« Jacqueline Farreyrol avait inscrit au programme de cette semaine de rendez-vous à Paris la défense du potentiel touristique de La Réunion.
Après une rencontre sur ce sujet avec le Ministre des Outremers, la Sénatrice a rencontré ce mardi M. Marc Vizy, Conseiller pour les outremers du Président de la République.
Au cours de ces entretiens, Jacqueline Farreyrol éclaire notamment ses interlocuteurs sur les points suivants :
• la problématique de l’accessibilité au territoire Réunionnais pour les touristes des marchés émergents (Chine et Inde), en raison de la politique des visas de l’Etat
• la question de l’ouverture du ciel aérien pour permettre à la fois une diversification des clientèles et une baisse des tarifs aériens, qui dépendent du bon vouloir de l’Etat
• la question enfin de l’organisation territoriale et réglementaire dont découle la structuration de l’offre : Le COST (Comité d’orientation stratégique touristique) qui réunit le Président du Conseil Régional, la Présidente du Conseil Général, la Présidente de l’IRT et le Préfet de La Réunion, prend des décisions concertées et consensuelles pour l’avenir du tourisme à La Réunion, des décisions validées par le Préfet. Pourtant ces mêmes décisions sont bloquées par les services de l’Etat.
◦ Les bassins de Baignade sont refusés par la DEAL
◦ Sur le littoral, de nombreux terrains, propriété de l’État, sont à l’abandon. Il serait bon qu’ils soient confiés à la Région, chef de file du développement économique et du tourisme, pour une valorisation responsable.
J’attends de l’Etat des réponses dans les meilleurs délais car il y va du développement du tourisme et donc de l’économie de notre île.
A force de persévérance, nous avons déjà obtenu la suppression des visas pour les touristes sud-africains dont le nombre a augmenté de 33 %. Cela donne raison à notre mobilisation sur ce sujet.
Il nous faut continuer avec une même énergie à promouvoir une meilleure accessibilité au territoire à travers les procédures visa notamment pour l’Inde et la Chine avec une expérimentation d’une année comme cela a été fait pour l’Afrique du Sud.
Marc Vizy nous a indiqué être favorable à cette expérimentation et doit en discuter avec ses collègues des ministères concernés. »