
Jérôme Galabert, vous êtes le boss du Sakifo. La première question qui vient à l'esprit des internautes concerne le bilan de cette 7ème édition en terme de fréquentation. Qu'en a t-il été ?
"Mon directeur Stéphane Baud pourrait vous répondre avec précisions mais je crois qu'il y a à peu près une trentaine de milliers de personnes sur site. C'est à peu près la même chose que l'année dernière de toute façon."
Concernant la programmation que vous avez établi. Peut-on dire qu'il y a eu, d'un côté, cette première soirée avec -M- et, d'un autre, les autres concerts ?
"Je pense que Matthieu (Chedid) nous fait un très bon concert au même titre que beaucoup d'artistes du festival qui ont fait de très beaux concerts. Après, c'est clair que l'on a eu une fréquentation historique sur cette première soirée où il y avait Matthieu et plein d'autres artistes. C'était un plateau extrêmement riche. Mais on fait quand même pas mal de monde sur cette soirée de l'océan Indien samedi même si on aurait aimé en faire plus. Par exemple, on fait plus d'entrées sur cette soirée de l'océan Indien avec Ziskakan, Cassia et tous les autres que sur la soirée avec Khaled l'an dernier par exemple.
Il y a eu aussi énormément de bonnes choses qui se sont passées. Je pense à des artistes qui ne sont absolument pas connus et qui ressortent dans tous les bons commentaires que j'ai reçu. Je pense à True Live, à Bomba Estéreo, je pense à Féloche, à Skeep the use, à Bazbab même ou Davy Sicard qui fait un magnifique concert. Il y a, à mon sens, énormément d'événements qui se sont déroulés."
"Mon directeur Stéphane Baud pourrait vous répondre avec précisions mais je crois qu'il y a à peu près une trentaine de milliers de personnes sur site. C'est à peu près la même chose que l'année dernière de toute façon."
Concernant la programmation que vous avez établi. Peut-on dire qu'il y a eu, d'un côté, cette première soirée avec -M- et, d'un autre, les autres concerts ?
"Je pense que Matthieu (Chedid) nous fait un très bon concert au même titre que beaucoup d'artistes du festival qui ont fait de très beaux concerts. Après, c'est clair que l'on a eu une fréquentation historique sur cette première soirée où il y avait Matthieu et plein d'autres artistes. C'était un plateau extrêmement riche. Mais on fait quand même pas mal de monde sur cette soirée de l'océan Indien samedi même si on aurait aimé en faire plus. Par exemple, on fait plus d'entrées sur cette soirée de l'océan Indien avec Ziskakan, Cassia et tous les autres que sur la soirée avec Khaled l'an dernier par exemple.
Il y a eu aussi énormément de bonnes choses qui se sont passées. Je pense à des artistes qui ne sont absolument pas connus et qui ressortent dans tous les bons commentaires que j'ai reçu. Je pense à True Live, à Bomba Estéreo, je pense à Féloche, à Skeep the use, à Bazbab même ou Davy Sicard qui fait un magnifique concert. Il y a, à mon sens, énormément d'événements qui se sont déroulés."

On a vu pas mal d'artistes qui se sont invités ou qui ont été invités sur les scènes auprès d'artistes locaux et/où nationaux à l'image de -M- aux côtés de Ziskakan samedi. Est-ce que cela fait partie intégrante de l'esprit de votre festival ?
"C'est dans l'esprit du festival. Il y a toujours eu depuis le début de belles rencontres comme ça. Elles ne sont pas calculées à l'avance. La rencontre, elle se passe ou pas entre les artistes eux mêmes. Pour l'exemple de -M- qui vient sur "Bonbon" avec Ziskakan, c'est une rencontre entre Gilbert et Matthieu. On a pas fabriqué ça. C'est eux qui se sont parlés, qui se sont vus et qui ont eu envie de faire des choses. (...). Voilà, il y a toujours eu des histoires comme ça comme il a y eu une rencontre entre Camille Bazbaz et Nathalie Natiembé. (....). Je ne dirais pas que c'est la marque de fabrique du festival mais, en même temps, le festival créé les conditions pour que ça puisse se faire. C'est-à-dire que les artistes que l'on accueille, dans la majorité, restent un peu et ne font pas juste un aller-retour ou une date au milieu de leur tournée et ça on l'apprécie. Traditionnellement, vous le savez, on reçoit tous les artistes qui sont déjà là chez quelqu'un. (...) Cette année c'était chez Gilbert Pounia à Grands-Bois, plus exactement chez Madame Pounia chez sa mère. Ce moment de convivialité c'est aussi une façon de leur dire 'Allez-y, emparez-vous du festival, amusez vous, parlez vous...'. Je pense qu'il y a peu de festivals où ça se passe comme ça."
