La gestion financière de la branche métallurgie de la CGTR et le manque de transparence à la tête du syndicat aura eu raison de Jacques Bhugon.
Le syndicaliste élu à la tête de la CGTR en juin 2021 a été révoqué de son mandat de quatre ans par une majorité des votants au sein de l'instance de décision du syndicat des ouvriers.
Le syndicaliste élu à la tête de la CGTR en juin 2021 a été révoqué de son mandat de quatre ans par une majorité des votants au sein de l'instance de décision du syndicat des ouvriers.
Un climat de défiance et des arriérés de cotisation sociale que la CGTR branche métallurgie doit depuis six ans ont pesé lourd dans le choix des membres de la Commission exécutive confédérale du syndicat ce mercredi soir. A l'ordre du jour, la CEC devait se prononcer sur la révocation de son secrétaire général. Sur les 25 membres de la CEC, une majorité s'est prononcée en faveur de sa révocation.
Syndicat en première ligne lorsqu’il s’agit de reprocher au milieu patronal de ne pas honorer ses cotisations, le syndicat s’en trouvait donc très mal placé pour faire la leçon avec ses 94.000 euros de dettes sociales à verser à la Sécu.
Le secrétaire général désormais révoqué a fait face, depuis le milieu de l’année dernière, à la méfiance d’une partie de ses camarades. Cela a commencé par un courrier adressé par des membres du CEC en juillet 2022 à Jacques Bhugon dans lequel ils exposaient leurs doutes concernant la gestion financière du syndicat émaillée de "quelques dépenses effectuées par carte bleue" ou encore de "remboursements de certains frais".
Des éléments que vous pouvez retrouver dans le détail dans notre article du 7 avril dernier.
Malgré ses explications, Jacques Bhugon peinait à convaincre certains de ses camarades qui, malgré l’effort de transparence réalisé à rebours, demeuraient circonspects sur les décisions prises sans qu’ils en soient informés.
C’était par exemple le cas du 13ème mois ajouté aux indemnités du secrétaire général alors que celui-ci n'est pas prévu dans les statuts de l'organisation. Jacques Bhugon s’en était expliqué en plaidant "l'erreur de bonne foi" et rapidement rectifiée dans la réponse qu’il nous avait transmise en avril. Une réponse qui n'a calmé le jeu que pour un temps.
Syndicat en première ligne lorsqu’il s’agit de reprocher au milieu patronal de ne pas honorer ses cotisations, le syndicat s’en trouvait donc très mal placé pour faire la leçon avec ses 94.000 euros de dettes sociales à verser à la Sécu.
Le secrétaire général désormais révoqué a fait face, depuis le milieu de l’année dernière, à la méfiance d’une partie de ses camarades. Cela a commencé par un courrier adressé par des membres du CEC en juillet 2022 à Jacques Bhugon dans lequel ils exposaient leurs doutes concernant la gestion financière du syndicat émaillée de "quelques dépenses effectuées par carte bleue" ou encore de "remboursements de certains frais".
Des éléments que vous pouvez retrouver dans le détail dans notre article du 7 avril dernier.
Vraie boulette comptable et possibles coups bas au sein de la CGTR
Malgré ses explications, Jacques Bhugon peinait à convaincre certains de ses camarades qui, malgré l’effort de transparence réalisé à rebours, demeuraient circonspects sur les décisions prises sans qu’ils en soient informés.
C’était par exemple le cas du 13ème mois ajouté aux indemnités du secrétaire général alors que celui-ci n'est pas prévu dans les statuts de l'organisation. Jacques Bhugon s’en était expliqué en plaidant "l'erreur de bonne foi" et rapidement rectifiée dans la réponse qu’il nous avait transmise en avril. Une réponse qui n'a calmé le jeu que pour un temps.