Le scandale Cap Requins vient d’éclater dans la presse : Des fonds publics ont été distribués hors de tout cadre légal et sans contrôle pour pêcher le requin Ces fonds publics auraient été détournés.
Mais ce scandale financier ne doit pas masquer un scandale plus grave encore: A t’on délibérément mis des gens en danger pour des histoires d’argent?
Les financements publics ont été attribués par l’État, la Région, les communes au CRPEM sur la base de rapports « pseudo scientifiques » rédigés par lui même à propos de « Cap requins », dont il était porteur, bénéficiaire financier et juge.
Après vérification, ces rapports se sont avérés aussi peu sincères que les comptes de Cap requins: erronés dans les analyses et faux jusque dans les calculs statistiques. Ils ont été rédigés sans tenir compte des mises en garde du conseil scientifique .
Au vu des éléments rassemblés, les rédacteurs ne pouvaient ignorer que des requins avaient trainé prés des appâts sans pouvoir être pris, que le programme Cap requin n’avait fait la preuve d’une quelconque efficacité en matière de protection et que placer des appâts prés des plages pouvait être dangereux.
Mais l’appel de l’argent a t’il été le plus fort?
C’est dans ce contexte trouble que des appâts ont été placés prés des plages et que de nouveaux accidents sont survenus.
En particulier, en mars 2015, le programme Cap requin est terminé .
Cap requins 2 est déclaré n’avoir démarré qu’en Juin 2015.
Sur quelle base?, sur quel programme? avec quel financement? avec quelle autorisation? le CRPEM a t’il pu placer des appâts à partir du 1er avril 2015 aux Roches Noires ?
Le 12 avril, un tragique accident survenait à quelques coups de nageoires de requins de là .
La seule remise en clause était de situer le démarrage de Cap requins 2 au mois de juin dans les documents officiels .
Plus grave encore, si il est possible :
Pour justifier de cette pêche, ou pour être mieux rémunérés, certains n’ont ils pas été jusqu’à volontairement appâter et attirer les requins prés des plages ?
C’est ce que pourraient laisser penser certains contenus d’estomacs anormalement riches en déchets. Cet appâtage volontaire semble corroboré par des témoignages et d’autres éléments….
Par pétition, les associations de notre collectif demandent donc à Monsieur Nicolas Hulot, ministre de la transition écologique, de diligenter une enquête sur tous ces faits et de suspendre les programmes de pêche dont rien ne montrent qu’ils aient une quelconque efficacité.
La pétition sera aussi portée à l’internationale par le réseau « Sea Shepherd « : la France des accords de Paris ne peut être la France qui massacre inutilement des requins à la Réunion sur fond de scandale financier, digne d’une république bananière, et de mise en danger des gens.
Si les faits sont avérés, les surfers auront été doublement victimes . Après le sang et les larmes, certains auront tenté d’abuser de leur détresse pour les raisons les plus basses et les auront mis davantage en danger.
Nous leur tendons la main pour concevoir tous ensembles de véritables programmes de sécurisation, qui respectent l’environnement.
Lien vers la pétition
[http://petitions.seashepherd.fr/Petitions/Sign/5]urlblank:http://petitions.seashepherd.fr/Petitions/Sign/5
Jean Bernard Galves, porte parole du collectif des associations Sea Shepherd, Aspas, Fondation Brigitte Bardot, Longitude 181,Sauvegarde des requins, One Voice, Tendua, Vagues, Requin Intégration