Jeremy S., 32 ans, répondait ce mercredi devant le tribunal judiciaire de Saint-Denis de faits de violences sur conjoint datant du 23 mars 2022 et d'agression sexuelle sur mineur de 15 ans, en l'occurence 9 ans au moment des faits.
Le 23 mars dernier, au Port, il croise son ex-compagne et veut lui demander des explications sur leur rupture datant du mois de janvier. Pour ce faire, il lui attrape le bras avec force tandis qu'elle explique qu'il lui a assené un coup de poing dans le bras. Il reconnait les faits à demi-mots à la barre. Ce ne sera pas le cas pour l'agression sexuelle qui lui est également reprochée.
Le 13 septembre 2020, il va récupérer une amie de sa fille pour l'emmener à l'anniversaire de celle-ci. Or, arrivés au domicile, la petite fille constate qu'il n'y a pas de fête et qui plus est, sa copine n'est pas là ! Il propose alors à la petite de monter dans sa chambre pour essayer des vêtements. Il lui demande de se dévêtir pour les essayer. Maline, la petite refuse et enfile les habits par dessus les siens. Il insiste et lui propose 10€ en échange. De retour chez elle, la petite fille racontera à sa grand-mère que le "tonton" l'a aussi touché au niveau des parties intimes à trois reprises par dessus ses vêtements. La mère déposera plainte le 18 septembre suivant.
Le prévenu donne une explication totalement irrationnelle : "Je suis allé la chercher pour l'anniversaire mais ensuite mon ex ne répondait pas au téléphone et je n'ai pas pu récupérer ma fille. Je voulais lui donner des vêtements et les 10€, c'était juste une petite monnaie pour elle. Ensuite, je l'ai ramenée chez elle", explique-t-il à la présidente. Pas très convaincant pour le tribunal d'autant qu'il a déjà été condamné pour des faits similaires. "Je ne vais pas prendre une petite fille de 10 ans pour une prostituée", ajoute le prévenu. Le parquet requiert à son encontre une peine de 18 mois de prison, arguant que les violences ont été prodiguées seulement 6 jours après sa sortie de prison. Le maintien en détention, une interdiction de contact ainsi que la révocation totale d'un sursis de 2 ans sont également requis.
Avec cinq mentions à son casier judiciaire, le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure de la République. Jeremy S. est condamné à 42 mois de prison.
Le 23 mars dernier, au Port, il croise son ex-compagne et veut lui demander des explications sur leur rupture datant du mois de janvier. Pour ce faire, il lui attrape le bras avec force tandis qu'elle explique qu'il lui a assené un coup de poing dans le bras. Il reconnait les faits à demi-mots à la barre. Ce ne sera pas le cas pour l'agression sexuelle qui lui est également reprochée.
Le 13 septembre 2020, il va récupérer une amie de sa fille pour l'emmener à l'anniversaire de celle-ci. Or, arrivés au domicile, la petite fille constate qu'il n'y a pas de fête et qui plus est, sa copine n'est pas là ! Il propose alors à la petite de monter dans sa chambre pour essayer des vêtements. Il lui demande de se dévêtir pour les essayer. Maline, la petite refuse et enfile les habits par dessus les siens. Il insiste et lui propose 10€ en échange. De retour chez elle, la petite fille racontera à sa grand-mère que le "tonton" l'a aussi touché au niveau des parties intimes à trois reprises par dessus ses vêtements. La mère déposera plainte le 18 septembre suivant.
Le prévenu donne une explication totalement irrationnelle : "Je suis allé la chercher pour l'anniversaire mais ensuite mon ex ne répondait pas au téléphone et je n'ai pas pu récupérer ma fille. Je voulais lui donner des vêtements et les 10€, c'était juste une petite monnaie pour elle. Ensuite, je l'ai ramenée chez elle", explique-t-il à la présidente. Pas très convaincant pour le tribunal d'autant qu'il a déjà été condamné pour des faits similaires. "Je ne vais pas prendre une petite fille de 10 ans pour une prostituée", ajoute le prévenu. Le parquet requiert à son encontre une peine de 18 mois de prison, arguant que les violences ont été prodiguées seulement 6 jours après sa sortie de prison. Le maintien en détention, une interdiction de contact ainsi que la révocation totale d'un sursis de 2 ans sont également requis.
Avec cinq mentions à son casier judiciaire, le tribunal a suivi les réquisitions de la procureure de la République. Jeremy S. est condamné à 42 mois de prison.