« Le maire de St-André candidat battu dès le premier tour des législatives de 2012 a été sanctionné par le Conseil Constitutionnel. Il est reconnu coupable d’avoir utilisé les deniers de la commune, l’argent des contribuables pour assurer sa promotion personnelle à l’approche des élections législatives avec un bulletin municipal hors-série dont les frais sont estimés à 35.871 euros par le Conseil Constitutionnel: c’est une faute grave et grossière que j’ai personnellement porté à la connaissance des autorités compétentes ce qui a conduit à cette sanction logique et définitive du juge de l’élection.
Eric Fruteau écope d’une double sanction :
-Une sanction financière car son compte des législatives est rejeté et il ne bénéficiera donc pas du remboursement de ses frais de campagne.
-Une sanction électorale puisqu’il est inéligible pour une durée de un an. Cette inéligibilité concerne les élections à venir. Eric Fruteau, maire sortant ne pourra donc plus se présenter aux prochaines élections municipales qui auront lieu en mars 2012.
Cette décision judiciaire permet de révéler le vrai visage de celui qui voulait jouer à « Monsieur Propre »: le masque d’Eric Fruteau tombe. Celui qui dans ses discours parle de vérité, de transparence, d’intégrité et d’éthique en politique a été mis hors-jeu par le Conseil Constitutionnel car il est reconnu coupable de graves manquements aux règles de financement des campagnes électorales : quel fossé entre le discours et la réalité !
C’est la méthode Fruteau qui est aujourd’hui sanctionnée : celle de la promotion personnelle, de la communication à outrance avec l’argent public. Celui qui est encore maire pour 11 mois apprendra que le pouvoir politique est éphémère lorsque l’on se sent intouchable et que l’on bafoue les règles électorales.
Celui-là même qui dès le début de son mandat de maire a dénigré injustement son prédécesseur et a tenté de l’abattre judiciairement est aujourd’hui sanctionné par la justice. « Celui qui se sert de l’épée meurt par l’épée ! »
L’opposition vigilante depuis 2008 est confortée par cette décision et poursuivra plus que jamais son action de contrôle de l’exécutif municipal. »