[Jean-Pierre Marchau désigné tête de liste EELV pour les régionales]urlblank:https://www.zinfos974.com/%E2%80%8BJean-Pierre-Marchau-designe-tete-de-liste-EELV-pour-les-regionales_a167036.html
« L’écologie est un long chemin et les personnes présentes sur la liste ont pris ce chemin pour converger vers un projet », lance Jean-Pierre Marchau. Ce dernier se félicite de la constitution de cette liste, rassemblant des personnes issues de la société civile « et non une majorité de maires comme nous pouvons le constater sur d’autres listes, en particulier celle présentée par le président sortant ».
« Quasiment tous les maires seront présents dans cette élection régionale, soit sur une liste, soit en se présentant directement. On rate une chose essentielle selon moi: l’idée c’est d’avoir un projet pour La Réunion sur les 10/15 prochaines années et non pas des prises de guerre de maires de telle ou telle commune », insiste le responsable écologiste.
Il ajoute : « Une élection régionale n’est pas une élection de maires car demain le ou la président(e) devra rendre la pareille à ces derniers. De nombreux partis municipaux font parler d’eux avant ces élections comme Banian à Saint-Benoit, Ansanm au Port ou encore le CREA à La Possession. Il ne faut pas que les électeurs pensent que le scrutin à venir est une élection municipale », martèle Jean-Pierre Marchau.
L’écologie, une évidence pour Sylvie Moutoucomorapoulé
Parmi les personnes qui rejoignent la liste écolo pour ces régionales, notons la présence d’un ancien de la majorité de Vanessa Miranville à La Possession, Jean-Christophe Espérance, celle de Peggy-Loup Garbal, écrivaine et ancienne journaliste ou encore Sylvie Moutoucomorapoulé.
Une présence quelque peu surprenante puisque l’avocate saint-andréenne est l’actuelle 6e vice-présidente à la Région, en charge des questions liées à l’aménagement et à la biodiversité. Un peu « l’aboutissement » de son parcours voire de son « cheminement politique » explique-t-elle.
« S’engager sur ces questions environnementales c’est tout à fait naturel. Toutes les questions que nous devons nous poser doivent se faire par le prisme de l’écologie », insiste l’élue qui souhaite apporter dans ce combat son « expérience politique » sans oublier ses « compétences en matière juridique ». « Je milite pour une démarche éco-responsable parce qu’à la base je n’étais pas une écologiste affirmée mais au fil de mes rencontres, je me suis rendue compte d’une chose, c’est que cette thématique écologique est devenue vitale, d’où le fait pour moi de rejoindre naturellement cette liste », argue l’élue de la majorité régionale sortante.