C'est un des points positifs de ce festival. Il y en a un second également qui concerne une plus grande liberté de circulation pour les festivaliers. Est-ce que vous avez été satisfait des précautions prises en la matière ?
"Oui, parce qu'y compris le premier soir où il y avait vraiment énormément de monde, c'était fluide sur 95% du site. Il y a un seul point noir lorsque l'on est sur le site plein comme mercredi qui est le passage entre Salahin et Filaos qui est assez étroit. On l'avait agrandi l'année passée et de nouveau agrandi cette année. Mais ça reste un endroit qui peut être assez stressant pour certains festivaliers. Moi j'y étais à ce moment là après le concert de -M- pour discuter avec les gens et leur dire de prendre leur temps. (...). On essaie de faire comme on peut. C'est difficile parce que le site est comme il est. Il y avait des solutions. On aurait pu emprunter un peu plus sur la rue sauf qu'il y a le marché forain de Saint-Pierre le samedi matin. Je tenais à ce que le marché forain reste. On est plutôt dans un dialogue pour essayer de cohabiter avec le marché forain. Sur les trois autres soirées, lorsque le site n'est pas complet, c'est super agréable."
"C'est dans l'esprit du festival. Il y a toujours eu depuis le début de belles rencontres comme ça. Elles ne sont pas calculées à l'avance. La rencontre, elle se passe ou pas entre les artistes eux mêmes. Pour l'exemple de -M- qui vient sur "Bonbon" avec Ziskakan, c'est une rencontre entre Gilbert et Matthieu. On a pas fabriqué ça. C'est eux qui se sont parlés, qui se sont vus et qui ont eu envie de faire des choses. (...). Voilà, il y a toujours eu des histoires comme ça comme il a y eu une rencontre entre Camille Bazbaz et Nathalie Natiembé. (....). Je ne dirais pas que c'est la marque de fabrique du festival mais, en même temps, le festival créé les conditions pour que ça puisse se faire. C'est-à-dire que les artistes que l'on accueille, dans la majorité, restent un peu et ne font pas juste un aller-retour ou une date au milieu de leur tournée et ça on l'apprécie. Traditionnellement, vous le savez, on reçoit tous les artistes qui sont déjà là chez quelqu'un. (...) Cette année c'était chez Gilbert Pounia à Grands-Bois, plus exactement chez Madame Pounia chez sa mère. Ce moment de convivialité c'est aussi une façon de leur dire 'Allez-y, emparez-vous du festival, amusez vous, parlez vous...'. Je pense qu'il y a peu de festivals où ça se passe comme ça."
C'est un des points positifs de ce festival. Il y en a un second également qui concerne une plus grande liberté de circulation pour les festivaliers. Est-ce que vous avez été satisfait des précautions prises en la matière ?
"Oui, parce qu'y compris le premier soir où il y avait vraiment énormément de monde, c'était fluide sur 95% du site. Il y a un seul point noir lorsque l'on est sur le site plein comme mercredi qui est le passage entre Salahin et Filaos qui est assez étroit. On l'avait agrandi l'année passée et de nouveau agrandi cette année. Mais ça reste un endroit qui peut être assez stressant pour certains festivaliers. Moi j'y étais à ce moment là après le concert de -M- pour discuter avec les gens et leur dire de prendre leur temps. (...). On essaie de faire comme on peut. C'est difficile parce que le site est comme il est. Il y avait des solutions. On aurait pu emprunter un peu plus sur la rue sauf qu'il y a le marché forain de Saint-Pierre le samedi matin. Je tenais à ce que le marché forain reste. On est plutôt dans un dialogue pour essayer de cohabiter avec le marché forain. Sur les trois autres soirées, lorsque le site n'est pas complet, c'est super agréable."

