
Le communiqué :
Du fait de l'étroitesse du marché, la diversité et la pluralité de la presse écrite à La Réunion sont réduites à deux journaux. Ils permettent aux Réunionnais d'avoir ainsi différents points de vue sur l'actualité et de construire leurs propres opinions et vérités.
Il est donc regrettable que, depuis quelques jours, la presse quotidienne écrite soit réduite à un seul groupe, aussi professionnel soit-il.
Il y a là un manquement à la liberté d'expression et d'information à laquelle chaque citoyen a droit.
J’appelle donc solennellement les autorités compétentes à trouver une solution qui permettra à chacune des parties de trouver une porte de sortie honorable. C’est une question de respect de la démocratie à laquelle nous sommes attachés. C'est également une question de respect envers les Réunionnais, particulièrement attachés aux journaux écrits, et pour lesquels la liberté de la presse et d’expression constitue une richesse inestimable d'informations.
Mais au-delà de cet épisode regrettable se pose la question centrale des monopoles et des quasi-monopoles sous lesquels les Réunionnais ploient sans que des mesures ne soient prises.
Sur ce constat alarmiste, c’est notre population qui est prise en otage. Il devient urgent que les mesures soient prises par l’État pour limiter, par la loi, la part de marché en termes de chiffres d'affaires des monopoles à La Réunion.
D'une part, afin de permettre à une vraie concurrence de s’épanouir, ce qui conduira mécaniquement à une baisse des prix à la consommation dont les écarts par rapport à la Métropole sont trop souvent abyssaux, et, d'autre part, pour protéger notre population.
André Thien Ah Koon
Du fait de l'étroitesse du marché, la diversité et la pluralité de la presse écrite à La Réunion sont réduites à deux journaux. Ils permettent aux Réunionnais d'avoir ainsi différents points de vue sur l'actualité et de construire leurs propres opinions et vérités.
Il est donc regrettable que, depuis quelques jours, la presse quotidienne écrite soit réduite à un seul groupe, aussi professionnel soit-il.
Il y a là un manquement à la liberté d'expression et d'information à laquelle chaque citoyen a droit.
J’appelle donc solennellement les autorités compétentes à trouver une solution qui permettra à chacune des parties de trouver une porte de sortie honorable. C’est une question de respect de la démocratie à laquelle nous sommes attachés. C'est également une question de respect envers les Réunionnais, particulièrement attachés aux journaux écrits, et pour lesquels la liberté de la presse et d’expression constitue une richesse inestimable d'informations.
Mais au-delà de cet épisode regrettable se pose la question centrale des monopoles et des quasi-monopoles sous lesquels les Réunionnais ploient sans que des mesures ne soient prises.
Sur ce constat alarmiste, c’est notre population qui est prise en otage. Il devient urgent que les mesures soient prises par l’État pour limiter, par la loi, la part de marché en termes de chiffres d'affaires des monopoles à La Réunion.
D'une part, afin de permettre à une vraie concurrence de s’épanouir, ce qui conduira mécaniquement à une baisse des prix à la consommation dont les écarts par rapport à la Métropole sont trop souvent abyssaux, et, d'autre part, pour protéger notre population.
André Thien Ah Koon