Tout d'abord félicitations. Quel regard portez-vous sur ces municipales à Bras-Panon ?
Jeannick Atchapa: "Il faut afficher la volonté de changement des Panonnaises et des Panonnais. Cela fait plus de 20 ans que je suis conseiller municipal, dont 15 passées dans l'opposition. Depuis six ans je distribue mon numéro de téléphone personnel à toute la population à travers un petit calendrier distribué. J'ai mis en avant des éléments de programme qui sont importants pour moi comme l'accueil, l'écoute et le respect. C'est ce qui manquait à Bras-Panon et je pense que les Panonnais ont compris mon message. Bras-Panon était enfin prêt pour le changement.
Quelle sera la "touche" Atchapa sur cette mandature ?
Il n'y aura pas de culte de la personnalité ou encore moins d'infantilisation des élus ou de la population. Bras-Panon doit avoir un maire accessible, simple. Nous allons recréer le lien social, dynamiser la commune pour en faire une vraie terre d'opportunités, d'activités et d'emplois. Sur les 500 000 touristes qui arrivent à La Réunion chaque année, seuls 35 000 passent par Bras-Panon. Nous souhaitons par exemple structurer une filière touristique autour de la vanille et des orchidées, mettre en place un archipel des métiers d'art pour inciter les jeunes et les moins jeunes à aller vers le tressage, l'artisanat touristique ou gastronomique. Je souhaite également que Bras-Panon retrouve son âme agricole: il y a 100 hectares de terres agricoles en friche dans la commune et nous allons déjà commencer à en valoriser le maximum pour permettre l'installation de nouveaux agriculteurs pour du maraîchage, de l'élevage.
Dans la triangulaire de dimanche, vous avez eu à affronter un député en la personne de Jean-Hugues Ratenon, mais aussi le maire sortant Daniel Gonthier, avec qui vous avez fait vos premiers pas en politique (Jeannick Atchapa a été l'ancien premier adjoint de Daniel Gonthier, ndlr). Seriez-vous disposé à travailler ensemble ?
Il y a une vision politique qui est complètement différente entre M.Gonthier et moi et c'est cette vision que j'ai combattue. Il est arrivé avec un projet, une manière de voir les choses, mais qui n'était pas la réalité à laquelle on était exposé tous les jours. Je ne pouvais pas baisser les bras et je devais être ce rempart face aux souffrances de la population. Il y avait également un manque de soutien aux projets et Dieu sait que c'est mon métier (Jeannick Atchapa est cadre consulaire à la Chambre de métiers) d'accompagner la structuration des filières économiques. Je regardais cette commune s'effondrer par des pratiques qui pour moi relevaient d'un autre temps. Les gens vont pouvoir bénéficier d'une liberté de penser, une liberté d'opinion et d'une liberté d'action.
Jeannick Atchapa: "Il faut afficher la volonté de changement des Panonnaises et des Panonnais. Cela fait plus de 20 ans que je suis conseiller municipal, dont 15 passées dans l'opposition. Depuis six ans je distribue mon numéro de téléphone personnel à toute la population à travers un petit calendrier distribué. J'ai mis en avant des éléments de programme qui sont importants pour moi comme l'accueil, l'écoute et le respect. C'est ce qui manquait à Bras-Panon et je pense que les Panonnais ont compris mon message. Bras-Panon était enfin prêt pour le changement.
Quelle sera la "touche" Atchapa sur cette mandature ?
Il n'y aura pas de culte de la personnalité ou encore moins d'infantilisation des élus ou de la population. Bras-Panon doit avoir un maire accessible, simple. Nous allons recréer le lien social, dynamiser la commune pour en faire une vraie terre d'opportunités, d'activités et d'emplois. Sur les 500 000 touristes qui arrivent à La Réunion chaque année, seuls 35 000 passent par Bras-Panon. Nous souhaitons par exemple structurer une filière touristique autour de la vanille et des orchidées, mettre en place un archipel des métiers d'art pour inciter les jeunes et les moins jeunes à aller vers le tressage, l'artisanat touristique ou gastronomique. Je souhaite également que Bras-Panon retrouve son âme agricole: il y a 100 hectares de terres agricoles en friche dans la commune et nous allons déjà commencer à en valoriser le maximum pour permettre l'installation de nouveaux agriculteurs pour du maraîchage, de l'élevage.
Dans la triangulaire de dimanche, vous avez eu à affronter un député en la personne de Jean-Hugues Ratenon, mais aussi le maire sortant Daniel Gonthier, avec qui vous avez fait vos premiers pas en politique (Jeannick Atchapa a été l'ancien premier adjoint de Daniel Gonthier, ndlr). Seriez-vous disposé à travailler ensemble ?
Il y a une vision politique qui est complètement différente entre M.Gonthier et moi et c'est cette vision que j'ai combattue. Il est arrivé avec un projet, une manière de voir les choses, mais qui n'était pas la réalité à laquelle on était exposé tous les jours. Je ne pouvais pas baisser les bras et je devais être ce rempart face aux souffrances de la population. Il y avait également un manque de soutien aux projets et Dieu sait que c'est mon métier (Jeannick Atchapa est cadre consulaire à la Chambre de métiers) d'accompagner la structuration des filières économiques. Je regardais cette commune s'effondrer par des pratiques qui pour moi relevaient d'un autre temps. Les gens vont pouvoir bénéficier d'une liberté de penser, une liberté d'opinion et d'une liberté d'action.