
Après les fortes pluies qui se sont abattues sur Saint-Philippe, Saint-Joseph, Saint-Pierre et le Tampon, la Chambre d'Agriculture a réalisé un premier bilan concernant des pertes chiffrées qui s'élèvent à 4.000.000 d'euros.
Le directeur de la chambre et de la CGPER, Jean-Yves Minatchy, revient sur les retombées de ce second épisode de catastrophes pour les agriculteurs du Sud en deux mois : "Le bilan est catastrophique à Saint-Joseph et à Petite-Île. C'est pire que le cyclone Gamède... Ces pluies, apportées par Jade, ont duré plus de 48 heures sur l'ensemble des communes du Sud. Pour les pertes, elles s'élèvent à 4 millions d'euros et concernent les cultures maraîchères, vivrières, quelques élevages mais surtout les chemins d'exploitation agricole. Concernant ces derniers, le montant des dégâts sont de 1,3 millions d'euros et il va falloir tout réparer dans la perspective de la prochaine campagne sucrière 2009 qui débutera au mois de juillet.
"Un cycle de trois mois qui tombe à l'eau"
"Vous savez, cette dépression a fait beaucoup de dégâts mais il ne faut pas généraliser. Il va falloir agir au cas par cas. Même la commune du Tampon a subi ces fortes pluies mais a été moins touchée que les autres communes comme Petite-Île où nous avons des exploitations accidentées. Là bas, l'eau a emporté toute la terre en raison de la pente et l'ensemble des semences ont été inondées et/ou emportées. C'est un cycle de trois mois qui tombe à l'eau après l'épisode Gaël qui était survenu il y a deux mois. Ces agriculteurs prennent donc de plein fouet cette tempête tropicale."
Face à la détresse de certains agriculteurs, le président de la Chambre d'Agriculture a demandé au Conseil général des produits de première nécessité comme des semences, des engrais ou encore des produits phytosanitaires afin de relancer les cultures touchées. Par ailleurs, un revenu minimum devrait aussi voir le jour : "Un revenu minimum pour faire vivre les familles qui ne verront pas de sous entrer avant trois mois devrait être mis en place par le Département. Pour le moment, le constat est sombre avec 1,5 millions d'euros pour la seule Petite-Île. D'après les services météo, il faut encore s'attendre à des pluies dans les prochaines 48 heures..."
De son côté, le député-maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, a demandé au Premier ministre et au ministre de l'Agriculture de déclarer l'état de catastrophe naturelle pour les communes de Saint-Joseph, Petite-Île et Saint-Pierre...
Le directeur de la chambre et de la CGPER, Jean-Yves Minatchy, revient sur les retombées de ce second épisode de catastrophes pour les agriculteurs du Sud en deux mois : "Le bilan est catastrophique à Saint-Joseph et à Petite-Île. C'est pire que le cyclone Gamède... Ces pluies, apportées par Jade, ont duré plus de 48 heures sur l'ensemble des communes du Sud. Pour les pertes, elles s'élèvent à 4 millions d'euros et concernent les cultures maraîchères, vivrières, quelques élevages mais surtout les chemins d'exploitation agricole. Concernant ces derniers, le montant des dégâts sont de 1,3 millions d'euros et il va falloir tout réparer dans la perspective de la prochaine campagne sucrière 2009 qui débutera au mois de juillet.
"Un cycle de trois mois qui tombe à l'eau"
"Vous savez, cette dépression a fait beaucoup de dégâts mais il ne faut pas généraliser. Il va falloir agir au cas par cas. Même la commune du Tampon a subi ces fortes pluies mais a été moins touchée que les autres communes comme Petite-Île où nous avons des exploitations accidentées. Là bas, l'eau a emporté toute la terre en raison de la pente et l'ensemble des semences ont été inondées et/ou emportées. C'est un cycle de trois mois qui tombe à l'eau après l'épisode Gaël qui était survenu il y a deux mois. Ces agriculteurs prennent donc de plein fouet cette tempête tropicale."
Face à la détresse de certains agriculteurs, le président de la Chambre d'Agriculture a demandé au Conseil général des produits de première nécessité comme des semences, des engrais ou encore des produits phytosanitaires afin de relancer les cultures touchées. Par ailleurs, un revenu minimum devrait aussi voir le jour : "Un revenu minimum pour faire vivre les familles qui ne verront pas de sous entrer avant trois mois devrait être mis en place par le Département. Pour le moment, le constat est sombre avec 1,5 millions d'euros pour la seule Petite-Île. D'après les services météo, il faut encore s'attendre à des pluies dans les prochaines 48 heures..."
De son côté, le député-maire de Saint-Joseph, Patrick Lebreton, a demandé au Premier ministre et au ministre de l'Agriculture de déclarer l'état de catastrophe naturelle pour les communes de Saint-Joseph, Petite-Île et Saint-Pierre...