Il y a un point qui a déçu nombre de festivaliers. La confiscation et la destruction des sandwichs préalablement préparés ou achetés par le public avant son entrée sur le site. Est-ce que vous pourriez nous expliquer quelle est l'origine de cette décision ?
"Ce n'est pas une décision qui vient de nous en tous cas. C'est ce que l'on appelle un bug. Je ne sais vraiment pas, au moment où l'on se parle, qui a pris cette initiative le premier soir avant qu'elle ne soit corrigée dès le lendemain d'ailleurs. (...). C'est un bug et je m'en excuse. Sincèrement, ça ne me pose aucun problème que les gens viennent avec leur sandwich. Il faut savoir que les recettes de la restauration ne sont pas pour nous. On a aucun intérêt à emmerder les gens, si je puis dire, sur un truc comme ça. C'est un bug. A ce jour, en ayant fait le tour, personne n'avait donné cette consigne. On ne sait pas qui a pris l'initiative de faire ça. Il y a quand même 400 personnes qui bossent sur le festival, ce sont donc des choses qui peuvent arriver à un moment donné. (...). Je n'ai pas le sentiment que l'on ait détruit 3.000 sandwichs non plus. Je trouve dommage que cette affaire ait pris des proportions assez impressionnantes. J'essaie de prendre bien soin d'expliquer à longtemps à l'avance que le festival est jeune et fragile et que l'on a, il me semble, le droit de faire des erreurs."
Comment voyez-vous l'avenir du Sakifo en matière financière et partenariale ?
"J'en sais rien. Je sais juste que j'ai deux mois pour régler ça. Aujourd'hui, de façon très apaisée et très simple, on a des contrats de trois ans avec nos partenaires et ce, depuis la deuxième année du festival. On a instauré ce système là qui est tranquilisant pour le festival et aussi pour le partenaire puisqu'il est sur une stratégie à moyen terme. Aujourd'hui, pratiquement tous nos partenariats s'arrêtent sur l'année 2010. Il va donc falloir que l'on rediscute avec nos partenaires et plus particulièrement nos partenaires privés. On a deux mois pour finaliser ça. On va voir mais je n'ai pas le positionnement définitif de nos partenaires pour l'instant là dessus. Ce que je sais, c'est que nous traversons une période de crise et que je n'ai pas le sentiment qu'ils aient envie de monter en puissance. Si déjà on arrive à en tenir l'existence, ce sera bien. Mais voilà, ce n'est pas simple et ce n'est pas gagné de ce côté là.
Pour les partenariats institutionnels, on a la chance d'avoir un dialogue avec la ville. Ce dialogue est constant avec les équipes de la mairie et avec le maire en particulier. (...). Je ne trahis pas un secret mais les discussions avec la ville sur l'aspect financier sont plutôt encourageantes et je pense que le maire a plus envie que l'on parle de contenu quitte à ce qu'il y ait des moyens supplémentaires. Il y a aussi la Région avec qui on a instauré un dialogue constructif qui va un peu dans le même sens. Les différents élus que l'on a pu croiser ont apprécié, je crois, le festival. Il y a des pistes de travail sur la structuration, des évolutions des aides et là c'est très technique. (...). Ce dialogue a eu lieu dans le cadre des rencontres professionnelles et du festival et là dessus, j'ai bon espoir que l'on arrive à quelque chose d'intéressant. Après, il y a tout ceux avec qui l'on arrive pas à travailler pour l'instant. Pour ceux là, je pense que je ferai une dernière tentative de dialogue parce que je suis un peu blessé que le festival n'ait pas plus de considération auprès de ces institutions là. Je pense qu'il y a près de 800.000 habitants à la Réunion. Il doit il y avoir 38.000 personnes sur le festival y compris les personnes qui y travaillent. Il y a des retombées dans tous les domaines. (...). Je trouve qu'au bout de sept ans, on a jamais cherché à polémiquer sur cet aspect des choses mais on aimerait bien être un peu plus serein avec certaines institutions."
