résout en rien la fatigue cumulée dans la semaine. Une réelle modification des rythmes des enfants ne peut, selon l'intersyndicale, passer que par une réflexion en profondeur incluant, tant les horaires que les classes surchargées, les programmes alourdis…
Le vrai débat? La remise en cause de l'école républicaine, selon l'intersyndicale
La place des activités péri-scolaires reste également confuse pour l'intersyndicale. Si l'école publique est gratuite et obligatoire, les nouvelles activités péri-scolaire seront facultatives et éventuellement payantes, selon les collectivités. "On risque de se retrouver en 2013 face à une situation où des communes mettront en oeuvre la réforme et d'autres pas", résume Patrick Corré.
L'intersyndicale demande une renégociation du projet de loi Peillon et appelle tous les élus à ne pas mettre en place cette réforme : "Beaucoup ont voulu faire croire que la seule question posée était de savoir si nos enfants allaient travailler ou non le mercredi ou le samedi matin. En réalité, il s'agit de faire évoluer l'école autour d'un projet territorial, formule consistant à remettre en cause le caractère national de l'école républicaine".
Il est prévu, à la Réunion, de rencontrer l'association des maires sur cette problématique. L'intersyndicale espère par ailleurs que le dialogue sera ouvert… L'espoir est permis: "Le dialogue avec le nouveau Recteur ne peut être que meilleur qu'avec le précédent (ndlr l'ancien recteur, Mostafa Fourar)", indique Patrick Corré.
Une rencontre est par ailleurs prévue ultérieurement entre le recteur et chaque syndicat: "une première", précise le représentant du Saiper Pass 974, Stéphane Chekouri.
En conférence de presse ce lundi matin, les représentants de l'intersyndicale ont expliqué être pour le retrait de la loi Peillon. "Cette loi manque d'ambitions et peut même s'avérer dangereuse pour le service public national d'éducation", prévient Patrick Corré de la CGTR Educ'Action. "Elle ne rompt pas assez avec la précédente loi d'orientation Fillon en 2005. Dans le 1er degré, l'indispensable reconstruction des RASED est absente, la direction d'école n'est qu'à peine abordée, l'avenir de l'éducation prioritaire est très flou. Dans le second degré et pour la voie professionnelle, la réforme des lycées conduite par Fillon ou encore la réforme du bac pro 3 ans ne sont pas remises en cause", résume-t-il.
Pour ce qui est de l'aménagement du temps scolaire, l'intersyndicale estime que le décret de Vincent Peillon, le ministre de l'Education Nationale, ne règle en rien le problème du rythme de l'enfant, voire même pourrait dégrader les conditions de travail dans les écoles.
Quatre heures d'enseignement sur neuf demi-journées, des journées ne pouvant excéder plus de 5h30, une pause méridienne minimum de 1h30… Pour les syndicats, cet aménagement ne résout en rien la fatigue cumulée dans la semaine. Une réelle modification des rythmes des enfants ne peut, selon l'intersyndicale, passer que par une réflexion en profondeur incluant, tant les horaires que les classes surchargées, les programmes alourdis…
Le vrai débat? La remise en cause de l'école républicaine, selon l'intersyndicale
La place des activités péri-scolaires reste également confuse pour l'intersyndicale. Si l'école publique est gratuite et obligatoire, les nouvelles activités péri-scolaire seront facultatives et éventuellement payantes, selon les collectivités. "On risque de se retrouver en 2013 face à une situation où des communes mettront en oeuvre la réforme et d'autres pas", résume Patrick Corré.
L'intersyndicale demande une renégociation du projet de loi Peillon et appelle tous les élus à ne pas mettre en place cette réforme : "Beaucoup ont voulu faire croire que la seule question posée était de savoir si nos enfants allaient travailler ou non le mercredi ou le samedi matin. En réalité, il s'agit de faire évoluer l'école autour d'un projet territorial, formule consistant à remettre en cause le caractère national de l'école républicaine".
Il est prévu, à la Réunion, de rencontrer l'association des maires sur cette problématique. L'intersyndicale espère par ailleurs que le dialogue sera ouvert… L'espoir est permis: "Le dialogue avec le nouveau Recteur ne peut être que meilleur qu'avec le précédent (ndlr l'ancien recteur, Mostafa Fourar)", indique Patrick Corré.
Une rencontre est par ailleurs prévue ultérieurement entre le recteur et chaque syndicat: "une première", précise le représentant du Saiper Pass 974, Stéphane Chekouri.