
Quelques jours après avoir communiqué sur le résultat net de 82,3 millions d'euros du Groupe Bourbon au premier semestre 2009, le premier des entrepreneurs réunionnais a donné son sentiment sur la crise économique qui touche le monde des entreprises. Si le groupe Bourbon, opérant dans 28 pays, ne semble pas être touché par ce phénomène, Jacques de Chateauvieux estime que les crises "amplifient mais provoquent aussi des prises de conscience qui peuvent être porteuses d'opportunité".
Concernant son ancienne fonction de sucrier de la Réunion, l'entrepreneur réunionnais explique dans les lignes de la Tribune que son départ vers d'autres activités, notamment l'off-shore, n'a pas été préjudiciable localement : "Ceux qui s'occupaient du sucre et qui ne sont dans le groupe sont chez Tereos, devenu leader mondial du sucre (...). Quand je revois les anciens de la maison, ils me disent : 'on ne vous en veut pas car vous nous avez donné de nouvelles opportunités'"
Quant au "patriotisme économique", le Réunionnais se défend quant à son départ de l'île de la Réunion : "Qu'est-ce que ça veut dire le patriotisme économique ? (...). Ayons le soucis de faire de grandes choses. Ne ménageons pas notre peine. Soyons humble devant la réalité mais déterminés à s'améliorer en permanence et nous aurons fait œuvre d'utilité."
Détenteur d'une flotte de 450 navires, Jacques de Chateauvieux explique aussi que la relation qui le lie à ses clients s'effectue à travers des contrats sur le long terme. Mais sur les éventuels risques qui pourraient être causés par la crise énergétique sur ses activités, le Réunionnais indique que le pétrole n'est pas amené à être remplacé à grande échelle : "Le taux de croissance dans le pétrole restera de 1 à 2%. Par ailleurs, l'exploitation d'un champ de pétrole suppose des efforts d'investissements croissant au fur et à mesure que la nappe se tarit (...). Et si l'on regarde pus loin à l'horizon, l'énergie du futur, c'est le charbon. Or qui dit charbon, dit transport. (...). Il y a donc des opportunités".
"C'est grâce aux Réunionnais que Bourbon est ce qu'il est aujourd'hui..."
A la question "Est-ce que vous êtes toujours un entrepreneur réunionnais", le PDG de Bourbon reste clair : "Bien sûr que oui, je suis réunionnais ! Je suis né dans un sac de sucre ! (...). Est-ce que j'aurais dû continuer à faire du sucre, être maire de mon village, passer mes soirées à déguster du rhum face à mon allée de cocotiers qui donne sur la mer, au lieu d'être à des heures d'avion et de diriger une entreprise internationale ? Je respecte les deux choix..."
Et sur la proportion de Réunionnais présents dans l'actionnariat de Bourbon, l'ancien président de CBO Territoria ne manque pas de rappeler que ce sont 112 Réunionnais et Réunionnaises qui détiennent des actions dans le groupe et ce, 11 années après la première cotation en bourse du groupe...
Source : La Tribune
Concernant son ancienne fonction de sucrier de la Réunion, l'entrepreneur réunionnais explique dans les lignes de la Tribune que son départ vers d'autres activités, notamment l'off-shore, n'a pas été préjudiciable localement : "Ceux qui s'occupaient du sucre et qui ne sont dans le groupe sont chez Tereos, devenu leader mondial du sucre (...). Quand je revois les anciens de la maison, ils me disent : 'on ne vous en veut pas car vous nous avez donné de nouvelles opportunités'"
Quant au "patriotisme économique", le Réunionnais se défend quant à son départ de l'île de la Réunion : "Qu'est-ce que ça veut dire le patriotisme économique ? (...). Ayons le soucis de faire de grandes choses. Ne ménageons pas notre peine. Soyons humble devant la réalité mais déterminés à s'améliorer en permanence et nous aurons fait œuvre d'utilité."
Détenteur d'une flotte de 450 navires, Jacques de Chateauvieux explique aussi que la relation qui le lie à ses clients s'effectue à travers des contrats sur le long terme. Mais sur les éventuels risques qui pourraient être causés par la crise énergétique sur ses activités, le Réunionnais indique que le pétrole n'est pas amené à être remplacé à grande échelle : "Le taux de croissance dans le pétrole restera de 1 à 2%. Par ailleurs, l'exploitation d'un champ de pétrole suppose des efforts d'investissements croissant au fur et à mesure que la nappe se tarit (...). Et si l'on regarde pus loin à l'horizon, l'énergie du futur, c'est le charbon. Or qui dit charbon, dit transport. (...). Il y a donc des opportunités".
"C'est grâce aux Réunionnais que Bourbon est ce qu'il est aujourd'hui..."
A la question "Est-ce que vous êtes toujours un entrepreneur réunionnais", le PDG de Bourbon reste clair : "Bien sûr que oui, je suis réunionnais ! Je suis né dans un sac de sucre ! (...). Est-ce que j'aurais dû continuer à faire du sucre, être maire de mon village, passer mes soirées à déguster du rhum face à mon allée de cocotiers qui donne sur la mer, au lieu d'être à des heures d'avion et de diriger une entreprise internationale ? Je respecte les deux choix..."
Et sur la proportion de Réunionnais présents dans l'actionnariat de Bourbon, l'ancien président de CBO Territoria ne manque pas de rappeler que ce sont 112 Réunionnais et Réunionnaises qui détiennent des actions dans le groupe et ce, 11 années après la première cotation en bourse du groupe...
Source : La Tribune