Le 30 mai, les adhérents de l’UMP seront amenés à voter, par scrutin électronique, sur le nouveau nom du parti que souhaite adopter Nicolas Sarkozy. L’"Union pour un Mouvement Populaire" pourrait être rebaptisée "Les républicains".
Un changement que Jean-Jacques Morel, élu UMP et conseiller départemental, voit d’un bon œil. "Cela pourrait donner un nouvel élan au parti, qui a souffert ces dernières années d’un recul de son nombre d’adhérents, et permettre de regagner la confiance aussi bien de la population que des entreprises, justifie-t-il. Nicolas Sarkozy est, on le sait, un très bon communicant. Il a saisi la nécessité de s’adapter dans une société où les pages se tournent de plus en plus vite".
Alors qu'un sondage révèle que 53% des sympathisants UMP jugent "Les Républicains" trop américain, ce potentiel nom porte selon lui une résonance française: "Je pense aux cinq Républiques, je pense à la Révolution..."
Donner la parole aux militants lui semble par ailleurs très positif. "On a souvent l’impression que les décisions sont prises sans la concertation des militants, poursuit-il. Ce vote montre que Nicolas Sarkozy désire réellement impliquer la base et suivre son avis, et cela même si elle s’oppose à la proposition".
Mais l’élu UMP d’ajouter : "Le changement de nom a son importance, bien sûr, mais reste accessoire. L'essentiel réside dans le projet politique, dans la capacité pour le parti de proposer aux Français d’abord, mais aux Réunionnais surtout, des réponses à leurs attentes". Comme sur la question du chômage dans l'île. "Avec 135.000 demandeurs d'emploi, la Réunion est la lanterne rouge des régions européennes, déplore Jean-Jacques Morel. Plus encore qu'un nom, c'est un vrai projet qui permet de ramener la confiance des compatriotes". Prochaine étape "essentielle" de cette conquête, les élections régionales de décembre où le parti, quel que soit son nom, sera représenté par Didier Robert.
Un changement que Jean-Jacques Morel, élu UMP et conseiller départemental, voit d’un bon œil. "Cela pourrait donner un nouvel élan au parti, qui a souffert ces dernières années d’un recul de son nombre d’adhérents, et permettre de regagner la confiance aussi bien de la population que des entreprises, justifie-t-il. Nicolas Sarkozy est, on le sait, un très bon communicant. Il a saisi la nécessité de s’adapter dans une société où les pages se tournent de plus en plus vite".
Alors qu'un sondage révèle que 53% des sympathisants UMP jugent "Les Républicains" trop américain, ce potentiel nom porte selon lui une résonance française: "Je pense aux cinq Républiques, je pense à la Révolution..."
Donner la parole aux militants lui semble par ailleurs très positif. "On a souvent l’impression que les décisions sont prises sans la concertation des militants, poursuit-il. Ce vote montre que Nicolas Sarkozy désire réellement impliquer la base et suivre son avis, et cela même si elle s’oppose à la proposition".
Mais l’élu UMP d’ajouter : "Le changement de nom a son importance, bien sûr, mais reste accessoire. L'essentiel réside dans le projet politique, dans la capacité pour le parti de proposer aux Français d’abord, mais aux Réunionnais surtout, des réponses à leurs attentes". Comme sur la question du chômage dans l'île. "Avec 135.000 demandeurs d'emploi, la Réunion est la lanterne rouge des régions européennes, déplore Jean-Jacques Morel. Plus encore qu'un nom, c'est un vrai projet qui permet de ramener la confiance des compatriotes". Prochaine étape "essentielle" de cette conquête, les élections régionales de décembre où le parti, quel que soit son nom, sera représenté par Didier Robert.