"Didier Robert veut réduire de 50 % (rien que ça) les charges sociales pour aider les entreprises et remédier au fléau du chômage que connaît notre île. Il s’entoure pour cette annonce des deux présidents des chambres consulaires que sont la CCIR et la Chambre des Métiers. A croire qu’il fallait attendre les élections régionales pour que l’ensemble de ces acteurs se rend compte du réel problème de l’emploi dans notre économie.
Pourtant Monsieur Ibrahim Patel n’a pas été capable de gérer efficacement la crise du RSI qu’ont connu les professions libérales au point de mettre les clés sur la porte de leurs exploitations.
A côté de cela, la plupart des entreprises qui ont voté pour Monsieur Bernard PICARDO à la présidence de la chambre des métiers ont été liquidées.
Un triumvirat, Région, Chambre des Métiers,Chambre de Commerce qui n'a pas su accompagner et aider les jeunes qui cherchaient des entreprises pour leur contrat de professionnalisation, est-ce un gage de crédibilité ?
Ce positionnement au côté de Didier Robert ne peut être que révélateur d’une stratégie politique de réélection faute de bilan positif. Véritable Oligarchie malsaine et dangereuse.
Par ailleurs, Monsieur Didier Robert n’est-il pas déjà parlementaire ? N’est-il pas déjà président du conseil régional ? Fallait-il attendre la fin de son mandat et que la situation de l’emploi se dégrade à ce point pour envisager des solutions pour l’embauche ?
Et quelles solutions !!! Réduire les charges sociales des entreprises. Alors qu’il nous explique comment le régime social de répartition dans lequel nous sommes, va pouvoir assumer ses obligations envers ses bénéficiaires, faut-il accepter l'accélération de la fragilisation du régime de santé, des déremboursements de médicaments, de l’exclusion du bénéfice de la CMU des plus démunis,la baisse des services dans les hôpitaux ? Est-il en train de nous dire qu’uniquement ceux qui pourront payer seront soignés ? Est-ce vraiment responsable ?
Demande-t-il à l’État des augmentations d'impôts pour compenser le manque à gagner de cette mesure ou prône-t-il l'indépendance de la Réunion comme l'île Maurice ?
Nous dénonçons là, une énième manipulation gros doigt pour quelques voix.
Il va falloir être audacieux et honnête pour trouver des solutions justes dans les champs de compétence de la Région. Il faut donner aux entreprises les moyens de faire face à leurs charges sociales en leur donnant aussi du pouvoir d'achat.
Aux vues de la frilosité des banques traditionnelles à accompagner les entreprises, nous proposons la création d'une Banque populaire d’investissement régionale.
La BPIR aura pour vocation de :
- Généraliser l’escompte (loi Daily) pour l’ensemble des titulaires de marchés publics ou parapublics sans tenir compte de sa situation financière.
Le compte bancaire de l’entreprise sera crédité dès cession des factures auprès de la banque (moins coûteux que les coûts d’affacturage).
- Précompter le CICE des entreprises avec des conditions moins draconiennes que les banques traditionnelles actuelles dès lors que le montant ait été validé par un expert-comptable
- Faciliter le recours aux crédits ou être garant des emprunts engagés par l’entreprise
- Nous proposons par la même occasion d’étendre la moitie des emplois aidés non marchand dans le secteur marchand sous forme de Contrat Emploi Formation
- 20 000 CEF à titre expérimental tout en priorisant les travailleurs handicapés.
Ce sont avec ces mesures que nous pourrions d’abord faire en sorte que nos entreprises survivent, espérer à une reprise de l’emploi sans mettre en danger notre régime de santé.
Pourtant Monsieur Ibrahim Patel n’a pas été capable de gérer efficacement la crise du RSI qu’ont connu les professions libérales au point de mettre les clés sur la porte de leurs exploitations.
A côté de cela, la plupart des entreprises qui ont voté pour Monsieur Bernard PICARDO à la présidence de la chambre des métiers ont été liquidées.
Un triumvirat, Région, Chambre des Métiers,Chambre de Commerce qui n'a pas su accompagner et aider les jeunes qui cherchaient des entreprises pour leur contrat de professionnalisation, est-ce un gage de crédibilité ?
Ce positionnement au côté de Didier Robert ne peut être que révélateur d’une stratégie politique de réélection faute de bilan positif. Véritable Oligarchie malsaine et dangereuse.
Par ailleurs, Monsieur Didier Robert n’est-il pas déjà parlementaire ? N’est-il pas déjà président du conseil régional ? Fallait-il attendre la fin de son mandat et que la situation de l’emploi se dégrade à ce point pour envisager des solutions pour l’embauche ?
Et quelles solutions !!! Réduire les charges sociales des entreprises. Alors qu’il nous explique comment le régime social de répartition dans lequel nous sommes, va pouvoir assumer ses obligations envers ses bénéficiaires, faut-il accepter l'accélération de la fragilisation du régime de santé, des déremboursements de médicaments, de l’exclusion du bénéfice de la CMU des plus démunis,la baisse des services dans les hôpitaux ? Est-il en train de nous dire qu’uniquement ceux qui pourront payer seront soignés ? Est-ce vraiment responsable ?
Demande-t-il à l’État des augmentations d'impôts pour compenser le manque à gagner de cette mesure ou prône-t-il l'indépendance de la Réunion comme l'île Maurice ?
Nous dénonçons là, une énième manipulation gros doigt pour quelques voix.
Il va falloir être audacieux et honnête pour trouver des solutions justes dans les champs de compétence de la Région. Il faut donner aux entreprises les moyens de faire face à leurs charges sociales en leur donnant aussi du pouvoir d'achat.
Aux vues de la frilosité des banques traditionnelles à accompagner les entreprises, nous proposons la création d'une Banque populaire d’investissement régionale.
La BPIR aura pour vocation de :
- Généraliser l’escompte (loi Daily) pour l’ensemble des titulaires de marchés publics ou parapublics sans tenir compte de sa situation financière.
Le compte bancaire de l’entreprise sera crédité dès cession des factures auprès de la banque (moins coûteux que les coûts d’affacturage).
- Précompter le CICE des entreprises avec des conditions moins draconiennes que les banques traditionnelles actuelles dès lors que le montant ait été validé par un expert-comptable
- Faciliter le recours aux crédits ou être garant des emprunts engagés par l’entreprise
- Nous proposons par la même occasion d’étendre la moitie des emplois aidés non marchand dans le secteur marchand sous forme de Contrat Emploi Formation
- 20 000 CEF à titre expérimental tout en priorisant les travailleurs handicapés.
Ce sont avec ces mesures que nous pourrions d’abord faire en sorte que nos entreprises survivent, espérer à une reprise de l’emploi sans mettre en danger notre régime de santé.