Il a pour vocation de remplacer le revenu minimum d’insertion (RMI). Le RSA devrait compléter les besoins des revenus de la famille jusqu’à un niveau de ressources garanti.
Cette réforme n’a toutefois pas été votée à la quasi-unanimité comme prévu. Seuls 306 députés ont voté mais près de 40 voix de droite manquaient l’appel.
La Réunion compte à ce jour 68 000 Rmistes et atteint les 28% de chômage, une situation bien supérieure à la moyenne nationale. Pour cette raison, Jean-Pierre Techer, membre du collectif de lutte contre l’exclusion et de l’association « Agir contre le chômage », est scandalisé par la décision de renvoyer la mise en place du RSA en 2011 : « On ne veut pas d’un RSA minoré » affirme-t-il. De même, ce dernier dénonce le manque de réactivité des élus locaux pour ce qu’il considère comme « un RSA minoré qui crée les conditions pour que cette classe des travailleurs pauvres soient une nouvelle fois défavorisée. Les dispositifs d’insertion avaient été mis en place pour sortir ces personnes de leur précarité, aujourd’hui on a l’impression que les décideurs veulent maintenir une dépendance chronique« .
L’examen du RSA est prévu au Sénat le 20 octobre.