Contesté pour avoir tenté de faire abattre nuitamment les arbres du site de Casabona, Michel Fontaine est aujourd’hui contraint de se justifier. Hélas, il le fait de la pire des manières, en stigmatisant les militants écolos mobilisés, qu’il qualifie de « gens venus d’ailleurs », ignorant ainsi délibérément la présence de Saint-Pierrois eux aussi indignés par ses méthodes. Il ajoute qu’il « trouve par ailleurs bizarre que des élus de Saint-Denis (…) aient un avis sur la question ».
Le maire de Saint-Pierre doit savoir que, quel que soit le lieu, à Casabona aujourd’hui ou à La Saline hier quand on y a détruit la petite forêt ou encore sur les sites de Bois Blanc ou des Lataniers menacés par son compère, président de région, les écologistes seront toujours et partout présents. Un territoire communal n’est pas la propriété d’un maire-roitelet qui pourrait en toute impunité y agir selon son caprice .
Jean-Pierre Marchau, Secrétaire Régional EELVR (et élu de Saint-Denis)