Je commencerai mon communiqué en disant : Attention à la génération sacrifiée, parlant des jeunes en général.
Mais, je souhaiterais ici aborder la question des étudiants en particulier.
En guise d’exemple : les difficultés de retour des ultramarins sur leur territoire d’origine ont encore une fois démontré le je-m’en-foutisme des gouvernants. Il a fallu une mobilisation quasi générale pour que le pouvoir agisse enfin. Pourtant, chaque année le Ministère des Outre-Mer s’évertue à convaincre des milliers de jeunes ultramarins à quitter leur territoire d’origine. Cette année le Ministère des Outre-Mer a brillé par son absence pendant cette crise, les étudiants ultramarins ont été abandonnés.
D’après le centre national de ressources et de résilience 11,4% des 70 000 étudiants interrogés ont des idées suicidaires ; 16% se disent découragés et 50% déclarent avoir souffert de solitude, selon une autre enquête de « la vie d’étudiant confiné ».
Ces chiffres connus de tous doivent plus que nous inquiéter. Avec un facteur aggravant qu’est la crise sanitaire, la société française n’est-elle pas en train de sacrifier une génération ?
Difficulté pour se déplacer, difficulté pour manger, difficulté pour étudier, difficulté pour se loger, difficulté pour se soigner, difficulté pour communiquer… etc…
Pour beaucoup, plus ou presque plus de vie sociale, en pleine détresse psychologique et financière. Les parents aussi sont à bout et ne savent plus où donner de la tête.
Il est urgent d’agir pour éviter un abandon des études et ne pas les laisser sombrer dans la misère matérielle.
Entre les aides de la CAF et les bourses qui aujourd’hui montrent leurs limites, je pense que, comme mon mouvement le proposait en 2017, le moment est venu de créer un revenu de base étudiant. Un revenu qui ne tienne pas compte de la seule situation des parents mais en premier lieu du statut d’étudiant du jeune.
Un RME (revenu minimum étudiant) existe dans certaines villes de l’hexagone mais qui relève d'initiatives locales. Il s’agit ici d’une proposition de revenu minimum d'État mensuel pour chaque étudiant.
Sur ce sujet, j’aurai l’occasion de poser la question au Gouvernement la semaine prochaine en espérant obtenir une réponse acceptable.
Enfin, compte tenu de cette situation financière précaire, je souhaite que le gouvernement crée un fonds à destination des étudiants ultramarins afin de les aider au retour au pays.
La jeunesse ne doit pas être sacrifiée mais encouragée.
Mais, je souhaiterais ici aborder la question des étudiants en particulier.
En guise d’exemple : les difficultés de retour des ultramarins sur leur territoire d’origine ont encore une fois démontré le je-m’en-foutisme des gouvernants. Il a fallu une mobilisation quasi générale pour que le pouvoir agisse enfin. Pourtant, chaque année le Ministère des Outre-Mer s’évertue à convaincre des milliers de jeunes ultramarins à quitter leur territoire d’origine. Cette année le Ministère des Outre-Mer a brillé par son absence pendant cette crise, les étudiants ultramarins ont été abandonnés.
D’après le centre national de ressources et de résilience 11,4% des 70 000 étudiants interrogés ont des idées suicidaires ; 16% se disent découragés et 50% déclarent avoir souffert de solitude, selon une autre enquête de « la vie d’étudiant confiné ».
Ces chiffres connus de tous doivent plus que nous inquiéter. Avec un facteur aggravant qu’est la crise sanitaire, la société française n’est-elle pas en train de sacrifier une génération ?
Difficulté pour se déplacer, difficulté pour manger, difficulté pour étudier, difficulté pour se loger, difficulté pour se soigner, difficulté pour communiquer… etc…
Pour beaucoup, plus ou presque plus de vie sociale, en pleine détresse psychologique et financière. Les parents aussi sont à bout et ne savent plus où donner de la tête.
Il est urgent d’agir pour éviter un abandon des études et ne pas les laisser sombrer dans la misère matérielle.
Entre les aides de la CAF et les bourses qui aujourd’hui montrent leurs limites, je pense que, comme mon mouvement le proposait en 2017, le moment est venu de créer un revenu de base étudiant. Un revenu qui ne tienne pas compte de la seule situation des parents mais en premier lieu du statut d’étudiant du jeune.
Un RME (revenu minimum étudiant) existe dans certaines villes de l’hexagone mais qui relève d'initiatives locales. Il s’agit ici d’une proposition de revenu minimum d'État mensuel pour chaque étudiant.
Sur ce sujet, j’aurai l’occasion de poser la question au Gouvernement la semaine prochaine en espérant obtenir une réponse acceptable.
Enfin, compte tenu de cette situation financière précaire, je souhaite que le gouvernement crée un fonds à destination des étudiants ultramarins afin de les aider au retour au pays.
La jeunesse ne doit pas être sacrifiée mais encouragée.