
La gifle fait mal et elle intervient au plus mauvais moment pour Mohamed Rochdi, en pleine campagne pour sa réélection à la présidence de l'université. Et du pain béni pour son principal concurrent, l'économiste Philipe Jean-Pierre !
Jean-François Moser, qui occupait jusqu'ici les fonctions de président de l'Ecole supérieure d'ingénieurs Réunion océan Indien (ESIROI), a démissionné il y a 48 heures pour protester contre le peu de cas que le directeur de la structure, nommé par Mohamed Rochdi et protégé par lui, faisait du conseil d'administration et de son président.
Cette démission de Jean-François Moser, quelques mois après sa nomination, témoigne une nouvelle fois de l'incapacité de l'université à s'inscrire de façon durable dans son territoire et son bassin d'emplois et à tisser des liens avec son environnement socio-économique.
Mohamed Rochdi était déjà fâché avec son principal financeur, la Région. Le voilà maintenant qui se coupe des patrons, ceux-là même qui sont sensés embaucher les jeunes à la sortie de l'université ou de son école d'ingénieur.
A ce rythme, on peut même se demander avec qui Mohamed Rochdi n'est pas ou ne sera pas fâché...
Une posture suicidaire pour l'Université de la Réunion.
(Ci-dessous, le courrier d'explication envoyé par Jean-François Moser aux autres membres du conseil d'administration).
Jean-François Moser, qui occupait jusqu'ici les fonctions de président de l'Ecole supérieure d'ingénieurs Réunion océan Indien (ESIROI), a démissionné il y a 48 heures pour protester contre le peu de cas que le directeur de la structure, nommé par Mohamed Rochdi et protégé par lui, faisait du conseil d'administration et de son président.
Cette démission de Jean-François Moser, quelques mois après sa nomination, témoigne une nouvelle fois de l'incapacité de l'université à s'inscrire de façon durable dans son territoire et son bassin d'emplois et à tisser des liens avec son environnement socio-économique.
Mohamed Rochdi était déjà fâché avec son principal financeur, la Région. Le voilà maintenant qui se coupe des patrons, ceux-là même qui sont sensés embaucher les jeunes à la sortie de l'université ou de son école d'ingénieur.
A ce rythme, on peut même se demander avec qui Mohamed Rochdi n'est pas ou ne sera pas fâché...
Une posture suicidaire pour l'Université de la Réunion.
(Ci-dessous, le courrier d'explication envoyé par Jean-François Moser aux autres membres du conseil d'administration).



