Revenir à la rubrique : Economie

Jean-Yves Minatchy se paye le président de la FNSEA, la « goyave de France »

C’est à Sainte-Rose où la filière fruits et canne à sucre a subi de plein fouet les rafales de 150 km/h de Bejisa que la Chambre d’agriculture a fait un point ce dimanche. Le bilan est lourd, des pieds de letchis déracinés, des bananiers pliés et des parcelles de cannes à sucre grillées par l’eau […]

Ecrit par LG – le dimanche 12 janvier 2014 à 19H31

C’est à Sainte-Rose où la filière fruits et canne à sucre a subi de plein fouet les rafales de 150 km/h de Bejisa que la Chambre d’agriculture a fait un point ce dimanche.

Le bilan est lourd, des pieds de letchis déracinés, des bananiers pliés et des parcelles de cannes à sucre grillées par l’eau de mer apportée par les vents.

Après ce constat, le vice-président de la chambre verte, Jean-Yves Minatchy, a troqué sa casquette pour celle de la CGPER. La visite dans le département du président de la FNSEA représentait une trop belle occasion pour le porte-parole infatigable de l’agriculture locale.

« Concernant l’arrivée de M. Beulin, comme on dit : « la goyave de France », rigole Jean-Yves Minatchy, et bien « il a été invité sur un plateau télé hier. On lui a parlé de ces 100 dossiers qui n’ont toujours pas été indemnisés par rapport à la sécheresse et à Dumile. Sa seule réponse a été de dire qu’il y avait aussi des retards d’indemnisation en métropole. Ben, cossa ou la ni fé ici. Il est incapable de défendre les paysans en métropole donc je pense qu’à la Réunion on n’a pas besoin de lui », lance avec vigueur Jean-Yves Minatchy, qui n’en a pas fini avec le N°1 de la FNSEA.

 

« Moi, je pensais qu’il venait à la Réunion pour nous dire , voilà, il faut restaurer la démocratie au niveau des instances agricoles. Je m’explique : Nous sommes majoritaires à la Réunion mais on n’a aucun représentant dans certaines instances. Ce sont les syndicats minoritaires qui règnent en maîtres absolus. Dans quelle démocratie sommes-nous ? Et là, on vient ici nous donner des leçons. M. Beulin est un président en perte de vitesse en métropole, et ça se confirme à chaque élection », ironise-t-il.

La visite de terrain ce matin à Sainte-Rose a aussi été l’occasion pour Jean-Yves Minatchy de revendiquer trois mesures exceptionnelles suite à l’épisode cyclonique. La première serait que l’Etat verse plus rapidement l’aide à la production de la canne. La deuxième revient à demander le paiement des sous-produits de la canne livrée en usines en novembre-décembre dernier. « Elles n’ont pas encore été payées », signale la figure de la CGPER.

Enfin, le syndicaliste espère ne plus voir reproduire les délais trop longs des indemnisations précédentes liées à la sécheresse ou à Dumile. « Le décret de catastrophe naturelle devrait être pris le 15 janvier. Il faut que les paysans soient payés dans les trois mois qui suivent ».

 

Jean-Yves Minatchy se paye le président de la FNSEA, la

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

La CRC épingle la SAPHIR sur la gestion durable de l’eau

La Chambre régionale des comptes de La Réunion a publié son rapport d’observations définitives sur la société d’aménagement des périmètres hydroagricoles de La Réunion (SAPHIR), après son premier contrôle initié en février 2023. Le rapport, qui a finalisé ses observations en octobre 2023, critique les pratiques actuelles de SAPHIR, soulignant sa dépendance financière aux ventes d’eau et ses modalités d’action qui ne s’inscrivent pas pleinement dans une gestion durable de l’eau.

Henri Nijdam : “Le Quotidien ne sera pas un journal low-cost”

Propriétaires depuis ce mercredi à minuit du Quotidien, Henri Nijdam et Jean-Jacques Dijoux ont livré quelques éléments sur le futur du journal. Aux lecteurs, les nouveaux hommes forts de ce pilier de la presse locale assurent que Le Quotidien nouvelle formule sera de qualité.