"Meurtris", tels sont les 500 bénévoles actuellement mobilisés sur les Jeux des Iles. Face au déferlement de critiques envers l’organisation de cette 9ème édition, qualifiée de fiasco par les médias, le Comité d’Organisation des Jeux des Iles a souhaité mettre les points sur les i.
"Le CIJ (Comité International des Jeux) et le COJI (Comité d'Organisation des Jeux des Iles) sont deux entités bien distinctes", rappelle Thierry Grimaud, président du COJI. "Les décisions prises récemment par le CIJ", comme le retrait des hymnes et drapeaux ou la suspension de la volleyeuse Myriam Kloster, "n’émanent pas du COJI, qui ne fait que les appliquer".
"Il y a une confusion dans l’esprit du public", pense Thierry Grimaud. Une confusion qui affecte énormément les bénévoles impliqués. "Tous les jours, ils découvrent de nouveaux articles sur les couacs de ces Jeux", ajoute le président du COJI. Or, les couacs ne seraient pas si nombreux selon lui: "Sur 14 disciplines, 13 se déroulent très bien –hormis le volley féminin. L’engouement du public est aussi bien présent".
Le COJI prêt à aider les délégations étrangères en volley féminin
Le point presse a d’ailleurs été l’occasion d’évoquer la suite des événements. Concernant les épreuves de volley-ball féminin, le COJI s’est dit "prêt à aider les délégations étrangères à les organiser si elles le souhaitaient". Rappelons que la Ligue Réunionnaise de Volley-Ball, jusqu’ici en charge de l’organisation, a décidé de se retirer suite à la mise à l’écart de la joueuse Myriam Kloster. Celle-ci ne réunirait pas les cinq années de licence à la Réunion nécessaires à sa participation aux JIOI.
"Myriam Kloster a fourni d’autres documents qui seront examinés demain par le CIJ", confie Thierry Grimaud. Si ceux-ci sont suffisants, la Réunion réintégrera alors les Jeux. Dans le cas contraire, les délégations étrangères pourront donc prendre le relais. Le COJI espère que les finales de volley féminins pourront se dérouler demain soir ou vendredi soir.
Les athlètes libres de brandir leur drapeau
Quant au fait qu'un athlète continue à brandir le drapeau de sa nation ou entonner son hymne, là encore, "un manque de clarté sur les nouvelles règles a contribué à la confusion" selon le COJI. Oui, en cas de médaille d’or, seul l’hymne des Jeux est autorisé et seul son drapeau est hissé. Mais "l’athlète, tout comme le public, est libre de faire comme il l’entend" et de célébrer la victoire aux couleurs et aux notes de son île.
Les Jeux de 2019 à Maurice?
Il n’empêche que les divers incidents, et notamment le départ de la délégation comorienne, qui ont ponctué les JIOI 2015 ont poussé le CIJ à revoir ses plans concernant la prochaine édition. Une édition qui devait se tenir aux Comores mais qui, selon le président mauricien du CIJ, Philippe Hao Thy Voon, sera finalement organisée à l’île Maurice.
D'après le COJI, cette hypothèse ne serait pas motivée par l’incident diplomatique entre les Comores et Mayotte, mais relève plutôt d'un problème de "timing administratif": "L’île qui souhaite accueillir les Jeux doit remettre en premier lieu un dossier au CIJ. Or, le comité n’a pas encore reçu le courrier des Comores". D’autant que le temps est compté ... "La décision doit être prise avant dimanche pour que la Réunion remette ce soir-là le drapeau des Jeux à l’île qui prendra le relais", rappelle Thierry Grimaud. Si le fameux dossier n’est pas reçu dans les prochains jours, ce sera donc la candidature de Maurice qui sera retenue.
"Le CIJ (Comité International des Jeux) et le COJI (Comité d'Organisation des Jeux des Iles) sont deux entités bien distinctes", rappelle Thierry Grimaud, président du COJI. "Les décisions prises récemment par le CIJ", comme le retrait des hymnes et drapeaux ou la suspension de la volleyeuse Myriam Kloster, "n’émanent pas du COJI, qui ne fait que les appliquer".
"Il y a une confusion dans l’esprit du public", pense Thierry Grimaud. Une confusion qui affecte énormément les bénévoles impliqués. "Tous les jours, ils découvrent de nouveaux articles sur les couacs de ces Jeux", ajoute le président du COJI. Or, les couacs ne seraient pas si nombreux selon lui: "Sur 14 disciplines, 13 se déroulent très bien –hormis le volley féminin. L’engouement du public est aussi bien présent".
Le COJI prêt à aider les délégations étrangères en volley féminin
Le point presse a d’ailleurs été l’occasion d’évoquer la suite des événements. Concernant les épreuves de volley-ball féminin, le COJI s’est dit "prêt à aider les délégations étrangères à les organiser si elles le souhaitaient". Rappelons que la Ligue Réunionnaise de Volley-Ball, jusqu’ici en charge de l’organisation, a décidé de se retirer suite à la mise à l’écart de la joueuse Myriam Kloster. Celle-ci ne réunirait pas les cinq années de licence à la Réunion nécessaires à sa participation aux JIOI.
"Myriam Kloster a fourni d’autres documents qui seront examinés demain par le CIJ", confie Thierry Grimaud. Si ceux-ci sont suffisants, la Réunion réintégrera alors les Jeux. Dans le cas contraire, les délégations étrangères pourront donc prendre le relais. Le COJI espère que les finales de volley féminins pourront se dérouler demain soir ou vendredi soir.
Les athlètes libres de brandir leur drapeau
Quant au fait qu'un athlète continue à brandir le drapeau de sa nation ou entonner son hymne, là encore, "un manque de clarté sur les nouvelles règles a contribué à la confusion" selon le COJI. Oui, en cas de médaille d’or, seul l’hymne des Jeux est autorisé et seul son drapeau est hissé. Mais "l’athlète, tout comme le public, est libre de faire comme il l’entend" et de célébrer la victoire aux couleurs et aux notes de son île.
Les Jeux de 2019 à Maurice?
Il n’empêche que les divers incidents, et notamment le départ de la délégation comorienne, qui ont ponctué les JIOI 2015 ont poussé le CIJ à revoir ses plans concernant la prochaine édition. Une édition qui devait se tenir aux Comores mais qui, selon le président mauricien du CIJ, Philippe Hao Thy Voon, sera finalement organisée à l’île Maurice.
D'après le COJI, cette hypothèse ne serait pas motivée par l’incident diplomatique entre les Comores et Mayotte, mais relève plutôt d'un problème de "timing administratif": "L’île qui souhaite accueillir les Jeux doit remettre en premier lieu un dossier au CIJ. Or, le comité n’a pas encore reçu le courrier des Comores". D’autant que le temps est compté ... "La décision doit être prise avant dimanche pour que la Réunion remette ce soir-là le drapeau des Jeux à l’île qui prendra le relais", rappelle Thierry Grimaud. Si le fameux dossier n’est pas reçu dans les prochains jours, ce sera donc la candidature de Maurice qui sera retenue.