Les transporteurs ne sont pas tous sur la même longueur d’onde. Le collectif pour la défense des travaux publics et du transport répond à la FNTR de Jean Bernard Caroupaye en bloquant à son tour le chantier NRL de la Grande chaloupe et celui de la Butte du Port.
Si la paralysie organisée devant les cimentiers Lafarge et Holcim dans toute l’île pouvait encore passer, ils protestent donc à leur tour contre l’extension du mouvement vers des sites qui ne sont pas concernés comme ceux des carrières ou de production de granulat.
Le collectif pour la défense des travaux publics et du transport comprend le mouvement d’humeur des transporteurs devant les centrales à béton mais déplore qu’ils en viennent eux aussi à ne plus travailler, alors qu'ils ne sont pas concernés par les négociations.
Aucune animosité n'a toutefois été constatée ce matin devant l’entrée du site de la Butte dans la Zac 2000 du Port, ni devant l’accès du chantier NRL à la Grande Chaloupe. Désormais, la lutte se joue camions contre camions.
"La FNTR fait une grève du BTP. On est 100% d’accord car il y a un problème de prix. Mais il y a un autre gros problème : la FNTR bloque toutes les carrières, tous les sites d’agrégats. Nous, on n’est pas en grève", déplore Jonathan Saminadin, président par intérim du collectif pour la défense des travaux publics et du transport.
"Il faut arrêter de mettre ce personnage en avant"
Le représentant des petits transporteurs en vient même à égratigner l’action d’un seul homme : Jean Bernard Caroupaye. "Il demande à ses transporteurs de tout bloquer mais pendant le même temps, 60 semi sont sortis du site Holcim de Bras Panon, dont une bonne partie est de la FNTR", affirme Jonathan Saminadin. Selon lui, ce sont des camions chargés d'andains qui sont sortis. Depuis le milieu de matinée, le responsable a préféré fermer le site devant le risque de dérapage que constituait le balai des camions.
Le représentant se sent conforté dans son action de contre-blocage par les soutiens d’autres représentants de transporteurs : Hubert Ponapin, Didier Hoareau et Johnny Grindu, selon lui.
Le collectif commence à en avoir assez qu’un seul homme ait le pouvoir de bloquer l’économie du BTP alors qu’"il ne représente pas tous les transporteurs", fait remarquer Jonathan Saminadin. Il y a pour lui un réel problème de représentativité. Un message qu’il envoie d’ailleurs aux donneurs d’ordre qu’il invite à ne plus plier devant Jean Bernard Caroupaye. "Il faut que les donneurs d’ordre arrêtent de ne discuter qu’avec un seul syndicat".
"Il faut arrêter de mettre ce personnage en avant. Il ne défend que lui. Laissons les gens travailler. Les petits transporteurs souffrent", ajoute-t-il.
Une réunion de l’intersyndicale est prévue cet après-midi. De l'autre côté, la revalorisation de l’indice de construction n'est toujours pas réglée entre les groupes Holcim/Lafarge et leurs prestataires transport.
Si la paralysie organisée devant les cimentiers Lafarge et Holcim dans toute l’île pouvait encore passer, ils protestent donc à leur tour contre l’extension du mouvement vers des sites qui ne sont pas concernés comme ceux des carrières ou de production de granulat.
Le collectif pour la défense des travaux publics et du transport comprend le mouvement d’humeur des transporteurs devant les centrales à béton mais déplore qu’ils en viennent eux aussi à ne plus travailler, alors qu'ils ne sont pas concernés par les négociations.
Aucune animosité n'a toutefois été constatée ce matin devant l’entrée du site de la Butte dans la Zac 2000 du Port, ni devant l’accès du chantier NRL à la Grande Chaloupe. Désormais, la lutte se joue camions contre camions.
"La FNTR fait une grève du BTP. On est 100% d’accord car il y a un problème de prix. Mais il y a un autre gros problème : la FNTR bloque toutes les carrières, tous les sites d’agrégats. Nous, on n’est pas en grève", déplore Jonathan Saminadin, président par intérim du collectif pour la défense des travaux publics et du transport.
"Il faut arrêter de mettre ce personnage en avant"
Le représentant des petits transporteurs en vient même à égratigner l’action d’un seul homme : Jean Bernard Caroupaye. "Il demande à ses transporteurs de tout bloquer mais pendant le même temps, 60 semi sont sortis du site Holcim de Bras Panon, dont une bonne partie est de la FNTR", affirme Jonathan Saminadin. Selon lui, ce sont des camions chargés d'andains qui sont sortis. Depuis le milieu de matinée, le responsable a préféré fermer le site devant le risque de dérapage que constituait le balai des camions.
Le représentant se sent conforté dans son action de contre-blocage par les soutiens d’autres représentants de transporteurs : Hubert Ponapin, Didier Hoareau et Johnny Grindu, selon lui.
Le collectif commence à en avoir assez qu’un seul homme ait le pouvoir de bloquer l’économie du BTP alors qu’"il ne représente pas tous les transporteurs", fait remarquer Jonathan Saminadin. Il y a pour lui un réel problème de représentativité. Un message qu’il envoie d’ailleurs aux donneurs d’ordre qu’il invite à ne plus plier devant Jean Bernard Caroupaye. "Il faut que les donneurs d’ordre arrêtent de ne discuter qu’avec un seul syndicat".
"Il faut arrêter de mettre ce personnage en avant. Il ne défend que lui. Laissons les gens travailler. Les petits transporteurs souffrent", ajoute-t-il.
Une réunion de l’intersyndicale est prévue cet après-midi. De l'autre côté, la revalorisation de l’indice de construction n'est toujours pas réglée entre les groupes Holcim/Lafarge et leurs prestataires transport.

Le site de la Butte du Port est à son tour bloqué