
Jean-Hugues Ratenon criait victoire cet après-midi en quittant les locaux du Pôle Emploi de Saint-Benoit qu'il occupait avec quelques uns de ses militants depuis hier, avec en sus une grève de la faim pour deux d'entre eux.
Selon lui, il a obtenu "de la part du Pôle emploi 900 contrats aidés supplémentaires". A l'écouter, il s'agit effectivement d'une victoire. La réalité n'est peut être pas aussi rose...
Selon nos informations, le directeur du Pôle Emploi se serait contenté de lui rappeler les conclusions de la commission de la transparence qui s'est tenue à la préfecture, mais sans promettre aucun contrat supplémentaire.
Qui plus est, Jean-Hugues Ratenon n'aurait pas quitté les locaux de son plein gré après avoir obtenu satisfaction, mais après notification d'une décision judiciaire lui intimant l'ordre de quitter les locaux, sous peine de devoir payer une astreinte de 500 euros par heure...
Présenté comme ça, il y a des victoires qui ressemblent étrangement à des défaites...
P.S. : Après plusieurs tentatives infructueuses en fin d'après-midi, nous avons enfin pu le joindre ce soir. Il nous a confirmé avoir reçu une notification du jugement en référé. Par contre, il maintient l'information selon laquelle la direction de Pôle Emploi lui aurait promis 900 contrats aidés supplémentaires. Il affirme même détenir un enregistrement de la communication qu'il tient à notre disposition.
Selon lui, il a obtenu "de la part du Pôle emploi 900 contrats aidés supplémentaires". A l'écouter, il s'agit effectivement d'une victoire. La réalité n'est peut être pas aussi rose...
Selon nos informations, le directeur du Pôle Emploi se serait contenté de lui rappeler les conclusions de la commission de la transparence qui s'est tenue à la préfecture, mais sans promettre aucun contrat supplémentaire.
Qui plus est, Jean-Hugues Ratenon n'aurait pas quitté les locaux de son plein gré après avoir obtenu satisfaction, mais après notification d'une décision judiciaire lui intimant l'ordre de quitter les locaux, sous peine de devoir payer une astreinte de 500 euros par heure...
Présenté comme ça, il y a des victoires qui ressemblent étrangement à des défaites...
P.S. : Après plusieurs tentatives infructueuses en fin d'après-midi, nous avons enfin pu le joindre ce soir. Il nous a confirmé avoir reçu une notification du jugement en référé. Par contre, il maintient l'information selon laquelle la direction de Pôle Emploi lui aurait promis 900 contrats aidés supplémentaires. Il affirme même détenir un enregistrement de la communication qu'il tient à notre disposition.