"Ce n'est pas une décision qui vient de nous en tous cas. C'est ce que l'on appelle un bug. Je ne sais vraiment pas, au moment où l'on se parle, qui a pris cette initiative le premier soir avant qu'elle ne soit corrigée dès le lendemain d'ailleurs. (...). C'est un bug et je m'en excuse. Sincèrement, ça ne me pose aucun problème que les gens viennent avec leur sandwich. Il faut savoir que les recettes de la restauration ne sont pas pour nous. On a aucun intérêt à emmerder les gens, si je puis dire, sur un truc comme ça. C'est un bug. A ce jour, en ayant fait le tour, personne n'avait donné cette consigne. On ne sait pas qui a pris l'initiative de faire ça. Il y a quand même 400 personnes qui bossent sur le festival, ce sont donc des choses qui peuvent arriver à un moment donné. (...). Je n'ai pas le sentiment que l'on ait détruit 3.000 sandwichs non plus. Je trouve dommage que cette affaire ait pris des proportions assez impressionnantes. J'essaie de prendre bien soin d'expliquer à longtemps à l'avance que le festival est jeune et fragile et que l'on a, il me semble, le droit de faire des erreurs."
Comment voyez-vous l'avenir du Sakifo en matière financière et partenariale ?
"J'en sais rien. Je sais juste que j'ai deux mois pour régler ça. Aujourd'hui, de façon très apaisée et très simple, on a des contrats de trois ans avec nos partenaires et ce, depuis la deuxième année du festival. On a instauré ce système là qui est tranquilisant pour le festival et aussi pour le partenaire puisqu'il est sur une stratégie à moyen terme. Aujourd'hui, pratiquement tous nos partenariats s'arrêtent sur l'année 2010. Il va donc falloir que l'on rediscute avec nos partenaires et plus particulièrement nos partenaires privés. On a deux mois pour finaliser ça. On va voir mais je n'ai pas le positionnement définitif de nos partenaires pour l'instant là dessus. Ce que je sais, c'est que nous traversons une période de crise et que je n'ai pas le sentiment qu'ils aient envie de monter en puissance. Si déjà on arrive à en tenir l'existence, ce sera bien. Mais voilà, ce n'est pas simple et ce n'est pas gagné de ce côté là.
Pour les partenariats institutionnels, on a la chance d'avoir un dialogue avec la ville. Ce dialogue est constant avec les équipes de la mairie et avec le maire en particulier. (...). Je ne trahis pas un secret mais les discussions avec la ville sur l'aspect financier sont plutôt encourageantes et je pense que le maire a plus envie que l'on parle de contenu quitte à ce qu'il y ait des moyens supplémentaires. Il y a aussi la Région avec qui on a instauré un dialogue constructif qui va un peu dans le même sens. Les différents élus que l'on a pu croiser ont apprécié, je crois, le festival. Il y a des pistes de travail sur la structuration, des évolutions des aides et là c'est très technique. (...). Ce dialogue a eu lieu dans le cadre des rencontres professionnelles et du festival et là dessus, j'ai bon espoir que l'on arrive à quelque chose d'intéressant. Après, il y a tout ceux avec qui l'on arrive pas à travailler pour l'instant. Pour ceux là, je pense que je ferai une dernière tentative de dialogue parce que je suis un peu blessé que le festival n'ait pas plus de considération auprès de ces institutions là. Je pense qu'il y a près de 800.000 habitants à la Réunion. Il doit il y avoir 38.000 personnes sur le festival y compris les personnes qui y travaillent. Il y a des retombées dans tous les domaines. (...). Je trouve qu'au bout de sept ans, on a jamais cherché à polémiquer sur cet aspect des choses mais on aimerait bien être un peu plus serein avec certaines institutions."

Tiloun a mis le feu lors des concerts du Prix Alain Peters. C'est finalement Zorro Chang qui a remporté l'édition 2010. C'est une forme de surprise pour le public ?
