Ce dernier inscrit donc sa candidature « dans ce mouvement général » afin, dit-il, « de renverser dans les urnes ce gouvernement ». « Nous sommes 577 candidats (NDLR : de la Nupes ou du Rassemblement réunionnais) qui portent le même programme. L’objectif aujourd’hui, c’est d’appliquer notre programme car celui de Macron ne s’applique plus. C’est le nôtre et quand nous arriverons aux affaires nous décrèterons l’état d’urgence sociale dans les Outre-mer », poursuit-il.
Parmi les principales mesures défendues par Jean-Hugues Ratenon : le blocage des prix de première nécessité, le SMIC à 1500 euros nets par mois, la garantie autonomie dès 18 ans « pour que personne ne touche moins que le seuil de pauvreté à 1063 euros par mois », la gratuité des quantités d’eau et d’électricité « indispensables à une vie digne », la déconjugalisation et revalorisation de l’allocation aux adultes handicapes au niveau du SMIC ou encore la gratuité de la cantine scolaire.
Raillé ces derniers jours sur son bilan par certains de ses adversaires, Jean-Hugues Ratenon ne veut pas rentrer dans ces polémiques. Il assure que la population « est assez informée » sur son bilan, ajoutant même qu’il n’a « pas à rougir du bilan de certains députés de la majorité présidentielle ».
Jean-Hugues Ratenon rappelle être intervenu sur plusieurs dossiers, comme celui des fonctionnaires vivant dans l’Hexagone et souhaitant un retour au pays, sur le rapatriement de Réunionnais bloqués à l’étranger durant la crise covid ou encore sur la question de la revalorisation du coefficient géographique « qui était gelé depuis 10 ans et qui a permis d’améliorer le financement de l’hôpital public à La Réunion ». « Une de nos plus grandes victoires, c’est l’endométriose, reconnue comme maladie longue durée », salue Jean-Hugues Ratenon. Sur la loi zéro chômeur, il rappelle avoir été le seul élu ultramarin à intervenir sur ce texte « qui n’était pas adapté dans sa première mouture à nos spécificités ». « Tout en étant dans l’opposition on a réussi à faire avancer un certain nombre de dossiers », assure Jean-Hugues Ratenon.