Une situation dégradée mais stable
Jacques Billant, préfet de La Réunion, a fait ce jour un point complet sur la situation sanitaire avec Martine Ladoucette, directrice générale de l’agence régionale de santé.
L’analyse des indicateurs ne démontre pas d’augmentation de la circulation épidémique sur les derniers jours : le taux d’incidence et le nombre de nouveaux cas quotidiens demeurent stables. Parallèlement, la situation hospitalière ne se dégrade pas et le nombre de patients Covid en réanimation est stable. Le nombre de patients Covid en médecine est stable.
Les contacts sont par ailleurs permanents avec l’agence régionale de santé de Mayotte : l’épidémie pourrait avoir atteint sur ce territoire un plateau.
Conformément aux annonces du Premier ministre, des nouveaux renforts au titre de la réserve sanitaire arriveront prochainement à La Réunion et vont permettre d’augmenter encore le nombre de lits de réanimation disponibles. Ainsi, ce sont 22 infirmiers de réanimation qui arriveront la semaine prochaine à La Réunion.
Enfin, les études se poursuivent par rapport à la faisabilité d’opérations d’évacuation sanitaire vers la métropole qui dépendent notamment de l’octroi de dérogations aéronautiques et à l’identification de patients susceptibles de supporter les heures de vol.
Dès lors, l’ensemble de ces indicateurs permet de considérer que la situation sanitaire ne s’est pas dégradée ces derniers jours et qu’à ce stade de nouvelles mesures de protection ne s’imposent pas en urgence ce week-end.
Un point complet sera à nouveau réalisé mardi prochain en amont de la cellule de gestion de crise réunissant les 24 maires de La Réunion.
Une extrême prudence est de mise. La situation reste délicate et peut rapidement se dégrader. Plus que jamais chacun doit limiter ses contacts sociaux : le confinement peut encore être évité.
Renforcement du contact-tracing
Afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19 et de ses variants à La Réunion, l’autorité sanitaire a décidé de renforcer les mesures relatives au contact-tracing, au dépistage, à la vaccination et à l’offre de soins.
Le contact tracing autour des cas confirmés signalés est assuré par une plateforme régionale réunissant l’Assurance maladie, l’Agence Régionale de Santé, avec l’appui de la cellule régionale de Santé publique France. Avec la situation sanitaire qui se dégrade, le contact tracing va être renforcé à nouveau par des moyens humains supplémentaires de l’ARS et de l’Assurance Maladie et une extension des locaux (agrandissement de 200 m2 au cours de la semaine prochaine afin d’accueillir une dizaine de personnels supplémentaires).
Par ailleurs, les mesures et actions ont évolué comme suit :
Renforcement des capacités de dépistage
Des tests en augmentation
Afin de casser les chaînes de contamination, les opérations de dépistage sur les communes dont les taux d’incidence sont les plus élevés se multiplient sur le territoire. Le dépistage de la Covid-19 est gratuit et sans ordonnance et s’effectue par :
En cas de résultat positif, la personne doit s'isoler, contacter son médecin traitant et s’adresser à un laboratoire de biologie médicale ou à son pharmacien pour effectuer un deuxième prélèvement soumis au test RT-PCR, en vue de la recherche de variant.
Pour en savoir plus sur les lieux de dépistage et la liste des pharmacies/professionnels de santé : rendez-vous sur : www.sante.fr/cf/centres- depistage-covid.html
Des médiateurs viennent renforcer la lutte anti-COVID-19
Dans le cadre de la stratégie nationale « Tester – Alerter – Protéger » en matière de dépistage du virus, le SDIS, l’ARS et la Préfecture ont établi une convention tripartie afin de créer un cadre concernant le dispositif des médiateurs de lutte anti-Covid.
Les médiateurs ont été formés le 17 février 2021 pour renforcer les capacités de dépistage et de contact-tracing. Ils se déplacent dans les entreprises, associations, collectivités locales… pour effectuer sur place les missions suivantes :
Un laboratoire peut aussi être associé à ces opérations, pour un dépistage massif en RT-PCR.
