Le 30 septembre dernier, au nom du groupe Union Réunion Avenir, Jean-Marie Virapoullé présentait une motion en séance plénière du Département pour demander la recentralisation du RSA, c’est-à-dire la prise en charge de cette aide par l’Etat. La motion a été adoptée à l’unanimité et le conseiller départemental a pu constater que la recentralisation a été mise en marche.
Toutefois, si la création d'un fonds d’urgence de 50 millions d’euros (dont 6,7 millions devraient être attribués à la Réunion) était prévue par le gouvernement suite à la mobilisation des élus réunis au sein de l’ADF, pour Jean-Marie Virapoullé, cette somme est loin d’être suffisante.
"Il y a une nécessité absolue pour l'Etat de reprendre en charge le financement du RSA une bonne fois pour toute, au lieu de faire voter à chaque fois des mesures d'urgences et exceptionnelles qui ne sont même pas satisfaisantes pour combler les besoins", déclare le 7e vice-président du Conseil départemental, qui tient à rappeler que la Réunion est particulièrement concernée puisqu'elle détient le triste record national du nombre de bénéficiaires du RSA.
"En 2018, tous les Départements seront totalement asphyxiés"
"Il y a urgence, affirme-t-il. Des départements de métropole sont actuellement au bord de la cessation de paiement, d’autres risquent la mise sous tutelle. Si rien n’est fait, pas moins de 50 départements dont la Réunion seront dans le rouge dès cette année. Et en 2018, tous les Départements seront totalement asphyxiés".
Les solutions définitives sont réclamées pour mars prochain. "Le devenir des départements va se dessiner cette année. Il est inadmissible que notre collectivité soit réduite à un statut de caisse de distribution des allocations sans moyens financiers", poursuit-t-il.
Enfin, le vieillissement de la population conduisant également à augmenter le nombre de bénéficiaires de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), l’homme politique explique qu’il sera aussi question de revendiquer une recentralisation de cette allocation. Là aussi, la Réunion est particulièrement concernée.
Toutefois, si la création d'un fonds d’urgence de 50 millions d’euros (dont 6,7 millions devraient être attribués à la Réunion) était prévue par le gouvernement suite à la mobilisation des élus réunis au sein de l’ADF, pour Jean-Marie Virapoullé, cette somme est loin d’être suffisante.
"Il y a une nécessité absolue pour l'Etat de reprendre en charge le financement du RSA une bonne fois pour toute, au lieu de faire voter à chaque fois des mesures d'urgences et exceptionnelles qui ne sont même pas satisfaisantes pour combler les besoins", déclare le 7e vice-président du Conseil départemental, qui tient à rappeler que la Réunion est particulièrement concernée puisqu'elle détient le triste record national du nombre de bénéficiaires du RSA.
"En 2018, tous les Départements seront totalement asphyxiés"
"Il y a urgence, affirme-t-il. Des départements de métropole sont actuellement au bord de la cessation de paiement, d’autres risquent la mise sous tutelle. Si rien n’est fait, pas moins de 50 départements dont la Réunion seront dans le rouge dès cette année. Et en 2018, tous les Départements seront totalement asphyxiés".
Les solutions définitives sont réclamées pour mars prochain. "Le devenir des départements va se dessiner cette année. Il est inadmissible que notre collectivité soit réduite à un statut de caisse de distribution des allocations sans moyens financiers", poursuit-t-il.
Enfin, le vieillissement de la population conduisant également à augmenter le nombre de bénéficiaires de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie), l’homme politique explique qu’il sera aussi question de revendiquer une recentralisation de cette allocation. Là aussi, la Réunion est particulièrement concernée.