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Jean-Hugues Ratenon : le Bato Bus au service de la croissance bleue

« Le 03 septembre 2015 dernier notre équipe soutenait, en matière d’organisation des déplacements de voyageurs à travers l’ile, l’idée d’un « BATO-BUS » autours de côtes réunionnaises. Une annonce reprise par la plupart des médias Réunionnais. Rappelons qu’il a été soutenu que ce projet puisse être un vecteur de résilience de l’économie Réunionnaise à l’origine […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 29 septembre 2015 à 11H26

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« Le 03 septembre 2015 dernier notre équipe soutenait, en matière d’organisation des déplacements de voyageurs à travers l’ile, l’idée d’un « BATO-BUS » autours de côtes réunionnaises. Une annonce reprise par la plupart des médias Réunionnais.

Rappelons qu’il a été soutenu que ce projet puisse être un vecteur de résilience de l’économie Réunionnaise à l’origine d’une croissance bleue.

Rappelons au surplus, que lors de la présentation du projet, bon nombre de commentaires se sont développés sur les réseaux sociaux soulevant un certains nombre de questionnement quant à la faisabilité dudit projet.

Pour autant, ces derniers jours, des conférences se sont tenues à travers l’île développant les thèmes d’une nécessité pour la Réunion de se tourner vers une économie bleue, économie tournée vers la mer. Ces conférences ont été instiguées par l’association COBATY Bourbon et animées par Michel ROCARD.

Bien que notre équipe n’eusse pas été invitée, que nos demandes de participation soient restées lettre morte, reconnaissons néanmoins qu’une réalité se dégage, celle de lancer un développement endogène d’une activité économique tournée vers la mer et qu’en ce sens l’association COBATY Bourbon  a une vision en parfaite adéquation avec les nôtres en matière de développement durable.

D’ailleurs, dans une tribune libre du 27 septembre 2015, Monsieur Philippe Jean Pierre estimait que  « conduire une politique économique adaptée aux besoins des réunionnais exige au contraire de la vision, de l’audace, de l’esprit d’entreprise, de la concertation et  la mobilisation de toutes les forces vives ».

Et c’est bien dans cet esprit que s’inscrit la candidature pour laquelle je suis tête de liste, travailler pour les Réunionnais et dans l’intérêt des Réunionnais.

Rappeler cet état d’esprit, nous permet parallèlement de développer quelques pistes de notre programme traitant de la croissance bleue, qui pour nous ne peut être effective qu’au moyens de la création d’une activité dense et soutenue de cabotage maritime de passagers c’est-à-dire : « Le BATO BUS ».

Se lancer vers le développement d’une activité de BATO BUS c’est apporter une alternative aux déplacements des réunionnais sur les quatre coins de l’île, désengorger les routes, apporter une offre de qualité dans les transports en commun, contribuer au développement économique durable, envisager la mer comme un atout naturel imposant une parfaite connaissance de ses singularités mais c’est avant tout se poser la question de sa faisabilité financière.

LE FINANCEMENT DU BATO BUS

Le préalable de la création d’un réseau de transport maritime c’est avant tout l’aménagement des ports existants voir la construction de nouvelles infrastructures à même de constituer les points de départs et d’arrivées des voyageurs.

Le coût de son exploitation variera en fonction du choix d’une gestion intégrée ou d’une délégation de service public du transport maritime créée.

Coûts d’aménagement et frais d’exploitation doivent en tout cas correspondre aux capacités financières des fonds dont en sont dépositaires la Région Réunion.

LES COÛTS ESTIMATIFS DE LA CONSTITUTION DU RESEAU BATO BUS

Lorsque l’on s’en réfère au site traitant des documents techniques de l’eau sous la tutelle du ministère de l’écologie, il s’avère que les coûts maximum liés à la construction et à l’aménagement de Port de plaisance d’embarquement et de débarquement n’excèdent guère les cinquante millions d’euros en moyenne.

Considérant qu’il existe déjà cinq ports aménagés à la Réunion, la mise en service effective des premiers BATO BUS ne demanderons que quelques travaux de réajustement et que, les premiers passagers pourront embarquer et démarquer dès 2017, il ne suffirait pour cela de lancer les achats en vue de l’acquisition des premiers BATO BUS pour un coup moyen par unité de 2 millions d’euro.  

D’ailleurs la Ville de TOULON avec son réseau MISTRAL déplace près de 3 millions de passagers chaque année.

Notre île compte pas moins de dix communes susceptibles d’accueillir les ports d’embarquement et de débarquement.

Le coût maximum de l’opération ne dépassera pas les cinquante millions d’euro pour l’aménagement des différents Ports, acquisition des bateaux compris.

FONDS POUR LE FINANCEMENT DES BATO BUS

Mobiliser les fonds propre de la Région Réunion aggravera encore plus sa situation financière et préjudiciera ses actions dans les autres domaines de compétence.

Pour autant, il s’agit d’un investissement pour contribuer au développement économique durable de notre île, de par son caractère structurant tant au niveau économique, que social et culturel,  il faut envisager une partie du financement sur les fonds propres de la collectivité.

A côté des fonds propres, il faut également mobiliser les fonds structurels européens à savoir le FEAMP (le fond Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche) et Le FEDER.

N’omettons pas également la FRDE (Fond Régional de Développement pour Emploi) comme base de réflexion financière à ce projet d’envergure réaliste à notre portée.

Plus que jamais le réunionnais doit se tourner vers la mer afin d’ouvrir son espace de vie dans le cadre d’un développement harmonieux et épanoui. L’emploi et l’activité seront au rendez-vous. »

 

 

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