"Je vais vous dire un truc. Un des éléments que l'on a, c'est un sondage qui a été publié par un de vos confrères et le retour du public portait justement sur cet artiste là. Je ne pense par que cela soit une surprise pour le public. J'ai donné mon opinion à titre personnel. Si on vous avait mis vous dans le jury ou quelqu'un d'autre le choix aurait été autre parce que chaque individu est libre de réagir comme il l'entend dans ce cadre là. Ce qui m'importe, c'est que l'ensemble des candidat que j'ai sélectionné étaient au courant qu'ils étaient de la partie. S'ils avaient pensé que l'un d'entre eux n'avait pas sa place dans cette sélection là, ils auraient dû le dire avant et ne pas participer au concours Alain Peters. Mais à partir du moment où tous les candidats savent très bien avec qui ils sont en compétition, ils n'ont pas à porter de jugement sur les résultats à l'arrivée, de mon point de vue. Les candidats ont tous été reçus avant ce concours et savaient tous qui composait le jury. Ils avaient tous les éléments pour accepter ou pas d'y participer. Il faut accepter le verdict avec cinq voix pour Zorro Chang et deux voix pour deux autres candidats. C'est le verdict du jury, il y a rien à dire..."
Un autre bémol pour vous, l'annulation de la grande Fiesta de l'océan Indien ce dimanche pour cause de conditions météorologiques dégradées ?
"A qui le dites vous... C'est extrêmement triste parce que pour nous, c'est beaucoup de travail, beaucoup d'efforts et de moyens financiers aussi mis sur cette manifestation, cet aspect, qui est gratuit et pour lequel on a pas de recettes. On a les dépenses mais on a pas la satisfaction de faire plaisir aux gens, au public et aux artistes. C'est extrêmement dur pour nous. Vous savez, monter sur une scène et dire que l'on est obligé d'arrêter, ce n'est pas agréable. C'est la deuxième fois que ça m'arrive dans ma vie. Ca m'est arrivé il y a deux ans à Maurice. Ca m'arrive ici pour la première fois en vingt ans de carrière et c'est un moment difficile. (...). Quant au climat, on a eu à faire avec pendant tout le festival. Je peux vous dire que ça a été une édition extrêmement douloureuse pour nous parce que tout le montage a été fait dans des conditions climatiques difficiles avec du vent et de la pluie. Il y a eu un artiste Hindi Zahra qui a du écourter son concert ou Ti Fock qui commence son concert avant de s'arrêter pour reprendre. Tous les soirs, il y a eu des moments difficile pour les artistes et les équipes parce que ça met du stress et de la tension."
"Je vais vous dire un truc. Un des éléments que l'on a, c'est un sondage qui a été publié par un de vos confrères et le retour du public portait justement sur cet artiste là. Je ne pense par que cela soit une surprise pour le public. J'ai donné mon opinion à titre personnel. Si on vous avait mis vous dans le jury ou quelqu'un d'autre le choix aurait été autre parce que chaque individu est libre de réagir comme il l'entend dans ce cadre là. Ce qui m'importe, c'est que l'ensemble des candidat que j'ai sélectionné étaient au courant qu'ils étaient de la partie. S'ils avaient pensé que l'un d'entre eux n'avait pas sa place dans cette sélection là, ils auraient dû le dire avant et ne pas participer au concours Alain Peters. Mais à partir du moment où tous les candidats savent très bien avec qui ils sont en compétition, ils n'ont pas à porter de jugement sur les résultats à l'arrivée, de mon point de vue. Les candidats ont tous été reçus avant ce concours et savaient tous qui composait le jury. Ils avaient tous les éléments pour accepter ou pas d'y participer. Il faut accepter le verdict avec cinq voix pour Zorro Chang et deux voix pour deux autres candidats. C'est le verdict du jury, il y a rien à dire..."
Un autre bémol pour vous, l'annulation de la grande Fiesta de l'océan Indien ce dimanche pour cause de conditions météorologiques dégradées ?