Depuis leur recrutement, les médiateurs ont réalisé deux missions (dans un établissement médico-social et une collectivité de commune).
Jacques Billant, préfet de La Réunion, a fait ce jour un point complet sur la situation sanitaire avec Martine Ladoucette, directrice générale de l’agence régionale de santé.
L’analyse des indicateurs ne démontre pas d’augmentation de la circulation épidémique sur les derniers jours : le taux d’incidence et le nombre de nouveaux cas quotidiens demeurent stables. Parallèlement, la situation hospitalière ne se dégrade pas et le nombre de patients Covid en réanimation est stable. Le nombre de patients Covid en médecine est stable.
Les contacts sont par ailleurs permanents avec l’agence régionale de santé de Mayotte : l’épidémie pourrait avoir atteint sur ce territoire un plateau.
Conformément aux annonces du Premier ministre, des nouveaux renforts au titre de la réserve sanitaire arriveront prochainement à La Réunion et vont permettre d’augmenter encore le nombre de lits de réanimation disponibles. Ainsi, ce sont 22 infirmiers de réanimation qui arriveront la semaine prochaine à La Réunion.
Enfin, les études se poursuivent par rapport à la faisabilité d’opérations d’évacuation sanitaire vers la métropole qui dépendent notamment de l’octroi de dérogations aéronautiques et à l’identification de patients susceptibles de supporter les heures de vol.
Dès lors, l’ensemble de ces indicateurs permet de considérer que la situation sanitaire ne s’est pas dégradée ces derniers jours et qu’à ce stade de nouvelles mesures de protection ne s’imposent pas en urgence ce week-end.
Un point complet sera à nouveau réalisé mardi prochain en amont de la cellule de gestion de crise réunissant les 24 maires de La Réunion.
Une extrême prudence est de mise. La situation reste délicate et peut rapidement se dégrader. Plus que jamais chacun doit limiter ses contacts sociaux : le confinement peut encore être évité.
Renforcement du contact-tracing
Afin de lutter contre la propagation de l’épidémie de Covid-19 et de ses variants à La Réunion, l’autorité sanitaire a décidé de renforcer les mesures relatives au contact-tracing, au dépistage, à la vaccination et à l’offre de soins.
Le contact tracing autour des cas confirmés signalés est assuré par une plateforme régionale réunissant l’Assurance maladie, l’Agence Régionale de Santé, avec l’appui de la cellule régionale de Santé publique France. Avec la situation sanitaire qui se dégrade, le contact tracing va être renforcé à nouveau par des moyens humains supplémentaires de l’ARS et de l’Assurance Maladie et une extension des locaux (agrandissement de 200 m2 au cours de la semaine prochaine afin d’accueillir une dizaine de personnels supplémentaires).
Par ailleurs, les mesures et actions ont évolué comme suit :
- Personnes testées positives :
- Appel dans les 24 heures suivant la connaissance d’un résultat de test positif, afin d’identifier au plus vite les personnes contacts et de favoriser le suivi des consignes sur l’isolement ou la réalisation des tests.
- Personnes contacts : envoi d’un SMS pour les informer de leur statut, ainsi qu’une indication à s’isoler et à se faire tester immédiatement et à J+7,
- Suivi de l’isolement : en plus de l’appel initial de l’Assurance maladie ou de l’ARS et de la proposition de la visite d’un infirmier à domicile, les personnes concernées sont contactées par SMS conversationnelles à J+4 et J+7 (de façon à susciter les réponses aux questions).
- Les personnes identifiées porteuses d’un variant (Sud-Africain, Anglais ou Brésilien), sont rappelées afin de leur indiquer leur statut. Les contacts identifiés lors du premier appel, seront appelés à ce moment pour leur indiquer qu’ils sont contacts d’un cas atteint d’un variant mais aussi évaluer l’isolement ainsi que la réalisation des tests de dépistage à la Covid 19.
