Jean-Marie Le Guen, ministre des relations avec le Parlement, rouvre à sa manière le débat sur la prohibition du cannabis en France. Mais du côté du gouvernement ce n’est pas le même son de cloche.
Ministre et également médecin, il estime que la pénalisation n’a aucun impact sur la baisse de consommation. « Notre pays est l’un de ceux qui consomment le plus dans la jeunesse ». Il n’est pas le premier à relancer le débat.
Il y a quelques années, Vincent Peillon alors ministre de l’Education et Cécile Duflot (ministre de l’Ecologie), pensaient déjà qu’une dépénalisation réduirait le trafic et la violence. Son collègue du gouvernement Stéphane le Foll n’est pas du même avis : « ce n’est pas la position du gouvernement », a-t-il déclaré. Samia Ghali, la sénatrice PS des Bouches-du-Rhône, est contre la dépénalisation qui selon elle ne ferait qu’augmenter le trafic de drogues.
En tenant compte de l’enjeu de santé publique, la consommation du cannabis est un fléau consommé de plus en plus jeune qui entraine désocialisation et fragilité psychologique.
