
Jacques de Chateauvieux a donc décidé de vendre toutes les actions qui lui restait dans CBO Territoria. Ce faisant, il tourne définitivement la page "Réunion" pour ne plus s'occuper que de ses affaires au niveau national et international. La Réunion, qui lui a permis d'être ce qu'il est aujourd'hui, est soudain devenue trop petite pour ses grandes ambitions.
La presse essaie de nous faire croire qu'il aurait besoin de cet argent pour développer les autres activités de son groupe. Mais j'ai du mal à y croire...
Le produit de cette vente lui a rapporté 20 millions d'euros. D'où mon interrogation : Qu'est ce qui peut motiver un Jacques de Chateauvieux à prendre le risque de sortir de la dernière société réunionnaise dans laquelle il est présent, avec toutes les conséquences médiatiques que cela comporte, pour ne récolter que 20 millions d'euros? Que pèsent 20 millions d'euros dans la holding de Jacques de Chateauvieux dont le chiffre d'affaire est de l'ordre du milliard d'euros et qu'il espère rapidement porter à 2 milliards ? Quand on s'appelle Jacques de Chateauvieux, on n'a même pas besoin de se déplacer à la banque pour obtenir un prêt de 20 millions. On envoie un fax à son banquier et le tour est joué.
Non, ça ne peut être la vraie raison. Mais alors, quelle est-elle ? Et si elle était à rechercher plutôt du côté du communiqué que CBo Territoria a publié il y a une dizaine de jours faisant ressortir un chiffre d'affaires de CBO de 42,3 millions d'euros, en repli de 9% ? Et si Jacques de Chateauvieux, en tant que PDG, était en possession d'éléments inquiétants pour l'avenir de la société, le poussant à sortir rapidement de CBO ?
Ce qui est choquant dans l'histoire, comme le rappelait ce matin un auditeur dans mon émission sur Antenne Réunion Radio, c'est qu'il n'y a pas si longtemps, Jacques de Chateauvieux passait à la télé pour inciter les Réunionnais à faire preuve de solidarité en investissant dans une société réunionnaise côtée en bourse. Quelques mois plus tard, il vend toutes ses parts. Comprenne qui pourra et qui voudra...
La presse essaie de nous faire croire qu'il aurait besoin de cet argent pour développer les autres activités de son groupe. Mais j'ai du mal à y croire...
Le produit de cette vente lui a rapporté 20 millions d'euros. D'où mon interrogation : Qu'est ce qui peut motiver un Jacques de Chateauvieux à prendre le risque de sortir de la dernière société réunionnaise dans laquelle il est présent, avec toutes les conséquences médiatiques que cela comporte, pour ne récolter que 20 millions d'euros? Que pèsent 20 millions d'euros dans la holding de Jacques de Chateauvieux dont le chiffre d'affaire est de l'ordre du milliard d'euros et qu'il espère rapidement porter à 2 milliards ? Quand on s'appelle Jacques de Chateauvieux, on n'a même pas besoin de se déplacer à la banque pour obtenir un prêt de 20 millions. On envoie un fax à son banquier et le tour est joué.
Non, ça ne peut être la vraie raison. Mais alors, quelle est-elle ? Et si elle était à rechercher plutôt du côté du communiqué que CBo Territoria a publié il y a une dizaine de jours faisant ressortir un chiffre d'affaires de CBO de 42,3 millions d'euros, en repli de 9% ? Et si Jacques de Chateauvieux, en tant que PDG, était en possession d'éléments inquiétants pour l'avenir de la société, le poussant à sortir rapidement de CBO ?
Ce qui est choquant dans l'histoire, comme le rappelait ce matin un auditeur dans mon émission sur Antenne Réunion Radio, c'est qu'il n'y a pas si longtemps, Jacques de Chateauvieux passait à la télé pour inciter les Réunionnais à faire preuve de solidarité en investissant dans une société réunionnaise côtée en bourse. Quelques mois plus tard, il vend toutes ses parts. Comprenne qui pourra et qui voudra...