Très bon article du site [Afrik.com]urlblank:http://www.afrik.com/le-reunionnais-jacques-de-chateauvieux-en-pleine-tempete sur Jacques de Chateauvieux. On y apprend que le capitaine d’industrie réunionnais connaitrait de graves problèmes financiers.
A l’origine de ses soucis, la baisse spectaculaire du cours du pétrole. Si cette nouvelle est une bénédiction pour les consommateurs, elle est catastrophique pour Jaccar, la holding de Jacques de Chateauvieux, qui a récemment énormément emprunté pour devenir majoritaire dans Bourbon, une société spécialisée dans les services aux entreprises qui opèrent dans le secteur pétrolier.
Si le cours du pétrole baisse, les sociétés du secteur font moins de bénéfices, investissent moins et font moins appel à Bourbon…
La perte nette du groupe de services maritimes s’est ainsi élevée, pour les six premiers mois de 2015, à -19,2 millions d’euros, contre -4,8 millions d’euros au premier semestre 2014.
Et l’action est tombée à 11 euros, soit un niveau très éloigné des 24 euros proposés lors de l’OPA lancée par Jaccar, le holding de tête de Jacques de Chateauvieux, en mai 2014. En l’espace de douze mois, la valeur de l’action a été divisée par deux. Et le lendemain de l’annonce de ses résultats trimestriels, l’action Bourbon perdait encore près de 2,89 %.
Or poursuit Afrik.com, « précisément, Jaccar comptait sur les revenus dégagés par Bourbon pour réduire son lourd endettement, la société ayant beaucoup emprunté pour réaliser son OPA. Manifestement, ce levier, aujourd’hui, ne peut plus être actionné. Dans le même temps, les autres sociétés du groupe ne peuvent prendre le relais pour réduire le fardeau de la dette. Sapmer (une société de pêche) fait face à ses propres difficultés, de même que Sinopacific (Jaccar souhaite depuis plusieurs mois céder la participation de 25 % qu’il détient dans le groupe de Simon Liang)« .
« Nombreux sont donc ceux qui s’interrogent sur l’attitude qu’observeront les banques, en particulier Société Générale et BNP Paribas, qui ont soutenu Jacques de Chateauvieux lors de son OPA sur Bourbon mi-2014. Une inquiétude supplémentaire sur le groupe de celui qui fut, il y a encore quelques années, considéré comme l’une des stars montantes de l’establishment réunionnais (et français) des affaires« , conclut le journal en ligne.