» C’était un événement familial. Il n’y avait pas de pétards ou de feux d’artifices, comme c’est le cas aujourd’hui », se rappelle la septuagénaire originaire de la Montagne. « Tout cela est venu bien après, je pense que ça doit dater d’une vingtaine d’années .
Pas non plus de cari langoustes, de foie gras, d’huîtres ou de champagne. « On mangeait du rôti de porc ou de la viande de canard « , se souvient-elle, avant de se remémorer : « En dessert, ma mère préparait un gâteau à la liqueur, pour marquer le coup ! «
Cette soirée de la Saint-Sylvestre était particulièrement attendue par la petite fille qu’elle était, qui se réjouissait de se voir offrir des dragées.
Celle qui est désormais grand-mère et arrière-grand-mère confie s’inquiéter maintenant des dérives liées à l’alcool. Néanmoins, elle apprécie l’ambiance particulièrement festive du réveillon d’aujourd’hui. « C’est féerique « , conclut la gramoune qui a gardé son âme d’enfant.