Jean-Michel Blanquer a dévoilé aujourd’hui, dans un entretien accordé au JDD, le protocole de rentrée concernant la vaccination. Il a notamment annoncé que tous les élèves des collèges et lycées de France auront la possibilité de se faire vacciner contre le Covid-19.
« Selon les situations, soit des équipes mobiles viendront vacciner dans les établissements, soit nous organiserons le déplacement des élèves volontaires, en lien avec les services de santé, vers les centres de vaccination« , a expliqué le ministre.
Parmi tous les scénarios envisagés, le ministre a annoncé retenir le « niveau 2 », « celui qui nous permet d’avoir la rentrée la plus normale possible, avec les élèves en classe, tout en préservant la santé de chacun. Ce protocole s’appuie sur des mesures sanitaires qui ont fait leurs preuves – comme les gestes barrière, le nettoyage des locaux, la stratégie « tester, alerter, protéger » – auxquelles s’ajoute désormais la vaccination dès l’âge de 12 ans« , pour tous les élèves volontaires.
Un protocole qui a selon lui fait ses preuves à La Réunion, où la rentrée s’est effectuée en avance par rapport à La Métropole, et « les retours sont positifs« , selon lui.
Aux Antilles, le niveau des restrictions sera annoncé la semaine prochaine mais Jean-Michel Blanquer laisse entendre qu’il est possible que l’on applique le niveau 4, bien plus contraignant.
Au sujet des enseignants, Jean-Michel Blanquer a fait un pas en arrière devant la pression des syndicats. Il a jugé « ni légitime, ni souhaitable, ni utile » d’exiger un pass sanitaire, préférant miser sur « une logique de confiance et de responsabilité« .
Concernant les élèves non vaccinés, il a estimé qu’un élève n’ayant reçu aucune dose de vaccin « est dans une situation plus risquée qu’un élève qui a reçu au moins une injection. Lui demander de rester chez lui en cas de contact à risque, c’est le protéger et protéger les autres« .
Par conséquent, si un cas de Covid se déclare dans une classe, les élèves non vaccinés devront observer une période d’isolement de sept jours et suivre les cours en distanciel pendant ce laps de temps. Une règle à laquelle ne seront pas assujettis les élèves ayant été vaccinés. « C’est la même règle que pour le reste de la population« , justifie Jean-Michel Blanquer. « Notre boussole depuis mars 2020 est de faire perdre le moins possible de journées de cours aux élèves. Au lieu de fermer des classes entières en grand nombre, notre stratégie permettra d’avoir un pourcentage minime d’élèves privés d’école« .