Renforcement des capacités de dépistage
Des tests en augmentation
Afin de casser les chaînes de contamination, les opérations de dépistage sur les communes dont les taux d’incidence sont les plus élevés se multiplient sur le territoire. Le dépistage de la Covid-19 est gratuit et sans ordonnance et s’effectue par :
- Des tests RT-PCR (prélèvement dans le nez), avec des résultats par le laboratoire dans un délai de 48h (maximum).
- Des tests antigéniques (tests de dépistage rapide) dans 40 pharmacies et chez des professionnels de santé : infirmiers, médecins, kinésithérapeutes, dentistes. Les résultats sont connus en moins de 30 minutes.
En cas de résultat positif, la personne doit s'isoler, contacter son médecin traitant et s’adresser à un laboratoire de biologie médicale ou à son pharmacien pour effectuer un deuxième prélèvement soumis au test RT-PCR, en vue de la recherche de variant.
Pour en savoir plus sur les lieux de dépistage et la liste des pharmacies/professionnels de santé : rendez-vous sur : www.sante.fr/cf/centres-
Des médiateurs viennent renforcer la lutte anti-COVID-19
Dans le cadre de la stratégie nationale « Tester – Alerter – Protéger » en matière de dépistage du virus, le SDIS, l’ARS et la Préfecture ont établi une convention tripartie afin de créer un cadre concernant le dispositif des médiateurs de lutte anti-Covid.
Les médiateurs ont été formés le 17 février 2021 pour renforcer les capacités de dépistage et de contact-tracing. Ils se déplacent dans les entreprises, associations, collectivités locales… pour effectuer sur place les missions suivantes :
- collecter les informations et enregistrer les personnes étant considérées comme contact à risque de développer la Covid-19.
- analyser la situation afin de s’assurer que les responsables des structures ont pris les bonnes mesures de gestion pour éviter une diffusion du virus
- dépister par test antigénique pour les personnes présentant des symptômes
Un laboratoire peut aussi être associé à ces opérations, pour un dépistage massif en RT-PCR.
Depuis leur recrutement, les médiateurs ont réalisé deux missions (dans un établissement médico-social et une collectivité de commune).
Point sur l’offre de soins en réanimation
Au 26 février 2021, la Réunion a augmenté sa capacité de réanimation à 117 lits, installés au CHU (Nord et Sud), au CHOR et à la clinique de Sainte-Clotilde :
96 lits sont occupés, dont 57 patients Covid+ (47 au titre des evasan) soit un taux d'occupation des lits de 82 %.
Compte tenu des renforts humains de la réserve nationale, la capacité en réanimation pour La Réunion pourra être portée à 122 lits au plus tard le lundi 8 mars.
Ainsi, la totalité des moyens pour la réanimation (personnels médical et non médical) demandés auprès du ministère ont été ou vont être déployés pour le département.
Les renforts nationaux s’établissent actuellement à :
Au 26 février 2021, la Réunion a augmenté sa capacité de réanimation à 117 lits, installés au CHU (Nord et Sud), au CHOR et à la clinique de Sainte-Clotilde :
96 lits sont occupés, dont 57 patients Covid+ (47 au titre des evasan) soit un taux d'occupation des lits de 82 %.
Compte tenu des renforts humains de la réserve nationale, la capacité en réanimation pour La Réunion pourra être portée à 122 lits au plus tard le lundi 8 mars.
Ainsi, la totalité des moyens pour la réanimation (personnels médical et non médical) demandés auprès du ministère ont été ou vont être déployés pour le département.
Les renforts nationaux s’établissent actuellement à :
- 6 médecins urgentistes et 8 infirmiers urgentistes pour la médicalisation des transferts sanitaires entre Mayotte et La Réunion
- 5 médecins généralistes
- 6 médecins anesthésistes réanimateurs
- 16 infirmiers de réanimation
- 14 infirmiers de soins généraux
- 13 aides-soignants
Ces renforts s’ajoutent aux professionnels recrutés localement par les établissements pour faire face aux nouvelles capacités.