Jean-Marie Le Pen persiste et signe. Invité de la matinale de BFMTV/RMC, le président d’honneur du Front national a maintenu que les chambres à gaz n’étaient qu’un « détail de l’histoire ».
« Je crois que c’est la vérité », a soutenu le fondateur du FN, qui affirme n’avoir jamais regretté ses propos tenus en 1987. Pour ses propos, Jean-Marie Le Pen avait été condamné en 1991 à une amende de 1,2 million de francs (183.000 euros) pour « banalisation d’un crime contre l’humanité ».
Les propos de Jean-Marie Le Pen ont été condamnés quelques heures plus tard par sa fille, l’actuelle présidente du parti frontiste, Marine Le Pen. Contactée par Europe 1, cette dernière s’est déclarée être « une nouvelle fois en désaccord avec Jean-Marie Le Pen, et sur le fond, et sur la forme ».