Actuellement en visite dans l’île pour remobiliser ses troupes pour les primaires de la droite et du centre, le président de l’UDI national, Jean-Christophe Lagarde, était hier convié au siège de l’UDI 974 dans le chef-lieu. Aux côtés de Nassimah Dindar et de Bachil Valy, le centriste a réaffirmé son soutien à Alain Juppé, le seul selon lui à "redresser la France" et à"rassembler", aussi bien à droite qu’au centre.
Comme l’explique le président de l’UDI national, le choix de soutenir Alain Juppé dans la perspective de ces primaires est avant tout un choix "logique, car il correspond le mieux à notre vision des urgences politiques". Première de ces priorités, "redresser l’Éducation nationale", afin qu'elle soit de nouveau "un ascenseur social". Deuxième point, "faire en sorte de simplifier la vie des entreprises puisque ce sont elles qui donnent du travail aux chômeurs et aider les entreprises c’est trouver la solution pour les chômeurs". "Enfin, être responsable dans les comptes publics car on ne peut pas continuer à refiler nos factures à nos enfants, à refuser de faire les efforts aujourd’hui pour que ce soit eux qui les fassent à notre place", poursuit Jean-Christophe Lagarde.
Le centriste n’est pas tendre avec le quinquennat de François Hollande…"On a rêvé pendant six mois et on a eu quatre ans et demi de gueule de bois. Avec Alain Juppé, avec l’UDI, avec Nassimah Dindar, on ne veut pas de gueule de bois, on veut être seulement en situation de redresser la France. Pour cela il faut faire des efforts mais il faut qu’ils soient équitables", martèle-t-il.
Pour Jean-Christophe Lagarde, Alain Juppé souhaite aussi "rassembler" là où Nicolas Sarkozy “divise, brutalise et fracture la droite et le centre" : "Pour gagner une élection il faut rassembler. Ce n’est pas en montant les uns contre les autres qu’on s’en sort. Ce n’est pas avec la polémique sur les Gaulois qu’on arrivera à redresser la France. Les Français le matin ne se posent pas la question de savoir si leurs ancêtres étaient Gaulois ou pas, mais s’inquiètent plutôt pour l’avenir de leurs enfants, s’ils peuvent se loger correctement, s’ils trouvent du travail..."
"L'urgence française, ce n'est pas l'identité nationale"
Une polémique qui fait dire au patron de l’UDI que "l’urgence française" ce n’est pas l’identité nationale mais plutôt "nos six millions de chômeurs, nos trois millions de personnes mal-logées et plus de 2 200 milliards de dettes qui plombent le pays".
C’est pour lutter contre ces "urgences" que Jean-Christophe Lagarde a décidé de soutenir Alain Juppé pour ces primaires, le seul selon lui à avoir également “une vision” sur les relations entre l’État et les collectivités ultramarines. "Il ne faut pas que tout soit décidé à Paris, parce qu’il y a des diversités entre les Antilles, La Réunion mais aussi dans le Pacifique. Il faut être capable d’expérimenter et de s’adapter au contexte régional. C’est le contraire de tout ce qu’on a vécu sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Là où il a échoué hier, je ne vois pas comment est-ce qu’il pourrait réussir demain", affirme le dirigeant centriste.
Et en cas de succès de Nicolas Sarkozy à ces primaires, les choses paraissent claires pour Jean-Christophe Lagarde…"L’UDI a choisi d’être libre avant, pendant et après ces primaires", insiste-t-il. "Si Alain Juppé ne l’emporte pas, il y aura à ce moment là un congrès de notre parti pour décider de ce que nous ferons. Il n’y aura pas de soutien automatique de candidats qui ne seraient pas Alain Juppé, c’est-à-dire de gens dont on ne partagerait pas les priorités et les valeurs".
Une décision en contradiction avec celle prise par Nassimah Dindar et les soutiens d’Alain Juppé dans le département, qui ont quant à eux décidé d’apporter leur soutien au candidat vainqueur de ces primaires de la droite et du centre.
Comme l’explique le président de l’UDI national, le choix de soutenir Alain Juppé dans la perspective de ces primaires est avant tout un choix "logique, car il correspond le mieux à notre vision des urgences politiques". Première de ces priorités, "redresser l’Éducation nationale", afin qu'elle soit de nouveau "un ascenseur social". Deuxième point, "faire en sorte de simplifier la vie des entreprises puisque ce sont elles qui donnent du travail aux chômeurs et aider les entreprises c’est trouver la solution pour les chômeurs". "Enfin, être responsable dans les comptes publics car on ne peut pas continuer à refiler nos factures à nos enfants, à refuser de faire les efforts aujourd’hui pour que ce soit eux qui les fassent à notre place", poursuit Jean-Christophe Lagarde.
Le centriste n’est pas tendre avec le quinquennat de François Hollande…"On a rêvé pendant six mois et on a eu quatre ans et demi de gueule de bois. Avec Alain Juppé, avec l’UDI, avec Nassimah Dindar, on ne veut pas de gueule de bois, on veut être seulement en situation de redresser la France. Pour cela il faut faire des efforts mais il faut qu’ils soient équitables", martèle-t-il.
Pour Jean-Christophe Lagarde, Alain Juppé souhaite aussi "rassembler" là où Nicolas Sarkozy “divise, brutalise et fracture la droite et le centre" : "Pour gagner une élection il faut rassembler. Ce n’est pas en montant les uns contre les autres qu’on s’en sort. Ce n’est pas avec la polémique sur les Gaulois qu’on arrivera à redresser la France. Les Français le matin ne se posent pas la question de savoir si leurs ancêtres étaient Gaulois ou pas, mais s’inquiètent plutôt pour l’avenir de leurs enfants, s’ils peuvent se loger correctement, s’ils trouvent du travail..."
"L'urgence française, ce n'est pas l'identité nationale"
Une polémique qui fait dire au patron de l’UDI que "l’urgence française" ce n’est pas l’identité nationale mais plutôt "nos six millions de chômeurs, nos trois millions de personnes mal-logées et plus de 2 200 milliards de dettes qui plombent le pays".
C’est pour lutter contre ces "urgences" que Jean-Christophe Lagarde a décidé de soutenir Alain Juppé pour ces primaires, le seul selon lui à avoir également “une vision” sur les relations entre l’État et les collectivités ultramarines. "Il ne faut pas que tout soit décidé à Paris, parce qu’il y a des diversités entre les Antilles, La Réunion mais aussi dans le Pacifique. Il faut être capable d’expérimenter et de s’adapter au contexte régional. C’est le contraire de tout ce qu’on a vécu sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Là où il a échoué hier, je ne vois pas comment est-ce qu’il pourrait réussir demain", affirme le dirigeant centriste.
Et en cas de succès de Nicolas Sarkozy à ces primaires, les choses paraissent claires pour Jean-Christophe Lagarde…"L’UDI a choisi d’être libre avant, pendant et après ces primaires", insiste-t-il. "Si Alain Juppé ne l’emporte pas, il y aura à ce moment là un congrès de notre parti pour décider de ce que nous ferons. Il n’y aura pas de soutien automatique de candidats qui ne seraient pas Alain Juppé, c’est-à-dire de gens dont on ne partagerait pas les priorités et les valeurs".
Une décision en contradiction avec celle prise par Nassimah Dindar et les soutiens d’Alain Juppé dans le département, qui ont quant à eux décidé d’apporter leur soutien au candidat vainqueur de ces primaires de la droite et du centre.