"A qui le dites vous... C'est extrêmement triste parce que pour nous, c'est beaucoup de travail, beaucoup d'efforts et de moyens financiers aussi mis sur cette manifestation, cet aspect, qui est gratuit et pour lequel on a pas de recettes. On a les dépenses mais on a pas la satisfaction de faire plaisir aux gens, au public et aux artistes. C'est extrêmement dur pour nous. Vous savez, monter sur une scène et dire que l'on est obligé d'arrêter, ce n'est pas agréable. C'est la deuxième fois que ça m'arrive dans ma vie. Ca m'est arrivé il y a deux ans à Maurice. Ca m'arrive ici pour la première fois en vingt ans de carrière et c'est un moment difficile. (...). Quant au climat, on a eu à faire avec pendant tout le festival. Je peux vous dire que ça a été une édition extrêmement douloureuse pour nous parce que tout le montage a été fait dans des conditions climatiques difficiles avec du vent et de la pluie. Il y a eu un artiste Hindi Zahra qui a du écourter son concert ou Ti Fock qui commence son concert avant de s'arrêter pour reprendre. Tous les soirs, il y a eu des moments difficile pour les artistes et les équipes parce que ça met du stress et de la tension."

Justement, songeriez-vous à choisir une autre date pour votre prochain Sakifo ?
"On songe à tout. On est pas autistes. D'année en année, on essaye de tenir compte des avis des uns et des autres, des situations, des difficultés et réalités économiques. Un truc tout bête, on s'est amusé à faire un calcul. Si on avait transposé la programmation de cette année sur un période basse en tarification aérienne, je crois que l'on fait près de 100.000 euros d'économies. On prend tous les paramètres en ligne de compte comme le temps et le paysage aussi parce que les périodes de vacances scolaires sont ce qu'elle sont avec des événements. Il y a un truc rigolo, lorsque l'on a mis en place un festival au mois d'août, on avait un certain nombre d'idées comme si tous les Réunionnais partaient. J'avais toujours considéré l'inverse et ça me paraissait important qu'il y avait une population qui restait là et qui n'avait pas forcément les moyens de partir comme ça me paraissait important que l'offre culturelle soit proposée à ce moment là et on l'a fait. Aujourd'hui, il y a la ville de Saint-Leu qui accueille un concert samedi soir dernier à la Ravine de Saint-Leu, il y a le kabar de l'Unesco, la ville de Saint-Denis qui propose des concerts avec une partie de notre programmation. Tout le monde se met à faire des choses au mois d'août. On est pas comme ça. On va essayer de trouver une période et tenir compte d'un aspect avec notre partenaire RFO qui faut déjà un travail énorme sur les jeux de l'océan Indien, par égard. (...). Je ne sais pas encore très honnêtement comment ça va être fixé mais ce qui est certain c'est qu'il faudra que ce soit réglé avant octobre."
"On songe à tout. On est pas autistes. D'année en année, on essaye de tenir compte des avis des uns et des autres, des situations, des difficultés et réalités économiques. Un truc tout bête, on s'est amusé à faire un calcul. Si on avait transposé la programmation de cette année sur un période basse en tarification aérienne, je crois que l'on fait près de 100.000 euros d'économies. On prend tous les paramètres en ligne de compte comme le temps et le paysage aussi parce que les périodes de vacances scolaires sont ce qu'elle sont avec des événements. Il y a un truc rigolo, lorsque l'on a mis en place un festival au mois d'août, on avait un certain nombre d'idées comme si tous les Réunionnais partaient. J'avais toujours considéré l'inverse et ça me paraissait important qu'il y avait une population qui restait là et qui n'avait pas forcément les moyens de partir comme ça me paraissait important que l'offre culturelle soit proposée à ce moment là et on l'a fait. Aujourd'hui, il y a la ville de Saint-Leu qui accueille un concert samedi soir dernier à la Ravine de Saint-Leu, il y a le kabar de l'Unesco, la ville de Saint-Denis qui propose des concerts avec une partie de notre programmation. Tout le monde se met à faire des choses au mois d'août. On est pas comme ça. On va essayer de trouver une période et tenir compte d'un aspect avec notre partenaire RFO qui faut déjà un travail énorme sur les jeux de l'océan Indien, par égard. (...). Je ne sais pas encore très honnêtement comment ça va être fixé mais ce qui est certain c'est qu'il faudra que ce soit réglé avant octobre."