Le Collectif des organisations syndicales, politiques et associatives de La Réunion ne se satisfait pas de la réponse donnée il y a deux jours par l’Association des maires du département.
« Imaginez dans un même bureau, deux employés, l’un employé sur un contrat de droit public, l’autre sur un contrat de droit privé. Le premier a droit à une hausse de salaire de 100 €, le second n’est pas éligible à cette augmentation. Nous créons une autre inégalité ».
« Cette situation est invivable aussi bien pour celui qui l’a obtenue que pour celui qui a été oublié dans les négociations ». Jean-Hugues Ratenon, membre du Cospar « tient à rappeler aux politiques qu’ils ont été élus pour apporter un confort à ceux qui en ont besoin ».
Roland Robert, maire de La Possession et président de l’Association des maires de La Réunion, « comprend la problématique » mais pose deux questions. « D’une part, au delà des trois ans, qui financera les 100 € proposés par l’Etat aujourd’hui? Et d’autre part, où trouver les moyens d’augmenter des milliers d’employés communaux, surtout dans le contexte actuel ? »
Si la réunion de l’AMDR, lundi soir, a été l’occasion d’adopter une position unanime, en l’absence de Claude Hoarau, critiqué « pour sa décision purement politicienne » par plusieurs de ses collègues, celle de cet après-midi à la préfecture confirmera la décision des maires « de ne pas mettre en péril leurs budgets par une hausse de salaire irréfléchie ».
De son côté, le Cospar attend des propositions.