Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, n’y va pas par quatre chemins pour qualifier la victoire du Front national aux élections européennes. « Nous avons pris collectivement une branlée », a-t-il déclaré ce matin sur les ondes d’Europe 1.
Et quand Jean-Christophe Cambadélis dit « nous », il vise « tous les partis ». « Les électeurs du Front national, élection après élection, font maintenant bloc », a-t-il affirmé. Il ajoute que l’extrême-droite « profite de la difficulté des temps, du mécontentement face au redressement de la France, qui est pourtant indispensable ».
Le premier secrétaire du PS voit dans cette nouvelle débâcle de son parti « une séquence qui a commencé aux élections municipales et qui se poursuit ». Et pour enrayer ce déclin, Jean-Christophe Cambadélis estime que François Hollande « doit [en] tirer les conséquences » : « J’espère que le président de la République [les] portera à Bruxelles et que, mardi, il dira à l’ensemble de nos partenaires qu’il faut diamétralement changer de politique ».