Le confinement avait stoppé les élections municipales, le déconfinement n’est pas encore terminé que les hostilités reprennent déjà. Dans un courrier adressé au maire de Bras-Panon ce dimanche, Jean-Hugues Ratenon demande l’installation d’une instance panonnaise.
Pour le député, le maire a perdu sa légitimité lors du premier tour du 15 mars dernier. Daniel Gonthier était arrivé premier d’une courte tête sur ses deux plus proches opposants, alors qu’il avait été élu au premier tour en 2014. Le maire sortant passe de 3527 voix en 2014 à 1829 voix en mars dernier, soit une perte de 1698 voix. Parallèlement, les deux représentants de l’opposition sont passés de 2478 voix cumulées en 2014 à 3353 voix, signale le membre de la France Insoumise.
Jean-Hugues Ratenon enfonce le clou en rappelant à l’édile "qu’après 20 ans de gouvernance, votre score du 15 mars 2020 ne représente que 18,44 % du nombre d’inscrits, soit un rejet ou une indifférence de votre gestion par plus de 81,56% de la population de Bras Panon". Le tout avec 40% d’abstention. "Vous n’êtes donc plus majoritaire et vous ne pouvez pas rester insensible à cette expression démocratique", lance-t-il à Daniel Gonthier.
Pour l’opposant, c’est seulement l’article 11 de la loi du 23 mars 2020 statuant l’état d’urgence sanitaire qui donne à Daniel Gonthier la légitimité législative, le qualifiant de "maire par ordonnance". C’est donc pour cela qu’il lui demande "de réunir toutes les forces démocratiques issues des urnes de notre commune, afin de mettre en place une gouvernance panonnaise partagée. Et ceci dans l’attente de l’organisation des prochaines échéances municipales par le Gouvernement".
Il précise que cette instance ne sera que consultative "puisqu’au regard de la loi, celles et ceux qui n’ont pas été élu.e.s malgré leur représentativité manifeste, ne peuvent pas prendre part à la gestion de la collectivité locale". Si la date du 2nd tour n’est pas encore connue, la campagne a bien débuté aujourd’hui.
Pour le député, le maire a perdu sa légitimité lors du premier tour du 15 mars dernier. Daniel Gonthier était arrivé premier d’une courte tête sur ses deux plus proches opposants, alors qu’il avait été élu au premier tour en 2014. Le maire sortant passe de 3527 voix en 2014 à 1829 voix en mars dernier, soit une perte de 1698 voix. Parallèlement, les deux représentants de l’opposition sont passés de 2478 voix cumulées en 2014 à 3353 voix, signale le membre de la France Insoumise.
Jean-Hugues Ratenon enfonce le clou en rappelant à l’édile "qu’après 20 ans de gouvernance, votre score du 15 mars 2020 ne représente que 18,44 % du nombre d’inscrits, soit un rejet ou une indifférence de votre gestion par plus de 81,56% de la population de Bras Panon". Le tout avec 40% d’abstention. "Vous n’êtes donc plus majoritaire et vous ne pouvez pas rester insensible à cette expression démocratique", lance-t-il à Daniel Gonthier.
Pour l’opposant, c’est seulement l’article 11 de la loi du 23 mars 2020 statuant l’état d’urgence sanitaire qui donne à Daniel Gonthier la légitimité législative, le qualifiant de "maire par ordonnance". C’est donc pour cela qu’il lui demande "de réunir toutes les forces démocratiques issues des urnes de notre commune, afin de mettre en place une gouvernance panonnaise partagée. Et ceci dans l’attente de l’organisation des prochaines échéances municipales par le Gouvernement".
Il précise que cette instance ne sera que consultative "puisqu’au regard de la loi, celles et ceux qui n’ont pas été élu.e.s malgré leur représentativité manifeste, ne peuvent pas prendre part à la gestion de la collectivité locale". Si la date du 2nd tour n’est pas encore connue, la campagne a bien débuté aujourd’hui.